La ville slovène de Maribor est capitale européenne de la culture 2012. Malgré quelques problèmes d’infrastructure préalables, il est toutefois encore beaucoup trop tôt pour juger de la réussite ou non du projet, estime le quotidien Delo : « Nous ne pourrons parler des effets que lorsque la génération des adolescents actuels aura atteint l’âge mûr, c’est-à-dire dans une dizaine d’années. Mais seulement si la jeune génération actuelle continue à se rendre aux manifestations culturelles. … L’art soutient la compréhension de la culture, car il peut générer des impulsions fortes voire même choquantes. Celles-ci peuvent avoir des répercussions immédiates et changer fondamentalement nos vies, à condition que nous y soyons préparés. Le succès du projet de capitale européenne de la culture n’apparaîtra que si les jeunes continuent dans quelques années à se rendre au théâtre, dans les musées et aux concerts. Cette année, Maribor offre des programmes dans ce sens – plus qu’il n’en faut. » (Source BpB).
La question particulièrement intéressante sous-jacente est de savoir si ces grandes opérations de capitales européennes de la culture qui régénèrent et dynamisent des territoires entiers avec plus ou moins de succès à partir d’une logique ambitieuse d’offre, régénèrent-elles et dynamisent-elles aussi les pratiques culturelles sur le moyen terme au point de faire évoluer les politiques culturelles territoriales. L’idée d’évaluer cela sur une génération pourrait révéler bien des surprises…
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