Cultural Engineering Group

Services & Ressources en ingénierie culturelle

Un nouveau référentiel pour la culture ? Pour une économie coopérative de la diversité culturelle

Ouvrage Philippe Henry

Les mutations de ces dernières décennies sont autant culturelles que strictement économiques et sociales. Les modes de production et d’échange de nos ressources symboliques s’en trouvent profondé- ment transformés et notre conception d’un art émancipateur, héritée du xxe siècle, largement questionnée.

En s’appuyant sur des expérimentations souvent peu connues, l’ouvrage illustre cette situation et analyse la question centrale de la construction de nos identités culturelles. La problématique de la diversité culturelle forme désormais le nouveau socle d’une pensée et d’une action politique publique de la culture. Elle est néanmoins confrontée à des inégalités et des fractures culturelles aujourd’hui croissantes.

Dans ce nouveau contexte, de nouvelles modalités collaboratives peuvent être repérées qui plaident pour la prise en compte d’une économie coopérative dans le champ de la culture, au même titre que pour l’affirmation d’une gouvernance participative.

Au final, l’ouvrage développe une approche volontairement généra- liste et didactique de mise en perspective des rapports qui se renou- vellent sous nos yeux entre l’art, la culture et la société. Avec pour visée de vouloir inventer un monde moins insoutenable et plus humain.

L’auteur

Philippe Henry est maître de conférences HDR à la retraite de l’Université Paris 8 – Saint- Denis. Il poursuit ses recherches sur la spécificité de l’économie des biens singuliers dans le domaine artistique. Il a notamment publié en 2009 Spectacle vivant et culture d’aujourd’hui. Une filière artistique à reconfigurer aux Presses Universitaires de Grenoble.

Un nouveau référentiel pour la culture ? Pour une économie coopérative de la diversité culturelle

Collection la culture en questions

Parution janvier 2014

Prix public 17,50 €

Format 12,5 x 19 cm

Pagination 256 pages

ISBN 978-2-916002-28-6

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Mobilisation « En 2014, votons + de musique dans nos villes ! »

Plusdemusique

Les acteurs fédérés au sein du RIF*(210 lieux de répétition, de concerts, festivals, structures d’accompagnement et d’enseignement…) se mobilisent afin que les enjeux liés aux musiques actuelles/amplifiées soient présents dans le cadre des élections municipales de 2014 en Île-de-France !

Le phénomène se confirme année après année : les musiques dites «actuelles» (rock, musiques du monde, jazz, rap, electro, chanson…) prennent une place toujours plus importante dans la vie des français. Cela génère de fortes attentes au niveau local de la part des citoyens, musiciens ou mélomanes : apprendre, répéter, créer et s’exposer au public, mais aussi voir et découvrir des artistes… Certaines municipalités ou intercommunalités ont pris conscience de ces enjeux mais il y a encore beaucoup à faire… et il y a urgence !

Le RIF lance donc une campagne d’information et de sensibilisation et se rend disponible pour travailler avec tous ceux qui se sentent concernés afin de donner corps, localement, à ce désir de musique.

Un dépliant est d’ores et déjà diffusé à 50 000 exemplaires sur l’ensemble du territoire à destination des usagers, des musiciens, des spectateurs et plus largement de l’ensemble de la population. Il sera évidemment envoyé à tous les candidats connus ou déclarés. Une campagne d’affichage est réalisée dans l’ensemble des lieux et structures du réseau.

Un site internet a été réalisé pour permettre aux porteurs de projets et aux citoyens de se mobiliser, et pour apporter aux élus et candidats un certain nombre d’informations sur tous ces projets musicaux indispensables au développement de la vie locale. La campagne est également largement relayée sur les réseaux sociaux.

Du 03 au 09 févier, un temps fort mettra en lumière la diversité des initiatives et des actions sur l’ensemble du territoire francilien.

* Le RIF est la confédération des réseaux départementaux de musiques actuelles/amplifiées en Île-de-France, qui représentent près de 210 structures : salles de concerts, studios de répétition, festivals, écoles de musique, collectifs d’artistes, producteurs de spectacles… Il réunit : le MAP (75), le Pince Oreilles (77), le CRY (78), Rezonne (91), le Réseau 92, Maad 93, Réseau Musiques 94 et le Combo 95.

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Agir politiquement en faveur d’une culture humaniste à partir d’un principe de réalité

Pour une réelle prise en compte de la pluralité et de l’interaction culturelles

Lors de son 6ème séminaire, l’Institut de Coopération pour la Culture a souhaité approfondir les notions d’interculturalité et de multiculturalité largement utilisées aujourd’hui dans le secteur culturel. S’il existe une importante bibliographie dans plusieurs champs théoriques, les textes de présentation et d’analyse d’expériences concrètes sont plutôt rares. En effet, il nous a été particulièrement difficile de trouver des présentations d’expériences qui soient suffisamment précises pour envisager un travail d’exploration. Finalement, l’expérience de la médiathèque André-Malraux de Strasbourg a servi de point de départ à nos réflexions. Nous nous sommes appuyés sur deux textes : le premier paru dans la revue Culture et Recherche intitulé « À Strasbourg, des médiathèques tournées vers les interculturalités », et le second paru dans le Bulletin des Bibliothèques de France portant sur « Le développement de la lecture publique dans la communauté urbaine de Strasbourg ». Nous sommes certains que de très nombreux projets se développent sur les territoires. Cependant peu d’entres eux se sont engagés dans une phase approfondie d’analyse et de publication.

Nous sommes partis de l’hypothèse que ce type de lieu ancre nécessairement son action, tout au moins en partie, dans l’interculturalité. Les données concernant plus particulièrement la médiathèque André-Malraux de Strasbourg nous ont offert cette opportunité. La présentation de cet équipement, annonçant justement une polarité sur les interculturalités, a permis de repérer plusieurs lignes directrices du projet et d’alimenter nos propres réflexions : que faut-il entendre par la notion au singulier d’interculturalité, ou plutôt à celle au pluriel d’interculturalités ? En quoi cette approche permet-elle de positionner autrement les établissements culturels et artistiques ? Comment comprendre ce qui relève de l’interculturalité et de la multiculturalité ? Quels liens peut-on établir avec les problématiques relatives à la diversité culturelle ? Quels enseignements pouvons-nous tirer de cette expérience et quels principes génériques pourrions-nous dégager pour que l’interculturalité devienne, comme l’indique Madame la Ministre de la Culture dans un article paru récemment, le fondement d’un nouveau pas de citoyenneté, un nouveau pacte culturel (Filippetti, 2013?

