Cultural Engineering Group

Services & Ressources en ingénierie culturelle

Une création transmédia ou un concept indéfinissable

Depuis quelques mois nous avons progressé dans la compréhension du terme transmédia. Ceci étant dit il reste un long travail à faire au niveau des valeurs qu’il transporte dans son univers non seulement de création, mais de communautés de l’Internet. A la base : la rencontre de créations, de créateurs, d’industries, et un nombre considérable de discussions dans les réseaux sur le web, à travers des groupes et lors d’évènements privés ou publics, mais aussi des fils de discussions tant sur des plateformes ludiques, sociales que professionnelles.

La narration transmédia existe lorsque certaines conditions sont remplies et je vais m’en expliquer. Mais la narration transmédia, il me semble, est plus forte et plus durable si elle englobe des valeurs nécessaires aux bonnes pratiques de production, d’une part, et aux bonnes pratiques de la communauté au sens large, incluant le public et les usagers, qu’il s’agisse d’une audience passive, active, voire pro-active ou re-active.

Un récit est transporté et transformé. J’utilise à bon escient le mot transformation de façon à ce que les destinataires de mes messages aient dans leur esprit ce mot qui est aussi un synonyme du mot ouverture. Et non arrivons donc à la notion d’ouverture d’esprit.

Si votre récit est large et complexe il peut, grâce à la multiplicité des plateformes, des médias, s’étaler partout et se transformer en fonction du médium où l’histoire se déroule et en fonction des interactions qui vont en découler. Tout est possible. Tout reste à inventer.

Ce qu’on appelle dans les métiers des médias, le « storytelling », n’est en fait que le terme qui désigne la notion de récit, d’histoire dans le sens du conte. Ce qu’on appelle le « social media » est la forme de communication qui englobe les fonctions de l’Internet et qui est multiple dans le sens où cette communication fait appel à beaucoup de sens en même temps pour un être devenu « connecté ».

Peut importe les termes et les actions, ce qui ressort de cette imbroglio médiatique c’est que, comme d’habitude, chacun voit midi à sa porte. Les professionnels du marketing sont les plus rapides. Les industriels, vendeurs de matériel et services, mettent vite des moyens financiers et stratégies de marketing en place pour utiliser toutes les nouvelles techniques et astuces possibles pour mettre en avant leur marque. Logique. Les professionnels des industries culturelles reprennent le flambeau pour faire valoir leur talent et leur voix citoyenne. Légitime. Et les artistes arrivent en clamant leur indépendance et rappelant à tout va qu’ils avaient eu les idées avant en ressortant des dates et des études de cas, tout à fait compréhensible. Ne parlons même pas des chercheurs qui, entre temps, sont aller voir ailleurs pour être plus en phase avec leur idées (fuite des cerveaux).

En effet, ce qui a changé avec Internet, ce n’est pas seulement la totalité de nos relations et nos comportements, mais aussi la façon dont nous pouvons protéger nos valeurs et mettre en avant nos idées. Aller communiquer sur Internet est une démarche individuelle qui remet l’humain au centre de la vie sociale, politique, communicationnelle, certains diraient cognitive, et par conséquent culturelle.

 La culture EST, du verbe être, elle n’a pas besoin de se dire exceptionnelle.

Le terme transmédia existe depuis bien longtemps et on s’est amusé sur le web en fouillant et en partageant à son sujet. Soit. Il fait référence à l’étude des médias, à la théorie de la communication. Il renvoi à des notions conceptuelles et non techniques. Il est toujours difficile pour des apprenants à absorber des concepts. Alors les postulats et la maïeutique peuvent aider. Poser des postulats permet de réfléchir et de discuter. La Maïeutique nous vient des philosophies grecques (encore eux) et redonne à l’humain sa valeur en l’amenant à trouver des solutions par lui-même et en étant dans une phase d’apprentissage qui le grandit.

Le fait que la technologie du 21ème siècle soit arrivée si vite dans les mains de tous les confortables citoyens des pays forts développés, a donné l’occasion au concept transmédia de démarrer une nouvelle carrière ! En effet dans les industries du cinéma et du jeu – jeu vidéo, jeu sur Internet et sur mobile – voire aussi maintenant dans l’industrie littéraire, ce terme renvoi à des notions de récit étendu sur plusieurs média qui donnent à l’histoire et à ses personnages plus d’envergure, qui donnent aux créateurs plus de possibilités de lecture, et qui actionnent les alarmes de la production et distribution de produits culturels qui génèrent des revenus.

L’utilisation du terme dans les réseaux des industries culturelles fait vite des adeptes, mais aussi rapidement des réactions vives qui invitent à une réflexion sur tous les sujets délicats : visite du droit d’auteur, modèle économique, gestion de communautés, comportements et usages du public, nouveaux métiers des médias et de la culture, transformation des modèles traditionnels, incorporation des domaines liés tels que l’éducation et la citoyenneté… Il y a une dimension politique qui émane de la création transmédia et c’est aussi ce dont parle le Professeur Henry Jenkins dans « Convergence Culture » qui devrait être traduit en français actuellement.

