Cultural Engineering Group

Services & Ressources en ingénierie culturelle

Enjeux de la diversité culturelle

MCC-DEPSInscrite au fondement de la déclaration universelle de l’Unesco en 2001 puis reprise dans l’agenda européen, la diversité culturelle est une notion apparue dès la fin des années 1960, avec la reconnaissance des cultures indigènes des nations décolonisées. La présente contribution propose un parcours critique chronologique de la notion depuis son apparition dans la littérature académique économique et des sciences de la communication. Elle montre notamment comment, selon le contexte, l’argument de la diversité culturelle peut servir à la défense politique du protectionnisme culturel ou trouver sa force dans les bienfaits du libre-échange culturel.

Pour consulter le document, cliquez ici.

Source : Ministère de la Culture et de la Communication.

Nous recommandons également, en complément de ce document, l’excellent chapitre 6 à propos du Soft power dans l’ouvrage de Xavier Greffe et Sylvie Pflieger.

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Les pratiques numériques des jeunes

HCJLes documents de restitution des Rencontres sur les pratiques numériques des jeunes organisées les 2 et 3 juin derniers par le Ministère de la culture et de la communication (DDAI), le Haut commissaire à la jeunesse et la Délégation aux usages de l’Internet, en partenariat avec le CLEMI, le CIDJ, le CREPS Ile de France, l’OMNSH et la Cité des sciences et de l’industrie, sont désormais disponibles en cliquant ici.

Vous y trouverez des captations vidéo de toutes les interventions de la séance plénière du 2 juin, ainsi que des textes des chercheurs en téléchargement. Pour la journée du 3 juin, des comptes-rendus des 6 ateliers sont disponibles en téléchargement.

Source : Ministère de la Culture et de la Communication.

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L’avenir du livre

La 2ème conférence-débat du cycle Art, culture et société de la connaissance, organisé par l’Agence culturelle d’Alsace et le conseil régional, en partenariat avec l’Observatoire des politiques culturelles (OPC), aura lieu le 11 juin, de 9h à 12h30 à l’auditorium de la maison de Région, à Strasbourg (Bas-Rhin). Thème : Quelles pratiques culturelles à l’ère numérique ? L’avenir du livre et de la lecture à l’ère d’internet.


Le réseau internet favorise-t-il l’accès du plus grand nombre aux différentes formes de l’art et de la culture ? Quels usages culturels en ligne se dessinent ? Observe-t-on un cumul des pratiques numériques et des pratiques culturelles « traditionnelles » ou bien les premières se substituent-elles aux secondes ? Autant de questions que pose l’émergence de la numérisation et du multimédia dans le champ de l’art et de la culture. Le livre et la lecture n’échappent pas aux bouleversements introduits par cette révolution technologique. Le rapport au savoir mais aussi le statut du livre dans notre société sont ainsi questionnés.
Les intervenants de cette conférence sont : Olivier Donnat, chargé d’études au département des études, de la prospective et des statistiques du ministère de la Culture et de la Communication ; Michel Melot, ancien directeur de la Bibliothèque publique d’information du Centre Georges-Pompidou, ancien président du Conseil supérieur des bibliothèques ; Anne-Marie Bock, directrice de la bibliothèque départementale du Bas-Rhin.
Rappelons que ces conférences sont gratuites et s’adressent notamment à des élus, des professionnels de la culture, des acteurs de la société civile, des étudiants et des universitaires. La réservation, obligatoire, se fait auprès de l’Agence culturelle d’Alsace. Le bulletin d’inscription est en ligne.
La troisième, consacrée à Culture et société(s) de la connaissance : quels enjeux ? aura lieu le 8 octobre, mais nous vous en reparlerons.


Contact : Agence culturelle d’Alsace1, espace Gilbert Estève, BP 90025, 67601 Sélestat cedex (03 88 58 87 54 – www.culture-alsace.org )

Source : Ministère de la Culture et de la Communication.

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Lancement de la BMN

L’UNESCO et 32 institutions partenaires vont lancer au Siège de l’UNESCO, le 21 avril, la Bibliothèque numérique mondiale, un site internet qui propose un éventail unique de matériels culturels provenant de bibliothèques et d’archives d’un peu partout dans le monde. Le site offrira des manuscrits, des cartes, des livres rares, des films, des enregistrements sonores, des illustrations et photographies. L’accès à ces matériels sera libre et gratuit. Le lancement se déroulera lors d’une réception co-organisée par Koïchiro Matsuura, Directeur général de l’UNESCO, et James H. Billington, Directeur de la Bibliothèque du Congrès.

