Cultural Engineering Group

Services & Ressources en ingénierie culturelle

Transdigital

Transdigital entend stimuler des collaborations innovantes dans une optique de long terme entre les régions de la Flandre Orientale et la Flandre Occidentale, la Wallonie et la Région Nord en France. L’objectif de cette plateforme est aussi de renforcer la visibilité et l’échange des connaissances et de construire un réseau structurel entre les artistes, les chercheurs et le secteur technologique.

Les buts de Transdigital:

  • Stimulation de l’innovation : dynamisation de la recherche, de l’innovation et de la création artistique dans l’espace interreg, autour de Lille-Tourcoing /Gand / Mons-Maubeuge, de centres de recherche, d’entreprises technologiques et de projets artistiques et culturels
  •   Améliorer la visibilité : améliorer la visibilité et l’image internationale de la zone dans le domaine des nouvelles technologies, dans le cadre de centres recherches, d’entreprises innovantes ou encore de projets artistiques singuliers.
  • Créer des resaux : créer une structure de rencontre pour des partenaires actifs dans le domaine de la recherche, des nouvelles technologies et de la créativité artistique dans les trois régions.

Initiative de tout premier plan dans le domaine de la coopération transfrontalière, Transdigital est un projet qui répond à des attentes fortes, exprimées depuis longtemps de part et d’autre. Il y a un moment déjà en effet que des tentatives avaient été initiées et la dernière en date avait été amorcée par la Ville de Lille dans le cadre d’un atelier des rencontres NET organisées par Digiport (acteur incontournable sur le territoire),  présentée sous le nom de « Digitations ».

Co-financée dans le cadre d’Interreg IV, l’initiative semble avoir atteint le niveau nécessaire de maturité et de convergence entre les partenaires. Pour en prendre la mesure, le premier Transdigital meeting se tiendra le mardi 4 novembre 2008 à partir de 15h00 au Centre d’art du Vooruit à Gand (BE). Au programme :

*15:00 – 15:30: présentation officielle de Transdigital

*15:30 – 19:30 : rencontre avec les partenaires (TechnocITé & Le Manège – Mons / Maubeuge, Le Fresnoy. Studio national des arts contemporains – Tourcoing, Latitudes Contemporaines – Lille en Kc Vooruit – Gent i.s.m. IBBT – Flandre, Kc Buda – Kortrijk, Numediart – Wallonie en Digiport – Nord-Pas-de-Calais);

Une restauration et des rafraichissements seront proposés +

Démos des projets en continu : Numediart (Wallonie) / Digiport (Nord-Pas-de-Calais) / ART&D (IBBT, Flandre).

*20:00 : présentation de la performance O_Rex 1.3 par Crew / Eric Joris

Vous trouverez plus d’informations à partir du 27 octobre sur Transdigitalweb et Transdigitalweb.blogspot.com.

Pour s’inscrire : contactez avant le 30 octobre Caroline Van Peteghem, caroline@vooruit.be ou tél +32 9 267 28 88 et confirmez votre présence à 15:00. Vous pouvez également réserver 1 / 2 places pour la présentation de Crew à 20:00. Le programme détaillé vous sera envoyé après l’inscription.

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Culture Action Europe

La conférence 2008 de Culture Action Europe (nouveau nom du Forum européen pour les arts et le patrimoine) sera accueillie, du 23 au 25 octobre, par deux lieux privilégiés de la scène culturelle marseillaise, la Friche la Belle de Mai et Lieux Publics, et par le conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur.

La conférence se penchera sur deux thèmes principaux : la culture dans les relations extérieures de l’Union européenne et le rôle de la société civile dans l’élaboration des politiques culturelles européennes.

Elle est plus particulièrement destinée aux artistes et opérateurs culturels souhaitant développer leurs connaissances et contacts sur la coopération et les politiques culturelles européennes.

Pour en savoir plus sur le contenu des débats, sur le déroulé des journées de travail… et pour vous inscrire, le site dédié sera mis à jour régulièrement.

Contact : Scène Ouverte , c/o Culture Action Europe, 10, rue de la Science, B-1000 Bruxelles (+32 2 534 40 02 – marseille2008@cultureactioneurope.orgwww.cultureactioneurope.org)

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L’AEDI à Beaubourg

Dans le cadre de la Présidence française de l’Union européenne (PFUE), le colloque « Nouvelles perspectives du dialogue interculturel en Europe » ,  point d’orgue de 2008 Année européenne du dialogue interculturel (AEDI), se tiendra au Centre Georges Pompidou, du 17 au 19 novembre. Les inscriptions sont ouvertes.