Pour télécharger la contribution de l’Institut, cliquez ici.

Pour consulter toutes les contributions de l’Institut, cliquez ici ou ici.

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Andalucía Virtual Proyect : dissemination of the cultural heritage through new technologies

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Internet has become the most important tool for the promotion and difussion of cultural heritage, a system that opens the door to culture, where the user can get an amount of information never imagined before. Internet thus becomes a real revolution and paradigm of the culture of knowledge.

In Andalucia Virtual  are leaders in digital photography, multimedia and 360° virtual tours for the Internet, as de-monstrated by the quality of their work. Customers such as the City Council of Córdoba, the Provincial Council of Córdoba, Prasa, and many other references in the field of heritage and culture, have trusted them to make their cultural and dissemination projects known to the public.

In Andalucía virtual we can help spread and promote a cultural project, museum, exhibition or city through our technology in 360° virtual tours and through the implementation of augmented reality layers for LAYAR free app, available for both iPhone and Android devices.

With the evolution of new technologies we can offer the users a more complete view of the places that they can visit in the cities that interest them, as our project is not limited to images and text. We create virtual tours on real 360° fully interactive, including high resolution images and detailed factsheets, of the most prominent items, written by experts on the subject, with contrasted and reliable information.

Andalucía virtual also make reproductions of artworks in 3D, VR objects, videos documentaries and 3D sound (music, atmosphere and / or locutions), and  incorporate them as part of the visit to enrich it with all the information that users may desire. All of this is also compatible with all browsers and mobile devices, iPad and iPhone as well as Android devices.

Users from all around the world would have access to more and better information to plan their visits or trips, which will favor the affluence of visitors and their diversity, as Internet reaches all over the globe. The information that the visitor will obtain will be more reliable and of a better quality, because it will come from expert sources and will be contrasted.

Andalucia virtual

In short, the project Andalucía virtual is presented as a clear and safe bet for cultural promotion and webcasting of our cities and historical heritage.

You can also visit www.andaluciavirtual.com for more information and contact.

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CultiZer

cultizer

CultiZer est un projet dédié à la culture et se propose d’accompagner les opérateurs culturels dans la définition et la mise en oeuvre de leur communication, notamment sur Internet (publicité en ligne, conseil en communication, vente en ligne etc.).
CultiZer est un projet d’économie sociale et solidaire porté par les têtes de réseaux culturels en Languedoc-Roussillon.
Il s’accompagne d’une plateforme d’informations culturelles mise gratuitement à disposition du grand public : www.cultizer.fr.

CultiZer est le nouvel outil numérique d’information et de médiation culturelle. Sous forme de quatre sites Internet, cet espace web propose et dispose de toute l’activité culturelle de la région Languedoc-Roussillon.

CultiZer se veut être un accélérateur pour la culture et la connaissance du secteur artistique et culturel sur la région. Ce nouvel outil s’inscrivant dans les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) s’adresse au grand public, aux professionnels culturels et aux créateurs sur un territoire régional aussi varié que contrasté.

CultiZer a pour ambition d’améliorer l’accès à la culture pour les habitants du Languedoc-Roussillon.

Il est donc un outil de médiation visant à :

  • Diversifier les publics du champ culturel
  • Réduire les inégalités d’accès à la Culture
  • Développer l’intérêt des publics vers d’autres secteurs culturels
  • Inscrire de manière pérenne l’outil numérique dans une logique d’aménagement et de valorisation culturels sur la région

Quatre outils, quatre usages contemporains du web

CultiZer s’articule autour de quatre outils technologiques au service du patrimoine humain, complémentaires et interconnectés :

  • CultiZone, un moteur de recherche simple permettant à tout moment de connaître, à une période donnée, les évènements ou les activités culturelles de la région Languedoc-Roussillon. Un moteur de recherche avancé ainsi qu’un moteur de recherche par géolocalisation permettent aux « CultiNautes » de trouver, en quelques clics, les activités accessibles dans un rayon géographique donné.
  • CultiVore, une médiathèque virtuelle basée sur un agrégateur de contenus. Cette base d’informations est construite de la manière la plus riche possible rassemble tous les supports multimédias en un seul endroit sur le web.Cette médiathèque se base sur la qualité des informations apportées par les partenaires du projet. Elle réunit vidéos, images et sons pour offrir à l’utilisateur un large panel d’information : interviews d’artistes, reportages, extraits de spectacles permettant la simple lecture ou la découverte approfondie de contenus culturels.
  • CultiZ’Me, un espace personnel placé au coeur des réseaux sociaux actuels. Cet outil propose aux internautes de gérer leur activité culturelle et de la partager auprès de leurs amis, de leurs proches avec la qualité des informations « cultizées ».
  • CultiQuizz, un univers de jeux pour découvrir de manière conviviale et amusante les richesses culturelles de la région Languedoc-Roussillon. Les Internautes auront loisir à remporter des « CultiZ » dans le but de profiter d’avantages et de cadeaux proposés par les acteurs et lieux culturels de la région Languedoc-Roussillon. Il est un outil de médiation ludique pour la découverte épanouissante des richesses de la région.

Lors du dernier DigiWorld Summit de l’Idate à Montpellier en novembre 2012, CultiZer fut lauréat du Challenge TIC-Culture organisé par Sud de France Développement. Le projet a été primé pour la qualité de l’exercice et la valeur ajoutée apportée aux travers des technologies numériques à la culture.

Afin de mieux cerner les besoins des opérateurs culturels et de proposer une offre qui leur soit toujours plus utile, une enquête a été mise en ligne. Pour y participer, cliquez ici.

Le projet bénéficie des financements suivants :

  • du Conseil Régional Languedoc-Roussillon
  • du Ministère de la Culture et de la Communication dans le cadre de l’appel à projets 2012 « services numériques culturels innovants »,,
  • du Feder (Fonds Européen de Développement Régional) en Languedoc- Roussillon dans le cadre de l’appel à projets 2011 « Culture numérique ».

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Are audiences killing art and culture ?

If the most important thing about art is its newsworthiness, saysSarah Kent, how do we engage with it on any other level ?

Should audiences be wooed with accessible art?  Photo: Luke Macgregor/Reuters

Should audiences be wooed with accessible art? Photo: Luke Macgregor/Reuters

A transvestite potter is currently delivering the Reith lectures, a pissing automaton is competing for the Turner Prizea blue cockerel struts its stuff on Trafalgar Square’s fourth plinth, and the Whitechapel Gallery is filled with wankers and giant penises. It’s business as usual in the art world, or so the media would have us believe.

