La capitale tchèque a fait le week-end dernier la promotion des « Jours pragois », au cours desquels les visiteurs auront la possibilité de découvrir « l’héritage et le patrimoine tchèque ». Le quotidien conservateur Lidové noviny considère qu’il y a tromperie sur l’étiquette : « Prague – et ce qui la rend si belle et si unique – n’est pas l’œuvre d’une nation mais l’œuvre collective de personnes de langues différentes, qui sont venues ici, y ont vécu, s’y sont installées, sont reparties, et dont certaines ont finalement été chassées dans des conditions dramatiques. Mathieu d’Arras était français, Peter Parler était un Souabe de Gmünd, Malá Strana (en français ‘le petit côté’) et le quartier Hradschin sont italiens, les Dientzenhofer sont originaires de Bavière, etc. C’est une particularité propre aux Tchèques de s’approprier des choses qui ne sont pas à eux. Cela s’appelle du vol. »
Source : BpB
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