L’Année européenne du dialogue interculturel a suscité dans les vingt-sept pays membres de l’Union européenne un intérêt très important qui s’est concrétisé par un approfondissement des réflexions, une forte dynamique d’initiatives et d’actions des pouvoirs publics, des réseaux professionnels, de la société civile, dans différents domaines : culture et communication, éducation et formation, cohésion sociale, relations avec les pays tiers.

Le colloque doit permettre de rendre compte de la richesse des projets conduits et de capitaliser les réalisations pertinentes. I l s’agit aussi de débattre et mettre en perspective les enseignements tirés de l’action pour inscrire durablement la promotion du dialogue interculturel dans les politiques publiques de l’Union européenne, mais également dans les politiques des États membres et des collectivités territoriales.

Le pré-programme (au 13 octobre) est téléchargeable à partir du site AEDI, en versions française et anglaise.

Pour s’inscrire, suivre la procédure décrite dans la rubrique Presse et accréditation du site PFUE.

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USA, arts et globalisation

Un article récemment paru dans la presse américaine rendait compte des impacts de la mondialisation sur le secteur et le marché des arts aux Etats-Unis. Il s’ajoute à la longue liste des articles parus cette année exprimant l’inquiétude des professionnels du pays face à la crise économique mondiale.

Thomas Friedman expliquait dans le New-York Times que « le monde est plat », employant cette formule pour décrire le phénomène résultant de la globalisation. En fait, il évoque l’augmentation de l’interdépendance entre les nations et les cultures partout sur la planète comme une réalité de la mondialisation ayant commencé à effacer les facteurs différenciant, créant une culture globale et sans frontières.

Même si l’image est séduisante, le monde n’est pas vraiment plat, du moins pas encore et pour les institutions artistiques, le terrain de jeu est de plus en plus incliné sans que l’on sache encore s’il penche pour le pire ou pour le meilleur. D’où un niveau d’anxiété plutôt élevé aux Etats-Unis.

Si, le directeur du Art Musuem de Phoenix, Jim Ballinger, déclarait il y a quelques semaines, que « le monde est en train de rétrécir », expliquant avec un certain enthousiasme (fort du succès de sa programmation) qu’il y a de plus en plus d’intérêt pour les arts et les artistes d’où qu’ils viennent, la situation actuelle n’en demeure pas moins fragile et particulièrement intéressante.

La globalisation du monde de l’art n’a certes rien de nouveau, c’est un fait cosmopolite en soit. Kevin Myers, un consultant en management des organisations culturelles, évoquait cet été que les arts et la culture ont toujours été des secteurs qui portent un regard sur le monde à une autre échelle. Les domaines artistiques étant au fond un « tout petit monde », ce caractère cosmopolite est un atout et nombreux sont ceux qui ne voient pas cela changer d’un point de vue structurel et géo-économique.

La globalisation signifie en effet aujourd’hui que l’Amérique du Sud, l’Asie, l’Australie et même l’Afrique (dans une certaine mesure) sont entrés dans la partie et modifient la donne. Dans le domaine de la musique classique par exemple, les villes australiennes comme Melbourne, Adélaïde et Sydney sont aujourd’hui l’objet de tous les regards. La compétition est devenue plus sophistiquée pour les métropoles culturelles de monde entier pour ouvrir les saisons culturelles et artistiques et donner à leur public ce qui se fait de mieux ici et ailleurs.

Les flux économiques qui en résultent modifient nos certitudes historiques sur les secteurs artistiques, certitudes basées notamment sur le fait que les collectionneurs d’art ont toujours été des occidentaux. Aujourd’hui ces derniers sont russes, chinois, coréens. Bénéficiant du boum de leur économie, ils constituent les collections majeures et c’est l’ensemble des secteurs du marché artistique qui gravit de manière significative les échelons de la hiérarchie mondiale.

Les musées ouvrent des « succursales » sur des territoires improbables par le passé, de l’Argentine à la Chine. Après s’être franchisé non sans un certain succès à Bilbao, le musée Guggenheim de New-York se déploie désormais à Guadalajara, Vilnius, Bucarest et Abu Dhabi. D’autres grands musées lui ont emboîté le pas, le Louvre notamment.