If the most important thing about art is its wacky newsworthiness, how do we engage with it on any other level? This is one of the questions to be addressed in BBC Radio 3‘s Free Thinking festival at the Sage Gateshead on Sunday in a panel debate: Are audiences killing culture?

Art is often promoted as a leisure pursuit, something fun to see on a wet Sunday afternoon. And it is achingly fashionable. On the first Thursday of each month, galleries in east London stay open late – hundreds descend on Vyner Street in Bethnal Green, sparking a street party complete with food, beer and sound systems; the event is so cool that even school kids hang out there.

Private views in West End galleries attract a slightly older and wealthier crowd who are still primarily there to drink free beer, meet each other and take selfies. The art is an excuse for a social occasion – so much so that when I was a full-time critic, I had a reputation for being rude because instead of networking I would look at the art!

The serious stuff of marketing the work happens at other times and through other channels, including the internet. I find it hard to believe that millions are spent each year by collectors who buy art they haven’t seen, but then I still fantasise about people collecting work they admire, rather than looking to park their money in a safe investment.

It’s why I’m so depressed to learn that the person topping Art Review’s Power 100 is an oil Sheikha from Qatar. Sister of the emir, Her Excellency Sheikha Al-Mayassa bint Hamad bin Khalifa Al-Thani apparently spends £600m a year hoovering up contemporary western art to sequester in desert museums.

Of course, art has been at the service of the rich and powerful for centuries, but at least the Medici and their like provided opportunities for artists by commissioning the brightest and best to produce great work.

Nowadays, artists are caught between a rock and a hard place. Market domination stifles creativity by seducing artists into producing glitzy commodities that shriek: « Buy me! Buy me! »

Among the most blatant are Damien Hirst‘s diamond-encrusted skull,For the Love of God, which I renamed ‘For the Love of Gold’. The Finest Art on Water is a luxury yacht that Christian Jankowski exhibited atFrieze Art Fair in 2011 with a price tag of £70m. At this year’s fair, Gagosian showed Jeff Koon’s kitten in a sock, which is so far off the radar it creates a category all its own that one might call (M)art.

Since an important part of their remit is to attract large audiences, museums and galleries unwittingly create a trap of a different kind – encouraging artists to woo the public with accessible art. Often the result is bland mediocrity; mirrored maizes are my bête noire. Occasionally, though, an artist responds with something both playful and profound.

When Olafur Eliasson projected a yellow disc onto the far wall of Tate Modern’s Turbine Hall in 2003, hundreds came to bask in the light of the artificial sun. The Weather Project tapped into the collective psyche by encouraging people to dream, which is what good art can do – visitors wore swimsuits, brought picnics and lay on towels as if they were on a beach in midsummer. The work demonstrated the power of illusion and people’s willingness to play.

If you visit Derry-Londonderry over the next few months you can earn a couple of quid discussing the market economy with some locals. Not down the pub, but at the Turner Prize exhibition where Tino Sehgal is staging This is Exchange, a piece I remember taking part in at the ICA in London in 2003.

The idea that a gallery could be a good place to raise economic and cultural issues is not new, but Seghal’s approach is refreshingly direct. He employs non-professionals to engage with visitors, sometimes discussing monetary value, sometimes telling stories, as they did earlier this year in These Associations at Tate Modern.

If Seghal wins the Turner Prize it won’t be because his performers argued well or told moving tales, but because he provokes questions about the nature and value of art and the institutions that house it. Audience participation may be crucial, but pleasing the crowd is not; you may enjoy it, but his work is not about having a good time.

Antony Gormley‘s invitation in 2010 for people to take their place on the fourth plinth in Trafalgar Square was similarly memorable not because someone struck a fine pose or told a good joke; it was not Britian’s Got Talent. Fundamentally it was a conceptual piece that held up a mirror to our lust for celebrity, our desire to be in the frame. And it highlighted the fact that no-one has the faintest idea any more what public monuments and public art are for. What or who is worth commemorating?

Sarah Kent is an art critic and formerly visual arts editor of Time Out London – she is also director of exhibitions atthe ICA

The BBC Radio 3 Free Thinking festival is at the Sage, Gateshead from 25-27 October. Are Audiences Killing Culture? will be recorded for broadcast on BBC Radio 3 on Tuesday 12 November at 10pm

Source : The Guardian Culture Profesionals Network

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Ace cafe with quite a nice ancient monument attached ?

How the new cafe at Stonehenge will look

How the new cafe at Stonehenge will look

English Heritage has announced that it is building a £27m visitor centre at Stonehenge, with what looks like a very large eating area. Is the cafe and gift shop almost as important as the attraction itself these days ?

Almost 50% of the shiny new visitor centre at Stonehenge will be taken up with a new « bright and spacious » cafe for up to 260 people and a bigger shop.

It almost harks back to a memorable ad campaign by the Victoria and Albert Museum in London. In 1988, the museum commissioned a poster with the slogan: « Where else do they give you £100,000,000 worth of objets d’art free with every egg salad? »

The poster was one of six, all describing the V&A as: « An ace caff, with quite a nice museum attached. »

It’s a premise that won’t surprise anyone who has visited a stately home or garden run by the National Trust recently. Some 19.2 million people made a trip last year. Many of those will have dutifully queued for a flapjack and a cup of tea. Or even a substantial meal.

Scones are a given

Scones are a given

Food writer Giles Coren recalls visiting London Zoo as a child and caring more about the gift shop than the animals: « Thousands of school children, coachloads of them have to visit these places, and all they care about is the shop. »

He associates past visits to stately homes with rock-hard scones but thinks for many people it’s increasingly all about the food. « It’s like the Colosseum in Rome, people go all that way to see it only to discover it’s a lot of boring old stones, but at least you can get an excellent pizza. »

Visitors now demand a nice place to eat, having put up with poor facilities for far too long, Coren suggests. « Everything in Britain has been rubbish for years and people won’t put up with it anymore. »

There is scepticism among some about the new generation of visitor centres.

TripAdvisor is full of reviews from people who are unimpressed. One reviewer was very upset when changes were made at a cathedral in East Anglia. « I love this cathedral, have been taking visitors to it for over 20 years… but it was so much nicer when you could walk in at the front. Now you have to go through a new visitors’ centre, which adds nothing to your experience of visiting the cathedral, but does direct you past a desk for collecting your ‘optional’ entrance fee. »

Another visitor to a major modern art museum in London recalled: « We ordered their vegetable soup – a small bowl with watery soup containing some vegetables and a small hard roll (and we had to ask for some butter!) – 6.50 each! For us that’s a rip-off and we were not impressed. »

But generally the trend is for the cafes in museums, galleries and castles to get better and better. And those in the heritage business see them as a happy synergy.