La narration transmédia telle que possible avec les arts et la culture, est bien plus puissante qu’une opération marketing qui veut tenter un nouveau modèle économique pour continuer à atteindre un public cible, ou qui veut expérimenter avec les usages des audiences dispersées sur les plateformes de diffusion. Elle fait appel à la reconsidération de la manière dont les créateurs travaillent ensemble ou non, avec ou pour leur public, à la manière dont les égos se reconsidèrent pour non seulement créer, faire passer un message, et atteindre un public, ou encore, faire que leur œuvre soit durable et qu’elle ne soit pas noyée dans la masse de contenus créatifs que nous avons formée. Et quand bien même j’ai pu rencontrer des créateurs qui revendiquent la création transmédia, lorsque vient le moment de la concrétisation, l’égo surchargé empêche souvent la co-création et l’anticipation sur la non-possession de l’œuvre du point de vue artistique et intellectuel.

Si une œuvre transmédia est large et complexe, même si elle peut être faite avec toutes sortes de budgets et contraintes, elle demande une association d’expertises qui doivent être conduites par un chef d’orchestre. Chacun jouant de son instrument dans une œuvre symphonique qui sera appréciée à chaque fois différemment par son public. Pour que l’œuvre puisse trouver son modèle communautaire et économique, il faut que les interprètes, les co-créateurs, soient tous associés dés le départ et que la transparence règne. C’est très difficile à faire pour des créateurs qui se sont formés au droit d’auteur et au marketing de soi-même.

Le langage utilisé par la communauté internationale de praticiens transmédia est déjà polémique en anglais, alors on peut comprendre qu’il soit tâtonnant en français. Mais lorsque l’on prend la peine d’ouvrir son esprit comme l’on ouvre un livre dans lequel tout peut arriver, on devrait être capable d’arrêter la polémique et de prendre une position progressiste d’apprenant qui ensuite nous amène vers la co-création.

Il y a certes des pré requis que nous avons, au fur et à mesure des siècles, identifiés pour pouvoir non seulement vivre en communauté, mais surtout créer en communauté, et c’est avec les médias et les pratiques numériques que tout cela prend encore plus d’ampleur. Le créateur qui sait s’ouvrir aux pratiques numériques dans toute leur fonctions et leur amplitude, peut devenir un praticien transmédia certes, mais il serait intéressant qu’il puisse aussi revenir aux traditions socioculturelles qui prennent en compte tous les médias, et pas seulement ceux qui génèrent des revenus auprès des fournisseurs d’accès à Internet.

Etant donné qu’une création transmédia est forcément plus porteuse avec au moins deux langues, et que nous avons intégré dans notre vie courante la globalisation, il va de soit que les ressources les plus abouties et intéressantes demeurent dans la langue anglaise de façon à partager avec plusieurs territoires et cultures. Il serait idiot de penser qu’il y a une prédominance américaine car, en effet, non seulement les penseurs anglophones sont souvent inspirés par des penseurs européens, voire français, mais il y aussi beaucoup d’échanges entres experts, chercheurs et praticiens de tous pays.

Karine Halpern

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Karine Halpern est consultante en communication culturelle et numérique. Elle a créé des contenus crossmedia pour des agences gouvernementales et des institutions, conduit des travaux expérimentaux indépendants depuis les années 90, et a produit et réalisé des contenus créatifs de tous formats. Elle a débuté sa carrière dans le cinéma en sillonnant les festivals et marchés internationaux du film et de la télévision, travaillant dans la production, la vente et le marketing de programmes. Elle a fondé et dirigé des associations dédiées aux projets cinématographiques et multimédia. Cette année elle a conçu le jeu des « 7 Familles Transmédia » utilisé pour la créativité et le développement de projets. Karine détient un Master en Communication Publique et Politique en France et en Europe, ainsi qu’une certification en Médiation Culturelle du CNAM. Son concept @TransmediaReady a pour mission de plaider pour un « réseau de réseaux » et un processus d’apprentissage créatif. Karine intervient en conférences, anime et co-organise des ateliers de travail collaboratifs. Suivez son actualité sur ses blogs en français et en anglais.

