Dès le 20 novembre, la bibliothèque numérique européenne Europeana sera accessible à tous.
Le portail multilingue européen Europeana donnera accès à des livres conservés par les bibliothèques nationales de l’Europe entière ainsi qu’à une grande variété d’autres œuvres numériques qui se trouvent dans les institutions culturelles (tableaux, œuvres musicales, cartes, manuscrits, journaux, objets…), accessibles d’un simple clic de souris.
En 2009-2010, environ 69 millions d’euros provenant du programme-cadre de recherche de l’Union européenne seront affectés à des activités de recherche sur les bibliothèques numériques. Pour la même période, environ 50 millions d’euros devraient être alloués à l’amélioration de l’accès au patrimoine scientifique et culturel européen au titre du volet Société de l’information du programme Compétitivité et innovation.
Europeana sera d’abord lancé sous forme de prototype, avec au moins deux millions d’œuvres, puis développé pour proposer plus de 10 millions de documents d’ici 2010.
De nouvelles fonctionnalités, comme des outils d’annotation pour les chercheurs, pourraient être mises au point et ajoutées à Europeana, à la demande des utilisateurs. À terme, le contenu pourra être enrichi par les utilisateurs eux-mêmes (avec un système ouvert semblable à Wikipedia ).
Europeana fournira un point d’accès commun ( portail ) à des bases de données de toute l’Europe qui sera géré par la Fondation pour la bibliothèque numérique européenne. Cet organisme réunit un ensemble d’institutions culturelles (bibliothèques, centres d’archives, musées) qui collaborent au projet tout en conservant leur indépendance. La structure opérationnelle d’Europeana est hébergée par la Bibliothèque nationale de Hollande.
Selon les toutes dernières informations sur le fonctionnement d’Europeana depuis sa mise en ligne, il semblerait que cette dernière soit victime de son succès. Le site a été contraint de fermer, ne pouvant plus faire face aux demandes. On nous promet une nouvelle version plus solide pour la mi-décembre. A suivre donc.
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