« A good shop and cafe greatly enhance the overall experience, » says Matthew Tanner, chairman of the Association of Independent Museums. « No visit is complete without an interesting shop, a fine cup of tea, and not forgetting a good loo too. »

The view from Tate Modern's skyline cafe...

The view from Tate Modern’s skyline cafe…

.. inside the Orsay Museum's new cafe with added va-va-voom in Paris

.. inside the Orsay Museum’s new cafe with added va-va-voom in Paris

... and a period-appropriate tearoom at Brodsworth Hall in Yorkshire

… and a period-appropriate tearoom at Brodsworth Hall in Yorkshire

The argument for spending money on an extensive cafe is twofold – visitors have come to expect them, and the revenue raised helps subsidise the attraction.

One place where this takes place is RHS Wisley in Surrey where the gift shop and cafe are the gatekeepers to the gardens people come to see. Nigel Eaton manages the shop and says it is part of the whole experience.

« We’ve got three kinds of customers – we have the RHS members who visit on a regular basis, the gardeners who come just for the plants and then we’ve got what we call the payers, who come on coaches for a nice day out. Every penny that is spent in the shop goes back into the RHS, so the shop is very important to us. »

Some 1.1 million people visit Wisley every year. The results of a customer survey revealed that 22% of those visitors came just for the « retail experience ». Last year the shop – including one of the world’s biggest gardening bookshops – made £3.8m and they expect to make an even bigger profit this year.

The Conservatory Cafe at Wisley...

The Conservatory Cafe at Wisley…

As a Lonely Planet author, David Else has visited a lot of tourist attractions and has no problem with visitor centres. In fact he rather likes them.

« In the case of Stonehenge, a good visitor centre is going to tell you so much more about the history of what is essentially a group of old stones. I’ve got no problem with cafes, either – I like a good cup of tea after a visit and don’t mind if they want to make a few bob to help preserve the site. »

In the heritage and art business it’s all about making attractions « sustainable ».

Getting the shop and cafe right at an attraction is a win-win situation, says Jane Temperley from the Association for Cultural Enterprises. « Sure it is about generating income – everyone is looking at how to make their sites more sustainable. But research says visitors enjoy cafes and shops, happy visitors spend more and tend to become repeat visitors or members, which generates more income. »

... with a shop selling books, local crafts and chutneys

… with a shop selling books, local crafts and chutneys

About 80% of visitors to Wisley are RHS members so they come back to visit time and time again. Thirty-two staff work in the Wisley Shop and 60 staff work in the cafes and restaurants – that’s over 25% of the total site staff of 350.

And the staff at attraction are at pains to point out that the food has got better and better. Laurent Trenga is the chef responsible for the planning of menus at Wisley. He points out that a burger and chips at Wisley is no ordinary burger and chips. « Our burger is made from locally sourced quality pork and apples grown in our own orchards, even the bun is made fresh on site. »

The plants are rather nice too.

By Alison Feeney-Hart

BBC News Magazine

Source : SMG

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Atlas de l’influence française au XXIe siècle

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L’Institut français et les éditions Robert Laffont publient l’Atlas de l’influence française au XXIe siècle. 55 personnalités du monde diplomatique, de la recherche ou de la culture ont apporté leur contribution à cet ouvrage de géopolitique qui comprend 48 cartes.

Conduire, dans un monde devenu multipolaire, une politique d’influence ambitieuse et cohérente suppose de comprendre les ressorts et les voies de la circulation des idées, des œuvres et des hommes. C’est à ce défi lancé à la diplomatie française, comme à tous ceux dont l’activité contribue au rôle international de la France, qu’entend répondre l’Atlas de l’influence française au XXIe siècle, dirigé par Michel Foucher.

Initiée par le ministère des Affaires étrangères et l’Institut français dans le sillage du colloque « Diplomatie française – un atout pour la France dans un monde en mouvement », organisé en 2011 au Collège de France, la réalisation de cette somme ambitieuse a mobilisé le réseau diplomatique, des spécialistes et des experts, conviés à recueillir de nombreuses données et à contribuer directement à sa rédaction.

Du cinéma à l’enseignement, de la gastronomie aux entreprises et aux grands groupes, de la coopération scientifique aux Français établis hors de l’Hexagone, 48 cartes dressent le tableau d’une influence dont les registres et les relais sont autant de leviers pour donner à la France toute sa place dans la mondialisation.

Présenté en avant-première lors de la XXIe conférence des ambassadeurs en août 2013, l’Atlas sera diffusé par l’Institut français au sein du réseau diplomatique et culturel.

Une version numérique, actuellement en préparation, sera disponible d’ici quelques mois.

Atlas de l’influence française au XXIe siècle, sous la direction de Michel Foucher, co-édition Robert Laffont / Institut français, 2013, 179 p.

Les auteurs

Michel Foucher est géographe, diplomate et grand voyageur. Professeur à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, il est notamment l’auteur du classique Fronts et frontières, un tour du monde géopolitique (Fayard), de La République européenne (Belin) et dernièrement de l’atlas La Bataille des cartes (François Bourin).

Pascal Orcier, cartographe, est normalien, agrégé et docteur en géographie. Il enseigne à l’université Jean-Moulin-Lyon-III.

Sommaire

Introduction : Puissance et influence, repère et référence

Partie 1 : Les fondamentaux de l’influence

Partie 2 : Style, savoir-faire et coopérations

Partie 3 : Culture, idées et savoirs

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Call for papers : « Resilient territories: innovation and creativity for new modes of regional development »

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Faculty of Economics, University of Algarve, Faro(Portugal), 29th November 2013. Call for papers : « Resilient territories: innovation and creativity for new modes of regional development ».

 

Background

In a context of economic turbulence, resilient territories gained relevance for academics, planners and decision makers. Resilience can be understood as a non-equilibrium characteristic that facilitates a socio-economic system to recover from a negative impact by re-entering a former trajectory or by adapting a new trajectory that successfully deals with the external pressures. Resilience is also connected but not fully integrated in literature with more stabilized notions, such as innovation and creativity. The International Workshop in “Resilient territories” invites senior and early stage researchers, but also practioners, working in these topics, to debate the research and policy-making agenda, in a transdisciplinary perspective, for this particular field of innovation studies and regional science.