Les directeurs d’autres institutions partenaires participeront également à la présentation du projet aux ambassadeurs, ministres, délégués et invités, dans le cadre de la réunion semestrielle du Conseil exécutif de l’Organisation. 



Les médias sont invités à une conférence de presse pré-lancement qui se tiendra au Siège de l’UNESCO, à Paris, le 21 avril à 11h. 

James H. Billington a proposé la création de cette Bibliothèque numérique mondiale (BNM) à l’UNESCO en 2005, en soulignant qu’un tel projet pourrait avoir « un effet salutaire en réunissant des gens et en célébrant le caractère unique des différentes cultures à travers un projet global ».

Outre la promotion de la compréhension internationale, le projet vise à augmenter la quantité et la diversité des contenus culturels sur internet, à fournir des matériels aux éducateurs, aux élèves et au grand public, mais aussi à réduire la fracture numérique au sein et entre les pays, en renforçant les capacités dans les pays partenaires. 


La BNM offrira des fonctions de recherche et de navigation en sept langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, français, portugais et russe) et proposera des contenus dans de nombreuses langues. Navigation et recherche de données encourageront une exploration du site qui traverse époques et cultures. Les descriptions de chaque élément, ainsi que les vidéos de conservateurs, fourniront le contexte aux utilisateurs, éveilleront la curiosité et encourageront les étudiants mais aussi le grand public à en apprendre plus sur le patrimoine culturel de tous les pays. 



La BNM a été développée par une équipe de la Bibliothèque du Congrès. Une aide technique a été fournie par la Bibliotheca Alexandrina (Egypte).

Parmi les institutions ayant contribué, tant en contenus qu’en expertises, à la BNM, on compte des bibliothèques nationales et des institutions culturelles ou éducatives d’Afrique du sud, d’Arabie saoudite, du Brésil, de Chine, d’Egypte, des Etats-Unis, de France, d’Iraq, d’Israël, du Japon, du Mali, du Mexique, du Maroc, d’Ouganda, des Pays-Bas, du Qatar, du Royaume-Uni, de la Fédération de Russie, de Serbie, de Slovaquie et de Suède. 



Parmi les trésors qui vont être accessibles sur la BNM, on trouve : des os d’oracle (support de la plus vieille écriture chinoise) et des stèles proposées par la Bibliothèque nationale de Chine ; des manuscrits scientifiques arabes provenant de la Bibliothèque nationale et des Archives d’Egypte ; d’anciennes photographies d’Amérique latine fournies par la Bibliothèque nationale brésilienne ; le Hyakumanto darani, un parchemin datant de l’an 764 détenu par la Bibliothèque du Parlement japonais ; la fameuse Bible du diable, du XIIIème S. qui se trouve à la Bibliothèque royale de Stockholm ; des calligraphies arabes, persanes et turcs provenant de la Bibliothèque du Congrès. 




Un des principaux mandats de l’UNESCO porte sur la promotion de la libre circulation de toutes les formes de savoir en éducation, science, culture et communication. L’Organisation soutient donc des initiatives en vue d’améliorer et de développer les contenus sur internet. A cette fin, elle collabore avec un grand nombre de partenaires.

Source : UNESCO.

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Trois débats à l’ACA

L’Agence culturelle d’Alsace et le conseil régional, en partenariat avec l’Observatoire des politiques culturelles (OPC) organisent un cycle de trois débats autour de la thématique : Art, culture et société de la connaissance, qui se tiendront, d’avril à octobre, à la maison de la Région, à Strasbourg. 
Quels liens se nouent aujourd’hui entre les nouveaux et les anciens modes d’accès à l’art et à la culture ? Pratiques culturelles et pratiques numériques se substituent-elles ou se complètent-elles ? Quelles en sont les influences sur la création artistique et sur ses modes de réception ? Comment la culture peut-elle plus largement contribuer à la construction et au développement de sociétés de la connaissance qui garantissent le partage du savoir et la diversité ? Ces différentes problématiques seront explorées au cours de ce cycle des Débats de l’Agence qui s’adresse notamment à des élus, des professionnels de la culture, des acteurs de la société civile, des étudiants et des universitaires. Chaque conférence sera nourrie par les interventions de spécialistes reconnus sur le plan national et international, et fera une large part aux échanges avec les participants.
Ces conférences sont gratuites mais la réservation obligatoire auprès de l’Agence.
La première aura lieu le 14 avril, de 14h30 à 18h, et sera consacrée aux Arts numériques : entre recherche technologique et innovationLe formulaire ainsi que le programme sont en ligne.
Les suivantes auront pour thèmes : Quelles pratiques culturelles à l’ère numérique ? L’avenir du livre et de la lecture à l’ère d’Internet, le 11 juin, de 9h à 12h30 ;Culture et société(s) de la connaissance : quels enjeux ? , le 8 octobre, de 9h à 12h30.
Contact : Agence culturelle d’Alsace, 1, espace Gilbert Estève, BP 90025, 67601 Sélestat cedex (03 88 58 87 54 – www.culture-alsace.org )

