Samedi dernier, le Théâtre national hongrois donnait sa dernière représentation avant le départ de son directeur Róbert Alföldi. A partir du 1er juillet, il cédera la place au metteur en scène proche du gouvernement Attila Vidnyánszky. Le quotidien de centre-gauche Népszabadság dénonce l’omniprésence de la politique en Hongrie : « Le camp gouvernemental a tout à fait raison : il n’est pas gravé dans la pierre que Róbert Alföldi dirige le Théâtre national, ni que le Nouveau théâtre soit dirigé par István Márta [remplacé par l’ultranationaliste György Dörner depuis 2012], ni que Barnabás Bencsik conserve le Palais des Arts [remplacé en mai 2013 par Júlia Fabényi, proche du gouvernement]. Mais il n’est écrit nulle part que toutes les personnes non nommées par le gouvernement Orbán soient automatiquement destituées. C’est pourtant ce qui se passe. Seules les personnes loyales se voient accorder des missions. »
Source : BpB
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