Economic Turbulence and Resilience

Europe is in a delicate situation. Contrasts of growing competitiveness and the lack of capacity to answer challenges from the recent economic turbulence in particular regions and countries created a sense of urgency to act on member-states cohesion.
One justification for this diversity within European Union regard the capacity to adapt to external shocks, to resist from negative impacts or to evolve to new socio-technical regimes, characteristics being studied in the last years by regional scientists to understand the set of dynamic conditions that create a more or less resilient territory. Resilience was thus a notion that was adapted from the study of ecological systems and other fields to the understanding of geographically embedded socio-economic systems. Resilience is often a characteristic connected to a threshold of socio-economic variety and specialization that facilitates a smooth adaptation for challenges. With the recent crisis, some regions have been dealing with this concept trying to guarantee by planning the adequate conditions for resilience.

Innovation


Innovation was a central European Union’s policy flagship that was also very influential in the last decades in science and technology studies. In particular, Innovation systems have been used as a framework to develop and implement policies in transnational, national, regional, local, and even sectoral contexts. An innovation system focuses a specific area or sector, where a group of actors are interconnected with the goal to innovate. The core of the system has the main function of innovation but has also a broader contribution for the growth and development. In this way, when analysing the innovation system it is important to understand actors and linkages that are directly connected to science, technology and innovation infrastructure, but also to understand the institutional architecture and a vast group of building blocks that are in the centre of the socio-economic profile of the region or state, providing the range of possibilities for adaptation and evolution.

Creativity

Contributions on the role of creativity in regional development have increased since 2002 Richard Florida’s best-selling book ‘The Rise of the Creative Class’ gained media and city planners attention. The ‘creative class thesis’ argues that the basis for territorial advantage is talent, and to enhance economic growth, places should develop, attract and retain creative people who can stimulate knowledge, technology and innovation, and thus, resilience. Creative people can be defined as a new emerging collective, the creative class. Fundamental to talent attraction and retention is the place quality, combining factors such as openness, diversity, street culture and environmental quality. Creative class members prefer places that are tolerant, diverse and open to new ideas. The place provides an eco-system in which diverse forms of creativity can root and flourish. The existence of culture and leisure that support particular lifestyles provides incentives for the location of people who like this quotidian. These factors, more or less intangible, structure institutions and an environment of ‘cosmopolitanism’ that influences the locational decision of talent.

Topics

  1. Theoretical contributions towards the integration of resilience, innovation, creativity and/or other relevant regional science branches
  2. Empirical studies focusing the conditions for resilient territories
  3. Smart specialization connections with creativity and innovation
  4. Impacts of talent and human capital in regional development
  5. Articulation of related variety and resilience
  6. Different forms of cosmopolitanism in innovation, creativity and resilience
  7. Clustering dynamics, and resilience
  8. Maritime economy and niches of excellence
  9. Comparative studies on institutional factors that shape resilience
  10. RIS3 instruments focused in innovation and creativity
  11. Policies implemented in resilient territories

Expected contributions of the conference

The conference intends to contribute for the definition and advancing of the scientific agenda in the topics of resilience, innovation and regional creativity. The stabilization of this agenda and the informed discussion about different conceptualizations is crucial for the alignment and engagement of the scientific community in the study of these crucial topics. The conference is also focused in informing policy and decision-makers, in different levels of action, about the advancements of conceptualization in these domains. This may have relevant impacts in the process of planning, designing new policy measures and instruments, specifically for the implementation of Research and Innovation Strategies for Smart Specialisation (RIS 3), that can help the construction of more resilient territories in Europe. 
This workshop also integrates a focus group discussion about “Human Capital and Related Variety in the Maritime Economy” developed by HARVEST Atlantic – Harnessing all resources valuable to economies of seaside territories on the Atlantic, project co-financed by the European cooperation program INTERREG Atlantic Area, through the European Regional Development Fund (ERDF).

Some information are attached below but more can be found on the conference website http://www.apdr.pt/evento_19/index.html

 

Including details of the Call for Papers http://www.apdr.pt/evento_19/papers.html

 

Any question please get in touch with local organisers: http://www.apdr.pt/evento_19/contacts.html

Source : Dr. Roberta Comunian, Department for Culture, Media and Creative Industries, King’s College London.

Dr. Roberta Comunian also published on CEG :

 

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European Idea Competition: Innovative Ideas for Cultural and Creative Sectors in Europe

@diversityThe @diversity Idea Competition is seeking 15 of the most original and innovative ideas for cultural projects that make use of Information and Communication Technologies (ICT) to finance, produce, make available, disseminate and/or extract value from cultural contents. The ambition is to create an open laboratory to test new approaches dealing with cultural content for innovation and digital sharing. The aim is to explore new business models fostering the cultural diversity in Europe. The @diversity Idea Competition is open to every citizen in the European Union. You can apply either as an individual or as an organisation (for profit or non-profit), as long as you are, or your organisation is, established in one of the EU Member States.

Hand in your idea, convince the jury and win the @diversity Idea Award in Brussels. Together, through coaching and pitching, the winning ideas will be developed into business models that will shape the future of the European cultural and creative sectors.

If you and your team are 18-25 years old, you are given the unique opportunity to compete for the Young Culture Award in the @Diversity Idea Competition. The deadline is 19 August 2013.

For more information, please contact: The @diversity team, Derfflingerstr. 18, 10785 Berlin, Germany, tel.: +49 30 488 28 85 64, fax: +49 30 690 88 38 6; e-mail: info@at-diversity.eu; www.at-diversity.eu

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Quelles seront les conséquences de la réglementation européenne pour le financement des services culturels ?

dba11acbe7La Nacre, avec la participation du TNP de Villeurbanne., organise une rencontre intitulée Quelles seront les conséquences de la réglementation européenne pour le financement des services culturels ? Etat des lieux et perspectives, le 12 septembre, de 9h à 12h30, salle Jean Bouise au Petit Théâtre du TNP de Villeurbanne (Rhône).

Malgré la réaffirmation du caractère spécifique de la culture par la convention de l’Unesco et dans la négociation actuelle de l’ouverture d’un marché libre UE/EUA, le droit communautaire considère que les opérateurs culturels sont opérateurs économiques au sein du marché commun. Ce droit vient très récemment de connaître de nouvelles orientations susceptibles d’impacter le secteur culturel, concernant les conditions dans lesquelles les pouvoirs publics nationaux et locaux, peuvent accorder des compensations pour la fourniture de SIEG (« paquet Almunia-Barnier »). 
La NACRE propose d’y voir plus clair entre « services d’intérêt général », « services d’intérêt économique général », et sur les incidences de l’entrée en vigueur en 2014, après celle du « paquet Almunia », des nouvelles directives Marchés publics et concessions sur la relation entretenue entre les collectivités publiques et les opérateurs culturels publics, sous délégation, ou associatifs et privés.