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L’interculturel digital

Le réseau Culturelink vient de publier le rapport final de sa table-ronde internationale intitulée « Intercultural Dialogue and Digital Culture » qui s’est tenue les 20 et 21 novembre derniers à Zagreb en Croatie.

Cette rencontre a rassemblé plus de quarante participants, chercheurs, experts, personnalités des réseaux culturels, des médias et des politiques de la culture de l’Union Européenne et du Sud-Est de l’Europe, pour discuter des enjeux et potentiels des cultures digitales qui concourent au dialogue entre les cultures.

La manifestation était organisée par l’Institut des relations internationales (IMO) et le réseau Culturelink, avec le soutien de l’UNESCO-BRESCE, le ministère de la culture de Croatie et le département pour la culture, l’éducation et le sport de la Ville de Zagreb.

Pour plus d’informations, cliquez ici.

Le rapport est téléchargeable ici.

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Innovation, nouvelles étapes

Pour celles et ceux qui ne sont pas membres de Linkedin ou qui ne sont pas abonnés à Strategy & Innovation, nous avons sélectionné parmi les publications récentes l’article de Stefan Lindegaard de INTRAP (réseau d’expériences et d’échanges aux carrefours des enjeux du leadership et de l’innovation, dont la communauté à migré sur Linkedin), article qui traite des changements à venir dans le management de l’innovation.

En prenant l’exemple des difficultés rencontrées par Boeing, Procter & Gamble et IBM, entreprises pionnières et leaders dans le management de l’innovation, Stefan Lindegaard parvient à illustrer les problématiques actuelles rencontrées ainsi que les approches qui se sont opérées dans les cinq dernières années. Beaucoup d’entreprises dans le monde ont adopté les modèles collaboratifs pour leur innovation. Ces modèles relèvent d’une approche conceptuelle devenue aujourd’hui hautement stratégique pour le changement : on parle aujourd’hui d’open innovation (traduit par innovation ouverte, ou innovation distribuée). 

La définition générale de cette approche établit que dans un monde où la connaissance est plus répartie et diffuse, les entreprises ne peuvent se permettre de compter uniquement sur leur propre recherche, mais devraient à la place acheter des droits sur les procédés ou les inventions (c’est-à-dire dans la plupart des cas, des brevets) des autres entreprises. De plus, les inventions internes qui ne sont pas utilisées à l’intérieur d’une entreprise devraient être sorties de la société (par l’intermédiaire de brevets, entreprise commune, spin-off ). Par opposition, l’innovation fermée désigne des procédés qui limitent l’utilisation de connaissance interne au sein d’une entreprise et utilise peu ou pas du tout de connaissance externe. 

En prenant comme exemples Boeing, P&G, and IBM, Stefan Lindegaard lance une réflexion fort intéressante pour caractériser en comprendre les changements à prendre en compte. Ce type de démarche nécessite en effet un état d’esprit nouveau, des capacités et des compétences nouvelles et part du simple constat qu’être un bon manager, chercheur, chef de projet, ingénieur ou leader ne suffit plus désormais. Ces capacités doivent être maîtrisées : collaboration, construction de réseau de relations, management des intervenants et des parties prenantes, communication.

L’auteur s’attache à détailler ces quatre capacitiés, devenues les clés du changement et de l’expression du potentiel de développement pour une entreprise et ses collaborateurs. Il confronte ensuite ces capacités aux questions qu’elles soulèvent pour les modèles d’innovation fermée :

  • quel sera l’effet de l’innovation sur votre modèle économique ?
  • comment votre modèle organisationnel s’adapte à l’innovation ouverte ?
  • que cela signifie-t-il en termes de management et de leadership ?