TWITTER : @KHenthuZiasm // @TransmediaReady

BLOGS  : http://transmedia.owni.fr  //  www.khgoblog.com

PROJET:  www.transmediaready.com

FaceBook Karine Halpern http://facebook.com/KH2010

Postulats et accès à une série de liens et documentation (anglais) : http://www.slideshare.net/KHwork/transmedia-ready-masterclass-san-sebastian-film-festival-2011-bis

Au sujet de Henry Jenkins : http://www.henryjenkins.org/ // http://www.fastcompany.com/1745746/seven-myths-about-transmedia-storytelling-debunked

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Préfigurations du Centre Pompidou Virtuel

Voulant en savoir plus sur le Centre Pompidou Virtuel, Culture et Communication a enquêté et a interrogé Gonzague Gauthier, le webmestre et Community manager du Centre Pompidou et nous a très sympathiquement transmis cet interview exclusive.

Bonjour Gonzague. Parlez-nous un peu de vous. D’où venez-vous ? Qu’est-ce qui vous a amené au Centre Pompidou ?

Je viens du monde des études culturelles et de l’art plastique. A ce titre, mes recherches ont tenté de comprendre au prisme de la théorie institutionnelle des arts les formes d’art Queer – ce qui regroupait des thématiques de communauté, de pouvoir, d’esthétique, de communication, etc. Travaillant alors sur l’histoire de l’art féministe dans les institutions françaises, j’ai obtenu un stage pour elles@centrepompidou ; il s’agissait d’alimenter le site en contenu surtout… eh oui, un stage, c’est court !

Sur la base de mes propositions pour développer une vraie communauté autour de l’exposition, et à l’occasion d’une vacation de poste au sein du service multimédia, j’ai intégré le Centre Pompidou. Depuis, les besoins en terme de présence sur les réseaux sociaux des institutions culturelles évoluant, je fais évoluer la réponse du Centre. Je suis aidé dans cette démarche par une extraordinaire dynamique au sein du Centre Pompidou, portée par ce projet phare qu’est le Centre Pompidou Virtuel mais aussi par chacun des agents gardant en tête l’ADN du Centre (le contact avec ses publics et la recherche d’innovation dans la médiation).

En quoi consiste le métier de webmaster au Centre Pompidou ?

Je dois dire que je suis plus à l’aise avec la dénomination de Community Manager, même si elle apparaît à l’heure actuelle en règle générale un peu fourre tout – je suis persuadé qu’elle évoluera au fil des années. Cependant, le site internet est un outil collaboratif ! Un outil de mise à disposition des contenus aux publics : et à ce titre, mon intervention est moindre puisqu’il existe une partie de l’équipe dédiée à cette organisation. Un outil d’ouverture des contenus : à ce titre, chaque agent participe dans la mesure de son travail à cette expérience. Un outil qui possède une complexité technique gérée à l’heure actuelle dans le cadre d’un mécénat de compétence et dont les services informatiques du Centre Pompidou se saisissent en partie. Mon intervention en tant que Community Manager consiste à venir en soutien de la chef de projet actuelle, et concrètement à mettre en ligne du contenu et à assurer la pérennité du site actuel, à la faire vivre encore pendant quelques mois. Sur le Centre Pompidou Virtuel, il s’agira là aussi d’agencer une partie des contenus, notamment institutionnels.

Mais surtout, ce sera l’évolution de l’espace personnel, la mise en place d’un écosystème, de nouveaux usages, déjà constitué par de nombreux projets satellites et qui intégreront le site petit à petit. Il s’agit de penser non plus le site en soi, mais comme un élément cohérent avec un écosystème d’ensemble.

La réponse est un peu complexe, mais un projet tel que le CPV (Centre Pompidou Virtuel [ndlr]) fait véritablement évoluer les lignes de chaque métier…

Venons-en maintenant au Centre Pompidou Virtuel. Pouvez-vous nous en dire un peu là-dessus ? Nous avons entendu M. Seban parler de numérisation des collections, des contenus… Mais sur votre fond, cela va prendre un temps incroyable, à quand la première version du Centre Pompidou Virtuel ? Allez-vous attendre d’avoir tout numérisé, d’avoir abouti le projet ou alors allez-vous le lancer à mi-parcours ?

Nous sommes sans cesse à mi parcours entre le début de l’aventure du Centre Pompidou et  la suite de ce que nous voulons mettre en place. Nos fonds sont incomplets de toutes les productions artistiques et culturelles qui n’ont pas encore été produites. C’est un peu pareil pour le Centre Pompidou Virtuel : il est sans cesse en évolution. Il ne s’agit pas de s’arrêter sur un objectif de mise en ligne qui de toute façon évolue aussi vite qu’évoluent nos fonds. Il s’agit d’avoir comme ligne d’horizon la meilleure offre possible. Cela passe par la mise en place d’outils performants qui accueilleront indifféremment des quantités de ressources  numériques croissantes. Oui, la numérisation va prendre beaucoup de temps ! D’autant qu’elle s’accompagne d’une négociation importante sur la libération des droits, afin que le Centre Pompidou puisse rendre accessible des conférences, des reproductions d’œuvres… un maximum de sa production des 35 dernières années au plus large public possible. Nous mettrons donc tout cela en ligne progressivement. L’ouverture à la fin de l’automne du Centre Pompidou Virtuel sera l’ouverture d’une interface, d’un centre de ressource, et non d’un fonds figé. D’autant qu’au-delà des contenus, l’outil lui-même évoluera.