L’inscription se fait en ligne.

Contact : NACRe Rhône-Alpes, 33, cours de la Liberté, 69003 Lyon (04 26 20 55 55 – www.la-nacre.org/services/contact/ )

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Measuring Museum Impacts

LEM

The publication contains the results of the research undertaken by the European funded project ‘The Learning Museum’, on the subject of impact evaluation in museums. The aim is to provide a general overview on the main issues concerning the different kinds of impact evaluation in the museum sector – economic, educational, social, relational, environmental – but also practical information and guidelines.

Year: 2013
City:
  Bologna
Publisher:
 IBC – Istituto Beni Culturali
ISBN/ISSN:
 9788897281115
Author: Bollo, Alessandro

To find out more about the author of this publication, see his ConnectCP profile at: www.connectcp.org/AlessandroBollo

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Looking for social improvement through arts and culture

conaculta1

Mexico’s Consejo Nacional para las Artes y la Cultura (Conaculta) presented today the pilot summer program, ‘Social Transformation through Arts and Culture’, which aims at lowering crime in 57 localities that account for 40% of the country’s violence.

During a press conference that took place at Palacio de Bellas Artes, Conaculta’s President, Rafael Tovar y de Teresa, stated that starting from today and until the 31st of August, 200 cultural actions will take place in 100 municipalities of 25 states, that will enable a diagnosis that act as the basis for the development of a strategy for cultural programmes with social impact.

According the Tovar y de Teresa, the cultural program will encompass different artistic areas (music, theatre, visual arts, cultural caravans, workshops, etc) and will be the first of its kind. Implementing the cultural program will allow for firm conclusions about the program to be reached, rather than making up assumptions about its capacity to prevent crime.“The idea is to reconstruct the insecurity and anti-social behavior found in these communities, using culture as a way to improve the quality of leisure time and to reinforce the identity and self-esteem of young people.”

According to the organizers of the program, this initiative is a result of the first line of action of the Programa Nacional para la Prevención Social de la Violencia y la Delincuencia (National Program for the Social Prevention of Violence and Crime), announced by President Enrique Peña Nieto on the 1st of December 2012, which gave a central role to arts and culture.

Source : Conaculta.

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Louvre-Lens, l’étude qui manquait !

La Chambre de Commerce et d’Industrie Artois a récemment lancé un appel d’offre important. Son objet, Mission d’étude dans le cadre d’un Contrat d’Etudes Prospectives (C.E.P.) « Tourisme » consécutif à l’implantation du Musée Louvre-Lens, est au cœur des préoccupations de bien des territoires qui parmi les leviers de leur développement, de leur rayonnement et de leur attractivité, ont misé ou souhaitent miser sur un équipement culturel majeur.

Mais en prenant connaissance du cahier des charges, c’est une étrange impression qui saisit le lecteur, un mélange troublant de soulagement et de stupeur.

En effet, on a d’abord des raisons de s’enthousiasmer car la description du contexte de cet appel d’offres commence par poser de façon évidente et attendue :

  • la volonté forte de décentralisation et de démocratisation culturelles de l’Etat comme un levier de développement du territoire de l’ex-bassin minier,
  • le franc succès qu’a été l’ouverture du Louvre-Lens dans ses retombées médiatiques, le niveau de sa fréquentation, le sentiment de fierté des Lensois,
  • le choix d’implantation de cette institution culturelle de renommée mondiale dans une zone où une réelle dynamique économique est enclenchée depuis une vingtaine d’années,
  • cette vitalité qui produit un effet particulièrement positif sur l’économie du bassin Lens-Hénin…

Très vite (dès le 4ème paragraphe), la présentation prend le soin de ne pas occulter d’autres aspects de la réalité locale : c’est le constat qu’une part importante de la population « est encore à l’écart du développement humain avec un chômage élevé et un manque de formation et de ressources », la grande précarité économique, la faiblesse du revenu net imposable moyen annuel par foyer fiscal.

C’est ensuite le pari qu’en renforçant la place de la culture dans l’économie locale en voulant faire du territoire autour du Louvre-Lens une destination touristique à part entière, les activités présentielles (non délocalisables) « ne pourront que croître ».

L’échelon local ne peut pas se priver d’une clientèle supplémentaire estimée à 700 000 personnes minimum par an. Tout en reconnaissant que l’offre de touristique d’agrément reste à développer, la CCI Artois considère à juste titre que le musée ne pourra radicalement changer la donne que « si et seulement si » les acteurs locaux parviennent à transformer les visiteurs du Louvre en découvreurs du territoire et à leur fournir les services correspondant à leurs attentes.

La présentation du contexte poursuit en expliquant que les institutions et équipements culturels et touristiques en mesure de fixer les publics du Louvre et de les retenir sur le territoire sont aujourd’hui plus adaptés à l’accueil de populations locales qu’à l’accueil de clientèles extérieures et que les commerçants, comme les prestataires de services publics et privés devront s’adapter aux demandes particulières des touristes s’ils veulent obtenir des retombées économiques de leur venue.

L’ampleur et le niveau des évolutions à envisager sont donc considérables mais ces évolutions sont à la hauteur du défi lancé il y a plus de dix ans maintenant.

Avec le récent classement de l’ex-bassin minier au patrimoine mondial de l’Unesco, tous les ingrédients sont réunis pour construire une nouvelle destination internationale d’agrément, en tout cas, cette volonté est clairement exprimée.

C’est là que les choses deviennent intéressantes car le cahier des charges évoque ensuite les tentatives de mise en ordre de marche des acteurs pour la construction d’un écosystème territorial qui soit en capacité de répondre à tous ces enjeux :

  • mobilisation des villes pour repenser et améliorer les espaces publics et commerciaux
  • plans de circulation, parkings, aires de déambulation
  • valorisation du patrimoine architectural
  • outils d’information, de sensibilisation et d’accueil des clientèles étrangères
  • regroupement des offices de tourisme et mise en place de toute l’ingénierie touristique nécessaire, sous la houlette de la Mission Louvre-Lens Tourisme
  • sollicitation de chercheurs de tendance et de designers de renommée internationale, de talentueux concepteurs d’événementiels, de spécialistes de l’@tourisme, de cabinets imaginatifs pour élaborer le concept de destination touristique…

On se dit, parfait, ils ont tout prévu.

