L’unique club de jazz de Ljubljana est menacé de fermeture. Le journal économique Finance y voit un signe supplémentaire du délitement de la culture urbaine dans la capitale slovène : « Ljubljana est mue par la médiocrité ; les talents et les individus dotés de vision, sans lesquels il n’y aurait jamais eu de progrès dans l’histoire, sont négligés. Il règne à Ljubljana une mentalité de provincialisme prolétaire et petit-bourgeois. Son plus grand ennemi est la culture urbaine. Ljubljana ne sera jamais une ville de citoyens du monde ; elle pourrait en revanche devenir une capitale spécifiquement subalpine à la saveur cosmopolite. Disposer d’une culture urbaine ne signifie pas seulement pratiquer une politique urbaine moderne et normale. La culture urbaine c’est d’abord une culture. … La musique, plus précisément le jazz, constitue un élément intangible de la culture urbaine, qui donne au moins un parfum de capitale à Ljubljana. … Une ville où l’on trouve un club de jazz n’est jamais un village. Une capitale sans club de jazz n’est pas une capitale. »
Source : BpB.
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