Le thème de l’illumination est au cœur de la 54e biennale de Venise, qui a ouvert ses portes mardi. Trois tableaux du peintre de la renaissance Le Tintoret exposés en ouverture font paraître bien fade l’art contemporain, estime le quotidien de centre-gauche La Repubblica : « Dans une confrontation avec le passé qui magnétise, invente et suggère, l’art contemporain connaît une cuisante défaite. Trois tableaux gigantesques et spectaculaires du Tintoret submergent de leur violente beauté le visiteur qui arrive à la Biennale. … A côté, les œuvres littéralement invisibles d’un certain Bruno Jakob. Un bout de papier flotte au-dessous du plafond, difficilement perceptible, et aux murs sont accrochées des feuilles de papiers blanches et seulement légèrement ondulées au contact de l’eau. Il s’agirait de l’impossibilité de représenter l’invisible, mais la consistance de l’œuvre se dérobe au regard de l’observateur le plus zélé. Cela commence ainsi, avec une indication sourde et agressive (rien n’agresse plus que le silence) sur l’état actuel de l’art. »
Source : BpB.
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