Est-ce un mariage d’amour ou un mariage forcé ? S’agit-il d’un enrichissement mutuel ou d’une dépendance réciproque ? La culture et la politique entretiennent des liaisons aussi remarquables que bizarres et Pro Helvetia a souhaité s’immiscer dans le débat en donnant la parole aux politiciens et aux artistes en les invitant à formuler librement leurs opinions et visions. A découvrir dans le n°50 de la revue « Passages », le magazine culturel de Pro Helvetia, les contributions des écrivains Franz Hohler et Vanni Bianconi, de la vidéaste Pipilotti Rist et du rappeur Stress!
Régulièrement, lorsque la politique et la culture se heurtent, il est question d’argent. Quel art mérite-t-il d’être d’encouragé par les pouvoirs publics ? Et pourquoi ? Sur ces questions, les avis des politiciens et des artistes sont partagés. La liberté de l’art est l’autre aspect du sujet qui déclenche et alimente les démêlés entre la politique et la culture. Il suffit de faire une incursion dans l’histoire de l’art pour s’apercevoir que, rien que dans la période qui sépae Hodler et Hirschhorn, la censure n’a pas cessé d’inquiéter l’art.
Dans la foulée de cette enquête, la Fondation Pro Helvetia a inauguré il y a quelques jours «Ménage: culture et politique à table», plate-forme de discussion très ludique initiée pour alimenter la réflexion sur ce couple tumultueux, lors de l’événement «Helvetia Park» à Neuchâtel.
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