Paru dans le Moniteur du 15 janvier dernier, le chantier du musée des Confluences à Lyon a été finalement confié à Vinci. Le projet, qui a subi des retards importants et dont le chantier était à l’arrêt depuis 18 mois, est donc aujourd’hui bel et bien relancé. Sur la confluence du Rhône et de la Saône, était sensée se dresser fin 2009 une forme architecturale futuriste imaginée par les autrichiens de Coop Himmelb(l) au pour abriter un musée des sciences et des sociétés. Baptisé Cristal Cloud, ce bâtiment dual est campé sur un socle – le « le nuage' » drapé d’une peau métallique et le « cristal » – un savant complexe verrier à la morphologie arachnéenne -, conçu comme un forum urbain pour marquer le point d’entrée des visiteurs.
Vinci, qui était en concurrence avec Léon Grosse, a remporté le second appel d’offres pour l’achèvement du musée des Confluences à Lyon, dont le chantier est à l’arrêt depuis dix-huit mois. Le leader mondial du BTP prend la suite de Bec frères qui avait jeté l’éponge devant les difficultés à élaborer des plans validés par les assurances. La proposition de Vinci était plus chère de 4,5 millions d’euros que celle de Léon Grosse, mais le conseil général du Rhône a choisi de jouer la carte de la prudence, le dossier de Vinci étant considéré comme plus sûr en cas de nouveau contretemps. Un choix qui s’explique vu les difficultés qu’accumule ce chantier depuis son lancement.
Source : Patrimoine en blog.
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