Si les artistes sont amenés à être très mobiles, mobilité encouragée par la rapidité des moyens de communication et la performance de la logistique internationale, ils ne vivent ni ne travaillent plus nécessairement dans les centres artistiques des grandes villes poids lourds du marché de l’art (New-York, Londres, Berlin).

Le revers de la médaille pour un pays comme les Etats-Unis oblige à une certaine souplesse, souplesse qui n’est visiblement pas facilitée par le problème du dollar.

Par exemple, les négociations pour accueillir aux Etats-Unis la dernière exposition sur Rembradt du Rijksmuseum d’Amsterdam. Entre le démarrage des négociations et la signature du contrat : + 30%. Auxquels s’ajoutent l’augmentation des coûts de location et de participation à l’ouverture (+30% également).

Récemment la photographe allemande Candida Höfer a exigé que le grand format qu’un musée américain souhaitait acheter soit payé en euros, l’artiste déclarant ne pas croire en l’économie américaine.

La dernière exposition de la sculpture « Upside Down, Inside Out » de Anish Kapoor a coûté 100 000 dollars supplémentaires car au moment de l’installer le dollar avait perdu 15% de sa valeur.

Ces augmentations de coût concernent également les polices d’assurances (les prix ont été multiplié par deux voire trois). Le tout rend extrêmement difficile l’ingénierie financière des projets, en particulier pour les musées.

Ces difficultés touchent également les arts vivants et plus particulièrement depuis les attentats du 11 septembre 2001. Il est beaucoup plus compliqué d’obtenir un visa pour les artistes étrangers. Pour les artistes européens et même pour les artistes canadiens, les visas doivent être demandés avec beaucoup d’anticipation, ils sont scrutés avec minutie, ils coûtent plus cher et requièrent plus de démarches administratives. De plus l’environnement et les règles changent très vite, rendant la situation parfois inextricable. Cette année, le nombre de pétitions déposées à l’INS a doublé et pour la première fois apparaissent des pétitions provenant d’organisations culturelles et d’institutions artistiques.

Si on ajoute à cela les nouvelles règles fédérales de retenue à la source qui n’arrangent pas les choses, certains ont le réflexe de réorienter leur programmation sur des artistes américains mais nombreux sont également ceux qui développent de nouvelles orientations.

Ces comportements ont essentiellement des conséquences pour l’Europe. En effet, lorsque les choix curatoriaux ne sont pas américano-américains, ils sont focalisés sur les nouveaux pays du marché de l’art. Lorsque des œuvres ou des performances américaines arrivent sur le sol européen les pertes en rétroconversion font aussi faire grise mine aux sponsors.  L’orchestre symphonique de Philadelphie par exemple vient d’annuler sa tournée européenne de l’été 2009, faute d’avoir trouvé un sponsoring capable de compenser les pertes prévues à la rétroconversion.

La valeur d’une œuvre étant par définition sa circulation sur le marché, la diffusion américaine à l’international tente d’occuper le marché asiatique en orientant sa stratégie en fonction de la curiosité et des goûts du public asiatique.

Parallèlement, en « important » des artistes et des œuvres d’Asie, les Etats-Unis créent indirectement un intérêt grandissant pour l’art comme expression de la culture occidentale et européenne. Le résultat est que les audiences et fréquentations asiatiques sont en constante progression. Les américains commencent donc à penser qu’il faut y voir plus qu’une compensation palliant les difficultés conjoncturelles (espérons qu’elles ne soient que conjoncturelles) avec l’Europe.

Les politiques artistiques se trouvent désormais à un important carrefour après des années d’anxiété exprimée parfois avec exagération populiste.

Il semble aujourd’hui que la valeur de la production d’excellence soit en passe d’être aussi plurielle dans son public que dans son haut niveau de qualité et pour les Etats-Unis, ce phénomène est passé d’une situation subie vis-à-vis de l’Europe à une situation saisie vis-à-vis de l’Asie. L’exemple de la situation américaine mérite que l’on s’interroge sur les politiques artistiques menées en Europe. Ce sera l’objet d’un prochain article de Cultural Engineering Group.