Le document est particulièrement limpide et concis. Il est téléchargeable en cliquant ici.

Cette idée qu’une nouvelle génération est en train de naître dans le management grâce à ce type d’approche est dans l’air en France depuis quelques temps. Des entreprises comme Orange ont amorcé ces changements et font en sorte d’organiser l’ensemble de leur chaîne de valeur et de leurs processus métiers, de l’ingénieur au client-consommateur. On parle également depuis un moment des moyens de médiation entre différents secteurs pour développer l’innovation, on parle depuis encore plus longtemps de management interculturel et d’approches interdisciplinaires et enfin, on assiste à la convergence de plusieurs secteurs pour développer de nouveaux marchés. 

Dans les secteurs où l’ingénierie culturelle joue le mieux son rôle rêvé d’interface entre le public et le privé, ces approches transversales se rencontrent de manière assez courante mais pas nécessairement dans les mêmes termes. Dans les collectivités territoriales et locales par exemple, se mettent en oeuvre des pôles de compétitivité, des SPL, des projets de territoire, des politiques spécifiques, etc. bref, toute sorte de dispositif territorial et/ou contractuel qui permet une plus forte synergie entre plusieurs acteurs dans un domaine particulier capable de tirer vers le haut celles et ceux qui font le pari de la synergie. Les politiques de clusters, fortement insitées par les gouvernements, sont notamment intéressantes à suivre pour cela.

On trouve aussi, côté maîtrise d’oeuvre, des professionnels qui tentent de renouveler leurs approches mais ils se heurent à un quadruple problème : leur propre culture d’entreprise, l’échelle ou la proportion de leur modèle économique et organisationnel, la difficulté au changement de leurs interlocuteurs et/ou clients et la segmentation historique de l’économie.

Du coup, l’innovation ouverte s’avère précieuse au moins sur deux aspects à court terme : l’ingénierie de la connaissance et l’intermédiation entre les secteurs. Et c’est probablement là que le rôle de l’ingénieur culturel trouve tout l’espace utile à son développement et que de nouvelles dynamiques de projet peuvent surgir. 

CEG publiera prochainement des témoignages sur le marché de l’ingénierie culturelle et ses perspectives. Vos retours d’expérience et vos analyses sont bien entendu les bienvenus.

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Culture 2000-2007-2013

La Commission européenne organise une conférence de valorisation, Culture en mouvement, le 12 décembre à Bruxelles, qui portera sur les résultats des programmes Culture 2000 et Culture 2007-2013.

La conférence a pour objectif de présenter les résultats issus du programme Culture 2000-2006 et les premiers projets soutenus par le programme Culture 2007-2013.

Sur cette base, il s’agira d’engager un dialogue et un échange d’expériences et de bonnes pratiques entre les opérateurs culturels présents et les décideurs dans ce domaine.

Dix projets seront étudiés autour de cinq thèmes principaux :

  • la mobilité des artistes et la libre circulation des travailleurs ;
  • l’accès à la culture et la relation Culture et Éducation ;
  • l’accès au patrimoine ;
  • le dialogue interculturel ;
  • la créativité et l’innovation.

En parallèle des sessions, trente-cinq projets seront présentés sous forme d’expositions, y compris ceux étudiés lors de la conférence.

La conférence devrait réunir environ quatre cents opérateurs et responsables de l’élaboration des politiques culturelles.

Contacts : Direction générale Éducation et Culture, Commission européenne (version en anglais) ; Association pour le développement culturel européen et international (ADCEI) (version en français)

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Longue traîne

Longue traîne : levier numérique de la diversité culturelle ? est le titre du débat organisé par le   Deps  (Département des études, de la prospective et des statistiques, ministère de la Culture et de la Communication) et la  Fing  (Fondation internet nouvelle génération), le 24 novembre, à Paris.

En 2004, le rédacteur en chef du magazine Wired , Chris Anderson, lance l’hypothèse que l’internet permet de rassembler virtuellement des publics dispersés pour des produits culturels qui ne sont jamais amortis, du fait de l’étroitesse de leurs marchés. L’agrégation des ventes de ces produits deviendrait alors rentable. Cette hypothèse, baptisée la longue traîne , a séduit et ouvert des perspectives nouvelles aux marchés des biens culturels, nourrissant l’idée que les sites de ventes en ligne constitueraient une chance pour la diversité culturelle. L’étude du Deps réalisée par Françoise Benhamou et Pierre-Jean Benghozi, fait le point, à partir des résultats de publications académiques et de deux études inédites, sur les premières vérifications de l’hypothèse de la longue traîne . Les auteurs soulignent que, malgré son caractère séduisant, les données ne confortent qu’à la marge l’hypothèse formulée par Chris Anderson.

