Du 27 octobre au 4 novembre se tiendra à la Cité des sciences et de l’industrie « Atopic Festival », un festival gratuit à la croisée des arts, des sciences et des technologies qui propose à travers des projections, des expositions, des ateliers et des conférences, de donner un coup de projecteur sur les synergies annonçant une nouvelle ère de la communication homme-machine.
Organisée par l’association Human Atopic Space, association qui se consacre à la production et la diffusion d’œuvres virtuelles, la manifestation participe à travers sa programmation à la sensibilisation au patrimoine numérique :
- projections de Machinima, films réalisés dans les mondes virtuels,
- exposition Retrogaming, consoles de jeux vidéo,
- le Demo Art, animations en temps réel produites par du code informatique,
- carte Blanche à un artiste : Laura Mannelli, « Mélusine » installation interactive,
- ateliers : voyages initiatiques dans les mondes virtuels, approche du Machinima et du code,
- conférences et table ronde sur le Demo Art, l’Histoire du jeu vidéo, le Machinima.
Accueilli par une équipe de médiateurs spécialisés, le public deviendra métanaute et pourra parcourir ces territoires en vagabond des réseaux, comme Margherita Balzerani la directrice artistique du festival aime à le rappeler.
Mention spéciale au sein de cette programmation pour la date du 2 novembre qui sera consacrée à la fête du film Machinima. Le festival se déroulera à la Géode et a pour vocation de faire découvrir au grand public cette nouvelle forme d’expression et d’écriture en quête de reconnaissance, entre expérience vidéo-ludique et nouveau genre cinématographique.
Dans son essence, un machinima est un film réalisé en filmant à l’intérieur du monde virtuel d’un jeu vidéo. Le mot « machinima » est la combinaison des mots « machine » (pour l’ordinateur), « animation » et « cinéma ». Comme la photographie, le machinima désigne à la fois une oeuvre et une technique. Aujourd’hui, avec plusieurs milliers de machinima créés à partir des jeux vidéo les plus populaires (Halo, Sims, World of Warcraft…), il est le premier genre cinématographique issu des mondes virtuels. Avec le temps, le machinima s’est ouvert à de nombreux genres et registres, et se révèle aujourd’hui comme un moyen d’expression accessible et simple.
Les films s’inscrivent dans 4 catégories :
- Machinima créatif : cette sélection met l’accent sur l’originalité esthétique.
- Machinima narratif : cette programmation propose des machinima pour lesquels l’écriture scénaristique fait la force du film.
- Machinima français : programmation réalisée par Xavier Lardy sur le principe « un réalisateur, un machinima ».
- Machinima alternatif : programmation réalisée par Margherita Balzerani sur un état des lieux du processus de réappropriation de l’esthétique du jeu vidéo, et du processus du machinima, par des artistes contemporains.
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