Le Musée Van Gogh d’Amsterdam a soutenu un projet unique qui utilise la technologie d’impression 3D développée par Fujifilm, pour faire des reproductions quasi parfaites des oeuvres célèbres de Vincent Van Gogh.

The 3D replicas of Van Gogh’s work, including Wheatfield under Thunderclouds, above, are almost indistinguishable from the originals, say museum curators Photograph: © Van Gogh Museum Amsterdam
Richard Tackx, Directeur de Fujifilm:
« Il s’agit d’une technologie unique, un produit de très haute qualité. Ce n’est pas de l’art, c’est une reproduction, mais une reproduction tout à fait unique. Cela explique le prix relativement élevé, car c’est tout à fait unique et on peut faire seulement 260 reproductions par peinture originale. »
Le processus complexe de production ne permet que trois reproductions par jour. Chaque œuvre d’art coûte 25.000 euros, même si on pense que les prix pourraient baisser à l’avenir. Cependant, cela reste beaucoup moins cher que les 82,5 millions qu’un homme d’affaires japonais déboursé en 1990 pour un original de Van Gogh.
Axel Rueger, Conservateur du Musée Van Gogh:
« Grâce à un laser numérique, vous capturez la texture de la surface de la peinture, vous la reproduisez, puis vous imprimez l’image à partir d’un fichier numérique de haute qualité. L’astuce consiste à obtenir un assemblage absolument parfait, tout doit être parfait, au nanomètre près. »
Jusqu’à présent, cinq des plus belles œuvres d’art de Van Gogh ont maintenant reçu le traitement 3D, dont « Les Tournesols » et « La Récolte ».
Axel Rueger, Conservateur du Musée Van Gogh:
« La nouveauté, c’est que la surface réelle de la peinture est également reproduite. La manière de peindre de Van Gogh fait que la texture de ses tableaux est très riche. Vous pouvez donc obtenir pour la première fois, une reproduction vraiment précise, qui retranscrit la texture de surface très complexe et intéressante des peintures de Van Gogh. C’est vraiment une nouvelle génération de reproductions d’œuvres d’art.«
Comme beaucoup d’institutions artistiques touchées par les compressions budgétaires du gouvernement, le Musée Van Gogh se tourne vers le secteur privé pour le financement. Le musée espère lever des dizaines de millions d’euros en vendant les répliques 3D à des acheteurs tels que les hôtels de luxe et les casinos, afin de financer de nouvelles recherches et une rénovation.
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