Cette conjecture concerne autant les industries culturelles d’édition que les services de médias audiovisuels, mais aussi les musées, les monuments et les festivals, par ses implications sur les modes d’information et de prescription en ligne, tout autant que les stratégies de numérisation et de valorisation des données publiques culturelles.

Le débat sera animé par Philippe Chantepie, chef du Deps, et Daniel Kaplan, délégué général de la Fing, dans les locaux de la Cantine.

Les inscriptions se font sur le site de la Cantine.

La Cantine , 151, rue Montmartre, Passage des Panoramas, 12, Galerie Montmartre, 75002

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Europeana

europeanaDès le 20 novembre, la bibliothèque numérique européenne  Europeana sera accessible à tous.

Le portail multilingue européen Europeana donnera accès à des livres conservés par les bibliothèques nationales de l’Europe entière ainsi qu’à une grande variété d’autres œuvres numériques qui se trouvent dans les institutions culturelles (tableaux, œuvres musicales, cartes, manuscrits, journaux, objets…), accessibles d’un simple clic de souris.

En 2009-2010, environ 69 millions d’euros provenant du programme-cadre de recherche de l’Union européenne seront affectés à des activités de recherche sur les bibliothèques numériques. Pour la même période, environ 50 millions d’euros devraient être alloués à l’amélioration de l’accès au patrimoine scientifique et culturel européen au titre du volet Société de l’information du programme Compétitivité et innovation.

Europeana sera d’abord lancé sous forme de prototype, avec au moins deux millions d’œuvres, puis développé pour proposer plus de 10 millions de documents d’ici 2010.

De nouvelles fonctionnalités, comme des outils d’annotation pour les chercheurs, pourraient être mises au point et ajoutées à Europeana, à la demande des utilisateurs. À terme, le contenu pourra être enrichi par les utilisateurs eux-mêmes (avec un système ouvert semblable à Wikipedia ).

Europeana fournira un point d’accès commun ( portail ) à des bases de données de toute l’Europe qui sera géré par la Fondation pour la bibliothèque numérique européenne. Cet organisme réunit un ensemble d’institutions culturelles (bibliothèques, centres d’archives, musées) qui collaborent au projet tout en conservant leur indépendance. La structure opérationnelle d’Europeana est hébergée par la Bibliothèque nationale de Hollande.

Selon les toutes dernières informations sur le fonctionnement d’Europeana depuis sa mise en ligne, il semblerait que cette dernière soit victime de son succès. Le site a été contraint de fermer, ne pouvant plus faire face aux demandes. On nous promet une nouvelle version plus solide pour la mi-décembre. A suivre donc.

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Europeana

Livres, œuvres musicales, tableaux, photographies et films, toute la diversité culturelle de l’Europe offerte à tous les citoyens en un simple clic de souris sur un seul portail : le rêve d’une bibliothèque numérique européenne pourrait devenir réalité cet automne. Cependant, la Commission européenne a indiqué dans une nouvelle communication sur la mise à disposition des versions numériques d’œuvres provenant d’institutions culturelles de l’Europe entière, que les États membres avaient encore des efforts à fournir. Grâce à la numérisation du matériel culturel, les Européens pourront accéder aux collections des musées, des bibliothèques et des archives des autres pays sans avoir à voyager ou à tourner des centaines de pages pour trouver une information donnée.

Les bibliothèques européennes contiennent, à elles seules, plus de 2,5 milliards de livres, mais environ 1 % des supports seulement sont disponibles sous forme numérique. La Commission appelle donc les États membres à intensifier leur action pour rendre davantage d’œuvres numériques disponibles en ligne, afin que les Européens puissent les consulter dans le cadre de leurs loisirs, de leur travail ou de leurs études. Pour sa part, la Commission allouera, en 2009-2010, quelque 120 millions d’euros à l’amélioration de l’accessibilité en ligne du patrimoine culturel européen.

