L’hebdomadaire Kapital commente le nouveau projet bulgare « Sleda » (trace) pour les monuments historiques datant de l’époque communiste : « Tous les monuments historiques se ressemblent dans le sens où, indépendamment de leur époque, tous visaient à entretenir la fierté nationale. On a par la suite tenté de les ‘gommer’ par embarras – [soit] de façon bruyante et visible, comme dans le cas du mausolée de Georgi Dimitrov [secrétaire général de l’Internationale communiste et Premier ministre bulgare], soit en les ignorant et en les condamnant ainsi à l’oubli et à la destruction. Les monuments historiques sont des lieux de mémoire. Ils établissent des liens, positifs mais aussi négatifs, entre les êtres humains et leur passé. La destruction de monuments historiques est une tentative ratée d’évacuer des complexes du passé et ne constitue pas une solution. Mais si on les conserve, en apposant une plaque indiquant pourquoi ils ont été érigés, avec quelles ressources et à quelle période politique, les monuments contribuent alors à nous faire prendre conscience d’une partie de notre passé, qui se distingue du présent sans pour autant faire de l’ombre à notre futur. »
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