Le quotidien De Standaard se penche sur le déclin du carnaval dans les métropoles flamandes. S’il n’y avait pas de grande communauté brésilienne à Bruxelles, on ne fêterait même plus le carnaval dans la capitale. « De nos jours, la plupart des clubs de carnaval ne réussissent plus à attirer les jeunes. Les élections du prince du carnaval ressemblent de plus en plus à du copinage. Les jeunes ne savent pas pourquoi le carnaval existe. Ils l’associent juste à la consommation d’alcool et le recherchent particulièrement dans les villes où il est possible de sortir. Les clubs de carnaval qui avaient autrefois des adeptes dans toute la ville se sont retirés dans les banlieues à cause du réseau social insuffisant. … Parallèlement à cette évolution, les services municipaux se montrent de moins en moins intéressés par cette fête. … Puisque le carnaval a perdu sa signification, ils ne veulent plus lui consacrer de financement. Ils préfèrent soutenir des festivals et des activités culturelles qui eux, sont plus attractifs. »
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Source : De Standaard, Bpb.
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Bonjour,
J’étais à Bordeaux le week-end dernier à l’occasion du carnaval. Apparemment cette manifestation génère beaucoup d’activité associative et est très encouragé par la mairie. Ils avaient invité des fanfares venant des antilles et même la fanfare Pourpour du Québec.
Les membre de la Fanfare Pourpour sont restés 3 semaines à Bordeaux et ont joué dans des maisons de quartier et des écoles en banlieue bordelaire comme à Bordeaux Centre.
Il y a donc au moins une ville en France où le carnaval a encore une signification pour les associations et pour la mairie.