La Commission a confirmé qu’elle s’engageait à aider les États membres à mettre en ligne leur contenu culturel. En 2009-2010, 69 millions d’euros provenant du programme-cadre de recherche de l’Union européenne seront alloués aux activités de numérisation et au développement des bibliothèques numériques. Pour la même période, le programme Compétitivité et innovation prévoit d’affecter environ 50 millions d’euros à l’amélioration de l’accès au contenu culturel européen. Cependant, le coût total de la numérisation de cinq millions d’ouvrages provenant des bibliothèques européennes est déjà estimé aux alentours de 225 millions d’euros, sans compter les œuvres comme des tableaux ou des manuscrits.

Pour que le rêve d’une bibliothèque numérique européenne qui s’appellera Europeana devienne réalité pérenne, il faut que les institutions nationales réalisent des investissements considérables. Or, jusqu’à présent, la plupart des pays n’affectent à la numérisation qu’un financement modeste et fragmenté.

Un projet tel qu’Europeana est un excellent point de départ pour le développement d’une culture européenne commune, riche de sa diversité. L’émergence d’un sentiment d’appartenance culturelle commune peut en effet permettre aux européens de mieux s’approprier l’Europe… à condition qu’European ne soit pas qu’un outil utilisé et utilisable par une catégorie de la population, plus éduquée, plus aisée que le reste.

Source : Culture et Communication

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Potočnik et la libre innovation

Dans une tribune publiée dans le quotidien Delo, le slovène Janez Potočnik, commissaire européen pour l’Economie et la recherche, intervient en faveur du renforcement de l’échange du savoir au sein de l’UE : « Nous avons besoin de libertés qui renforcent notre créativité, notre esprit d’entreprise et notre potentiel d’innovation. Le savoir devient l’instrument du mouvement dans l’économie mondiale. … Nous œuvrons toujours beaucoup pour la consolidation des ‘quatre libertés de l’UE’ ; celles-ci garantissent, en principe, aux citoyens des Etats membres la libre circulation des personnes, des biens, des services et du capital. Mais le temps semble venu d’en ajouter une cinquième : la libre circulation des connaissances. … Lorsque nous recherchons la meilleure solution, nous la trouvons plutôt en la cherchant dans les 27 pays et pas seulement dans un seul. … Le modèle de la libre innovation, c’est-à-dire celui dans lequel les entreprises cherchent les connaissances les plus étendues et les meilleures qualifications quel que soit le site où elles sont établies, renforce la relation d’échanges entre les gouvernements nationaux et l’économie. … En effet, aucun pays ne peut en même temps assurer des connaissances hautement qualifiées et élaborer un savoir dans tous les domaines. L’efficacité de la recherche et de l’innovation n’est donc optimale que lorsque l’on dépasse le niveau national. « 

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DOCAM 08

La fondation Daniel Langlois pour l’art, la science et la technologie vient d’annoncer la tenue du quatrième Sommet annuel de l’Alliance de recherche DOCAM : Documentation et conservation du patrimoine des arts médiatiques (www.docam.ca), qui se déroulera à Montréal, les 30 et 31 octobre prochains à la Salle Tanna Schulich du Nouveau pavillon de musique de l’Université McGill, au 527 rue Sherbrooke Ouest.

Le Sommet sera précédé d’un Symposium, intitulé « Enjeux médiatiques » et co-présenté par Média@McGill, qui se tiendra le 29 octobre au même pavillon de l’Université McGill (inscription requise pour le Symposium).

Cette quatrième édition du Sommet DOCAM sera l’occasion pour plusieurs chercheurs de l’Alliance de dévoiler les résultats de leurs recherches portant sur diverses études de cas. De plus, de nombreux conférenciers tels que Mona Jimenez de la New York Universty, Rolf Wolfensberger du Musée des communications de Berne, Gaby Wijers du Netherlands Media Art Institute et Caroline Langill, professeur à l’Ontario College of Art and Design, et plusieurs chercheurs rattachés au projet européen CASPAR (Cultural, Artistic and Scientific knowledge for Preservation, Access and Retrieval), participeront au Sommet. Les communications seront liées aux thématiques de la conservation, de la documentation, du catalogage et de la terminologie des oeuvres médiatiques. Pour clôturer l’événement, l’artiste de renommée internationale Antoni Muntadas présentera une conférence sur ses nombreuses créations, dont The Board Room (Musée des beaux-arts du Canada). [Cliquez ici pour en savoir plus…]

DOCAM est un vaste et ambitieux projet de recherche multidisciplinaire, ayant comme objectif principal de relever les défis de la conservation, de la documentation et de la restauration du patrimoine des arts médiatiques, notamment par la création de méthodes et d’outils. DOCAM est aussi soutenu par le Conseil des recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), dans le cadre de son programme ARUC (Alliances de recherche universités-communautés).