Le texte se poursuit en expliquant que tout comme Le Louvre à Lens a choisi d’être le « Louvre autrement » pour innover et expérimenter de nouvelles pratiques en matière de diffusion culturelle, le territoire a souhaité initier un « tourisme autrement » en faisant des habitants ses principaux acteurs et en les mettant au cœur du développement, reconnaissant ainsi que l’appropriation par la population du Louvre et de la fréquentation touristique qu’il engendrera est la condition sine qua non pour réussir l’ancrage de ce grand équipement sur le territoire et pour que les habitants et les visiteurs s’enrichissent mutuellement.

Vers une vraie ingénierie touristique et de tourisme culturel ? il y a de quoi s’enthousiasmer.

Arrive ensuite l’énumération par le menu des études conduites ces dernières années et qui ont notamment traité des implications touristiques du projet du Louvre-Lens :

  • Le Louvre à Lens : Impacts et stratégies territoriales par ECODEV – 2006
  • Etude INSEE sur « Le Louvre à Lens : un défi culturel, sociétal, économique et urbain », collection Profils n°110 – septembre 2012
  • L’hébergement touristique dans l’Aire Métropolitaine de Lille Agence de développement et d’urbanisme de Lille Métropole –  Etat des lieux 2006
  • Etude de l’appropriation du projet Louvre-Lens par les habitants et visiteurs, Etude des publics potentiels du futur Louvre-Lens  par Public & Culture – 2006, mise à jour en 2012
  • Etude sur les pratiques culturelles et sur les comportements touristiques  des clientèles européennes et enquête sur leur perception du Bassin Minier par Ipsos – 2011
  • Etude sur les valeurs identitaires du Lensois  par Nicaya – 2011
  • Etude sur le positionnement touristique de la destination à créer par Trend Union-Studio Edelkoort – 2012
  • Etude INSEE sur « Le tourisme en Nord – Pas-de-Calais : un secteur porteur d’emplois », collection Profils n° 126

On se dit, tout est prêt.

Et c’est là qu’on ne comprend plus. Tout l’objet de cet appel d’offre de la CCI Artois vise à se soucier de ce qui semble avoir été jusqu’à présent laissé en friche. L’étude a pour objectif la recherche de l’adéquation entre qualifications de la population et l’adaptation aux nouveaux enjeux professionnels en place désormais.

Comment dans ces conditions imaginer donner corps à cette volonté de faire « autrement » si on ne s’en est pas vraiment soucié avant ?

La CCI Artois est courageuse. Enfin un acteur qui se pose dans son cahier des charges les questions qui auraient dû être déjà réglées depuis longtemps :

  • « Quel sera l’impact réel du Louvre sur le développement économique du territoire ?
  • Dans quelle mesure les habitants peuvent-ils y contribuer ?
  • Quelles pourraient être les évolutions du marché du travail imputables à l’implantation du Louvre-Lens, celles-ci pourraient-elles mettre en évidence l’émergence d’activités induites ?
  • Les formations dispensées actuellement sont-elles adaptées ?
  • Quels seraient les impacts sur les besoins en compétences ? »

Comment a-t-on pu en arriver là pour se poser si tardivement ces questions pourtant si essentielles ? Il n’est peut-être pas trop tard mais le constat est affligeant et donne hélas du grain à moudre à tous les populismes dénonçant le gaspillage de l’argent public, le mille-feuille admininistratif, la technostructure, les élus trop soucieux de leur propre mandat et l’Etat déconnecté et désengagé des territoires…

Alors que depuis des années on nous dit partout que la culture est un levier pour le développement territorial, qu’elle contribue à l’attractivité et au rayonnement des territoires, qu’elle n’est pas qu’un supplément d’âme, qu’elle fait du lien social, etc. on pourrait légitiment penser que des projets comme le Louvre-Lens permettent d’établir des principes d’action et d’organisation entre les acteurs, voire des modèles et/ou des modélisations pertinentes et surtout suffisamment efficaces pour se soucier de ces questions plus tôt.

Apparemment non.

Les CCI sont des acteurs qu’il ne faut pas que solliciter en bout de chaîne, au contraire. Elles participent d’un principe de réalité qui manque parfois à bien des projets, même les meilleurs.

Bon nombre de projets gagneraient à être pensés en amont avec les consulaires si on veut vraiment faire en sorte qu’investissements et équipements culturels soient aussi une réussite sur ces aspects. C’est d’ailleurs sur une partie de ces aspects que repose la soutenabilité de ces mêmes projets.

La culture n’est pas un secteur replié sur lui-même, elle est (et l’a toujours été) connectée à bien des domaines des activités humaines. Les cloisonnements sont aujourd’hui particulièrement préjudiciables, surtout lorsque le tourisme, le développement économique et l’emploi sont concernés. Il faut faire le pari que cette étude de la CCI Artois sera entendue avec attention et surtout suivie d’effets car, maintenant que le Louvre-Lens est ouvert, c’est une nouvelle ère qui commence. Reste à savoir si les conditions seront réunies pour un effet positif durable. Cette étude est clairement là pour dire qu’il est temps de s’en soucier, vraiment, car c’est un ingrédient essentiel pour la réussite du Louvre-Lens pour le territoire.

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The Official Norwegian Report on cultural policy

DEP_symbolThe Official Norwegian Report on cultural policy (NOU 2013:4) was compiled by a committee appointed by the Government in spring 2011 to review Norwegian cultural policy since 2005. The committee presented its report, Cultural Policy 2014, on 4 March 2013. In the report the committee assessed the relevance of the national cultural policy objectives and reviewed and evaluated the policy measures and instruments implemented at the central and local government levels during the period since 2005. It also identified today’s most important cultural challenges and on this basis made proposals for a new cultural policy.

You can download this repot here.

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Creative Broward 2020 : a plan for cultural and economic development in Broward County

The Cultural+Planning Group has been selected by Broward County to craft a 10-year Community Cultural Plan that examines diversity connected to Creative Economy, Cultural Tourism and Public Art and Design, and provides a comprehensive needs assessment, vision, draft legislation, policy framework, recommendations, strategies, funding requirements, funding sources, evaluation instrument, and benchmarks.

The vision of the Creative Broward 2020 plan is integrating cultural and economic development throughout Broward County, and based on the understanding that culture is a local resource and an economic asset, the plan draws on the unique diversity of its residents in the upcoming decade.

Here is the final report: 


More information here.

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A manifesto for the creative economy

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The UK’s creative economy is one of its great national strengths, historically deeply rooted and accounting for around one-tenth of the whole economy. It provides jobs for 2.5 million people – more than in financial services, advanced manufacturing or construction – and in recent years, this creative workforce has grown four times faster than the workforce as a whole.