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Corée du Sud : un hub culturel interrégional en ligne de mire

A peine six mois après avoir pris la direction du ministère sud coréen de la Culture, des Sports et du Tourisme, Yu In-chon vient d’annoncer que la nouvelle administration va inciter à impulser un hub culturel de premier rang en créant et finançant des projets interrégionaux pour que la Corée du Sud affirme plus encore son statut de carrefour de l’Asie du Nord-Est. Ces projets doivent impérativement être mis en lien, interagir et contribuer au renforcement d’un rayonnement culturel à plus forte valeur ajoutée.

Le ministre a également confirmé ce que plusieurs études évoquaient depuis quelques temps à savoir la relocalisation du Musée d’Art Contemporain de Gwacheon (Gyeonggi, province de Séoul). Un des sites candidats est l’actuel centre de Commande de Sécurité et de Défense situé en plein centre de Séoul.

Mais si cette décision « centralisatrice » est justifiée par le souci de faciliter l’accès du public au musée et de favoriser son développement, le ministère vient d’engager une politique de décentralisation qui prendra effet dès l’année prochaine.

Son premier acte de décentralisation, le fonds de soutien à la création et aux arts hitherto pour qu’il déploie plus fortement son action en régions. Le ratio d’intervention entre les régions et la capitale sera considérablement modifié et rééquilibré en faveur des régions avec comme axe principal le développement culturel.

En ce qui concerne les établissements publics, le ministère se concentrera plus fortement désormais sur une politique qualitative en appuyant la création d’un dispositif permettant d’en faire de véritables « usines » créatives, dans un processus d’incubation de trois ans de l’excellence artistique sud coréenne (cette année le dispositif se concentrera sur la musique et la littérature). Ces trois années seront volontairement déconnectées du marché de l’art mais les performances artistiques feront l’objet d’une importante promotion de la part du ministère.

En effet, le ministère a entrepris un importante stratégie marketing pour promouvoir et valoriser le patrimoine coréen ainsi que pour impulser plus d’échanges culturels internationaux.

Cette politique est voulue dans l’esprit du « pragmatisme créatif » impulsé par le président Lee Myung-bak. Au-delà des considérations politiques, il apparaît que la mise en adéquation de la politique de décentralisation, d’une stratégie globale de soutien et de promotion, de la mise en place d’un hub culturel interrégional et du renforcement des échanges culturels témoigne d’une prise de conscience de la place tenue par la culture dans de nombreux domaines et territoires des économies du pays et plus largement de la région. Cette notion de hub territorial (qui est en fait interrégional, au sens continental du terme) fournit ainsi un vecteur et un levier de développement conjoint à la culture et au tourisme.

Les premiers résultats de cette nouvelle politique seront à étudier de près car si les quarante dernières années de l’histoire économique et politique du pays ont été particulièrement mouvementées et si la société a connu de nombreuses mutations, celle-ci a su conserver une relative stabilité. Cette stabilité est le fruit d’une coordination étroite entre l’Etat qui oriente et finance et la société privée, acteur final et décisif de la production dans tous les domaines.

Les accélérations qui viennent de s’engager malgré les secousses des multiples crises politiques depuis 1987 et des difficultés économiques (plus particulièrement depuis 2004) ont établi un contexte qui pourrait devenir plus vite qu’il n’y paraît assez similaire à celui que l’Europe connaît aujourd’hui.

Malgré tout, avec une telle stratégie et compte-tenu de l’état de la géopolitique régionale, la décentralisation culturelle sud coréenne pourrait bien engager une dynamique qui, si elle sait mettre en place les partenariats adéquats, renforcerait le rayonnement culturel la zone Asie du Nord-Est.

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LabforCulture

LabforCulture est un projet autonome créé en 2004 et hébergé par la Fondation européenne de la Culture (FEC) à Amsterdam. Lancé en été 2006, LabforCulture développe des approches, des outils et des technologies innovantes afin de renforcer, de stimuler et de faciliter la collaboration culturelle à travers les frontières géographiques, culturelles et imaginaires. Avec, et pour, les artistes, les organisations et les réseaux artistiques et culturels, les différents publics et professionnels de la culture dans 50 pays européens, LabforCulture offre une plateforme de coopération culturelle entre l’Europe et le reste du monde.

Le contenu de ce site, supervisé par un comité de rédaction alternatif constitué de personnes d’origines linguistique, géographique et culturelle différentes, est accessible en cinq langues : allemand, anglais, espagnol, français et polonais.

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