Détente dans le débat sur le centre à la mémoire des expulsés. La nomination d’Erika Steinbach, présidente controversée de l’association des expulsés, au Conseil de la fondation du Centre pour les expulsés prévu à Berlin, a provoqué des tensions entre la Pologne et l’Allemagne. Selon le quotidien polonais Gazeta Wyborcza, Steinbach ne doit pas participer activement à la prise de décision dans le musée contre les expulsions [« Signes visibles »]. « On a assuré [au conseiller de politique étrangère du gouvernement polonais, Wladyslaw] Bartoszewski que l’influence de la responsable des associations d’expulsés sur le musée ‘Signes visibles’, dont le gouvernement allemand prévoit la construction à Berlin, serait très restreinte. C’est un tournant dans ce débat né il y a dix ans, sur la manière dont les Allemands expulsés après-guerre veulent honorer leurs compatriotes. Si l’on écoute Steinbach, on a l’impression que ce ne sont pas les Allemands qui ont déclaré la guerre, et que les Polonais et les Tchèques – les véritables victimes du nazisme – ont été les tortionnaires. Angela Merkel a assuré à maintes reprises qu’avec ‘Signes visibles’, l’histoire ne sera pas déformée. Ses paroles semblent désormais encore plus crédibles. »
Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez ici.
Source : Bpb
Filed under: Expériences, Ingénieries, Politiques culturelles, Musées
Recent comments