Initiée par la fondation Daniel Langlois, l’Alliance de recherche DOCAM compte une quinzaine de partenaires institutionnels dont le Musée des beaux-arts du Canada, le Musée des beaux-arts de Montréal, le Musée d’art contemporain de Montréal, le Centre Canadien d’Architecture, le Réseau canadien d’information sur le patrimoine, plusieurs départements d’universités canadiennes, dont McGill, l’UQAM, Queen’s et l’Université de Montréal, ainsi que des partenaires internationaux dont la revue Leonardo et la New York University. DOCAM regroupe également plus d’une vingtaine de spécialistes et de chercheurs dans des domaines tels que la préservation et la restauration de l’art, le catalogage des collections muséales, l’histoire de l’art, la gestion de l’information, l’archivistique et la documentation de l’art et l’informatique.

Voir le programme du Sommet.

Voir le programme du Symposium.

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Australie, un nouveau hub

Le ministère Australien de la culture la entrepris de consolider ses ressources en ligne dédiées au secteur artistique en les faisant évoluer vers un hub d’information et de recherche.

La plupart des ressources pour les acteurs du secteur qui étaient accessibles via le site www.fuel4arts.com ont désormais migré vers www.australiacouncil.gov.au/research/arts_marketing avec de nouvelles sources d’informations, de publications, d’outils méthodologiques et des études de cas. Cette migration récente témoigne des grandes manoeuvres actuellement en cours en Australie pour réformer le secteur artistique, réforme qui soulève de nombreuses interrogations et mécontentements. Reste malgré tout que la logique de l’outil est précieuse et particulièrement performante dans le traitement des requêtes. Les ressources multicurelles en particulier sont facilement accessibles et font figurer cet outil parmi les tous premiers au monde.

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The Long Now

The Long Now est une fondation pour le moins originale, créée en 1996, qui a choisi de devenir une institution culturelle inscrite dans le très long terme en développant une approche à contre-courant de l’époque actuelle, époque qu’elle considère comme conditionnée par l’état d’esprit du « plus vite / moins cher » alors qu’il conviendrait mieux de promouvoir la pensée du « moins vite / meilleur ».

L’objectif n’est ni plus ni moins que d’encourager de la manière la plus créative et ambitieuse possible la responsabilisation des générations pour les 10 000 prochaines années.

En posant cette échelle inhabituelle même pour la plupart des fondations ou des acteurs du développement durable et de la responsabilité sociétale, The Long Now développe une approche en strates temporelles qui ont leur propre rythme et leurs propres valeurs et expliquent les mécanismes de notre monde (par exemple, du plus lent au plus rapide : nature, culture, politique, infrastructure, commerce, mode). L’interrelation et les mouvements entre ces différents rythmes et valeurs permet une appréhension de notre temps et de notre contribution individuelle et collective.

La fondation tire son nom d’une réflexion d’un des membres de son conseil d’administration, Brian Eno, qui une fois installé à New York compris et caractérisa le rythme effréné de la Mégalopole (« here and now ») par opposition à celui qu’il avait toujours connu en Angleterre (« larger and longer »). En adoptant cette dialectique, la fondation œuvre pour étirer le plus possible ce que nos concitoyens considèrent par « now ».

The Long Now développe une approche passionnante et remarquable sur son site (qui contient aussi un blog) et porte un éclairage très différent de ce que nous connaissons de la société du savoir.

Parmi ses projets, la construction d’une sorte d’ordinateur mécanique géant ne nécessitant aucune maintenance humaine, extrêmement lent, simple et ingénieux, donnant les heures, les jours, les années, les siècles et les millénaires, afin de restaurer la notion de futur, notion galvaudée par le caractère frénétique du notre présent. Ainsi, il s’agit de faire en sorte que nous nous réapproprions l’idée même du futur, idée qui selon The Long Now n’existe pas au fond.

Pour découvrir plus avant ce projet, nous vous recommandons notamment la lecture de l’excellent article de Michael Chabon (Prix Pulitzer).

 

Consulter le site de la fondation The Long Now

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