But behind this success lies much disruption and business uncertainty, associated with digital technologies. Previously profitable business models have been swept away, young companies from outside the UK have dominated new internet markets, and some UK creative businesses have struggled to compete.

UK policymakers too have failed to keep pace with developments in North America and parts of Asia. But it is not too late to refresh tired policies. This manifesto sets out our 10-point plan to bolster one of the UK’s fastest growing sectors.

You can download the manifesto for the creative economy here.

Source : NESTA

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How to demonstrate the value of public investment in arts and culture

Photographie : Dan Chung

Photographie : Dan Chung

Supporting our role as an advocate for the value of arts and culture, Arts Council England has refreshed its advocacy toolkit for the sector. The new toolkit contains updated advice and guidance on how to raise awareness and demonstrate the value of public investment in arts and culture. This presentation can be shared and downloaded for use in your own presentations and meetings.

For more information visit www.artscouncil.org.uk/culturematters

Inside you will find: 
• a series key facts and statistics infographics on: investment; economy, employment and audience which can be shared in social media 
• advice on the government agenda and how to make our case effectively to local and national politicians to align with their broader objectives 
• advice on relationship building with MPs and media 
• advice on how organisations can create your own ‘public value’ web pages

To access the toolkit, see the Arts Council of England website or go directly to the publication on the slideshare website.

Source : Arts Council of England.

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La Culture comme promesse d’une métropole citoyenne

31mai

Le 31 mai prochain, l’Association des directeurs des affaires culturelles d’Ile de France et la Fédération nationale des associations de directeurs des affaires culturelles (ASDAC et FNADAC) proposent une journée de conférence sur le thème : « La Culture comme promesse d’une métropole citoyenne », en partenariat avec la Communauté d’agglomération de Plaine Commune, le Ministère et ARCADI.

Cette journée de conférence préfigure les Assises Nationales des Directeurs des Affaires Culturelles qui se tiendront en mai 2014.

Elle a pour objet de croiser les regards des différents protagonistes de la réflexion sur la métropole,  élus, administrations territoriales, urbanistes, chercheurs et professionnels de la culture sur des questions peu débattues et essentielles :

  • Quelle intégration de la dimension culturelle dans le projet urbain ?
  • Quelle articulation avec les modèles économiques marchands, dans un domaine construit autour des notions d’émancipation du citoyen et porté par les droits culturels ?

Ces problématiques seront développées lors de 4 tables rondes :

  • Quelles modalités pour passer d’une approche culturelle « ville-centre / banlieues » à l’organisation d’une métropole multipolaire ?
  • Comment garantir l’équilibre entre développement urbain et « service public de la culture », entre droits culturels et ville créative ?
  • Quel écosystème inventer entre acteurs publics et acteurs privés de la culture ?
  • Comment État, élus et professionnels de la culture peuvent-ils défendre la notion de « service économique d’intérêt général » auprès des instances européennes ?

Pour vous inscrire, il vous suffit d’adresser un mail avec votre nom et vos coordonnées en cliquant ici.

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International Touring Exhibitions: Toward a Profitable Business Model ?

A l’ère des coupes budgétaires, du retrait étatique de l’espace culturel, de l’augmentation des coûts de production, il apparaît comme essentiel pour le monde des arts d’intégrer les problématiques économiques aux modèles de développement. Dans chaque pays occidental, il est demandé aux organisations muséales de faire preuve de toujours plus d’imagination pour réduire la fonction de coût total tout en permettant une diffusion plus large des œuvres, une étude plus précise des collections et un choix plus divers des activités.

C’est une des nombreuses raisons qui poussent les institutions muséales à s’internationaliser et à notamment proposer leurs expositions d’art sur un “marché” international. L’étude International Touring Exhibitions: Toward a Profitable Business Model ? publiée en mars 2013 dans “The Journal of Arts Management, Law, and Society”, a pour objectif de justifier l’assertion suivante : l’internationalisation des expositions crée une distorsion de la structure des coûts. Les expositions d’art internationales itinérantes sont des expositions où les œuvres d’art sont exposées dans un certain nombre d’institutions patrimoniales à travers le monde pendant une période temps déterminée, où elles rencontrent un public. Dès lors, quels sont les coûts qui se retrouvent réduits grâce à l’internationalisation des collaborations dans le monde des expositions muséales ? Afin de déterminer si ces expositions engendrent des modèles économiques profitables, l’étude analyse et prend pour exemple deux expositions : « Matisse, Cézanne, Picasso . . . l’aventure des Stein” co-produite par la Réunion des Musées Nationaux – Grand Palais, le MOMA San Francisco et le Metropolitan Museum of Art à New York, et “Chefs d’oeuvres du Musée Picasso, Paris,” reçue dans des musées comme le Centro de Arte Reina Sofia à Madrid, l’Hermitage à Saint Petersburg, ou au Seattle Museum of Art.

La littérature étaye peu des sujets comme l’économie internationale des musées hormis quelques ouvrages des économistes Meier, Jackson, ou Throsby ou d’institutionnels comme Morley. Néanmoins, de nombreux institutionnels ont fait le choix de l’internationalisation des expositions en considérant les économies d’échelle et les profits engendrés comme des évidences, et ont choisi l’un des trois modèles d’internationalisation qui sont présentés et détaillés dans l’article : l’export, la coproduction et la coréalisation.

Ainsi, l’objectif de cet article est de démontrer l’existence réelle de ces économies d’échelles et l’influence positive de l’internationalisation des expositions sur la structure des coûts à l’aide de modèles économétriques identitaires. La généralisation de cette pratique permettrait en effet aux institutions productrices de générer davantage de ressources propres avec un modèle d’affaire qui privilégie la mutualisation des dépenses et aux institutions receveuses de réduire les coûts de production des expositions. Il existe bien évidemment des limites à ce modèle d’internationalisation, dont, en premier lieu, la diversité culturelle, ou l’impossibilité de voir prêter indéfiniment des oeuvres d’art.

Voir l’article en ligne : http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/10632921.2013.767761

A propos de l’auteur

Rebecca Amsellem est doctorante à l’Université Paris I – Sorbonne en économie de la culture et vient de créer une entreprise dédiée à l’internationalisation des projets culturels. Française et canadienne, elle est diplômée de Sciences Po Toulouse en “Affaires internationales et stratégies d’entreprise” et de la Sorbonne en “économie et gestion des projets culturels”. 2010 à 2013, elle était chargée de mission au Forum d’Avignon, laboratoire d’idée à la culture et à l’économie où elle était notamment en charge du budget, des groupes de travail, de la communication, des publications et de la coordination générale de l’événement annuel.

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