En conséquence de la crise du crédit, la banque néerlandaise VSB va réduire son fonds culturel de 30 millions d’euros. D’autres mécènes ont également annoncé des mesures d’économie. Faut-il que le ministre de la Culture Ronald Plasterk « ouvre maintenant le coffre aux trésors ? », demande le journal interrégional NRC Handelsblad : « Non. Il n’y a aucune raison de nationaliser le secteur de l’art lorsque le secteur privé échoue, de façon inattendue, en raison de la récession économique. Le gouvernement crée les conditions cadres favorables à une vie culturelle florissante sur le long terme. Il utilise pour cela des structures, de l’argent et parfois de belles paroles. Grâce à ces belles paroles, Plasterk peut convaincre les mécènes que le secteur culturel ne doit pas devenir la première victime de la récession. Toutefois, il ne doit pas donner l’impression que l’Etat met la main au porte-monnaie lorsque d’autres parties font faux bond. La crise du crédit touche de nombreux secteurs de la société, la culture n’est malheureusement pas épargnée. »
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