Quelles seront les avancées proprement technologiques de ce projet (mis à part sa complexité) ?

Je pense que la complexité n’est pas une avancée en soi… il faut faire avec. On ne fait pas un projet pour se frotter à la complexité qu’il recèle – en tout cas, nous n’avions pas cette volonté sur le Centre Pompidou Virtuel. De même pour les technologies, elles ne sont pas un but. Il est vrai que lorsque le président Alain Seban a désiré mettre en place ce projet stratégique, il avait l’ambition que le Centre Pompidou ne se laisse pas dépasser au niveau technologique dans les prochaines années, et même qu’il innove. Cela a très vite engendré la nécessité de structurer notre centre de ressource de manière sémantique – d’autant qu’il était nécessaire de guider l’internaute dans la masse des informations qui sera mise en ligne.

Avec notre partenaire Logica, une réflexion sur la technologie utile, au service des ressources, a donc été mise en place. Elle se continue d’ailleurs avec une phase de test auprès des utilisateurs (La possibilité de candidater est offerte à chacun encore pour quelques jours ).

L’autre point fort de l’aspect technologique du Centre Pompidou Virtuel, c’est sa conception en technologies libres. Il faut que le CPV fédère une communauté, y compris technique : ce n’est pas que le média soit prépondérant dans le message, mais il est une partie essentielle de celui-ci. Nous voulons que le Centre Pompidou agisse comme le média des évolutions de notre société, et pour ce faire qu’il puisse évoluer avec elle.

Quelles réflexions avez-vous porté sur les nouveaux médias ? Le Centre Pompidou Virtuel ne sera-t-il qu’un site web de musée supplémentaire ? Allez-vous développer de nouvelles applications ?

Sans faire de démagogie, je pense que la meilleure réflexion qu’on puisse porter sur les nouveaux médias, justement, c’est de ne pas les considérer à part. Pour filer l’idée précédente, je pense qu’il est important de faire du cross média, de se dire que l’ensemble des dispositifs de transmission et de communication du Centre Pompidou constituent un média en soi. Il ne faut pas déconnecter les uns des autres, tout en gardant à l’esprit leur spécificité. Le CPV ne sera pas un site web de musée supplémentaire pour cette raison qu’il est une plateforme en lui-même, certes, mais qu’il crée sans cesse du lien avec les autres médias au sens très large du terme. Il crée aussi le lien avec la réalité de musée, des spectacles vivants, des conférences, des fonds des deux bibliothèques, des recherches de l’Ircam…

Quant à savoir si nous allons développer de nouvelles applications, je crois que cette rapide présentation du projet rend la réponse évidente ! Nous avons vocation à évoluer avec les besoins et les envies de nos publics, mais aussi de ceux qui n’en font pas encore partie. Je pense que la mutation profonde qu’ont opérée art et culture au XXème siècle rend cette évolutivité nécessaire d’autant que cela s’accélère avec le XXIème siècle. Il s’agit donc d’une double contrainte de créer de nouvelles applications qui répondent à la volonté de valorisation des fonds, d’accès aux contenus et aux savoirs, mais aussi de répondre à l’évolution des formes d’accès. L’apparition du web mobile par exemple est une question cruciale que nous prenons à bras le corps, dans une réflexion globale.

Sur ce projet, comment allez-vous travailler avec la Bpi ? Va-t-il y avoir un rapprochement des deux entités comme dans le bâtiment ?

Le Centre Pompidou et la Bpi travaillent ensemble sur de nombreux sujet. Nous avons par exemple mis en place au niveau de nos identités numériques des passerelles. Car il est vrai que l’identité du Centre Pompidou lui-même doit se baser sur un travail d’identités thématiques – un axe porté par la Bpi, mais aussi par les autres programmateurs tels que ceux du DDC (qui organise les conférences du Centre, les spectacles vivants, les cycles cinémas), l’Ircam, etc.

Ce rapport devrait se renforcer dans les prochains temps avec, nous l’espérons, la construction de certains outils communs. Que ce soit la Bpi ou le Centre Pompidou plus largement, nous avons le souci des intérêts de nos visiteurs ; des visiteurs qui sont parfois différents et parfois les mêmes. Lors de sa création en 1977, le Centre Pompidou avait pour but de constituer une offre complète de la culture contemporaine : c’est cet esprit que nous perpétuons conjointement avec la Bpi.

Plus concrètement, si le site de la Bpi reste évidemment en place, ses contenus seront accessibles au sein du CPV ; le but étant de créer du lien entre tous les contenus et de valoriser ceux-ci.

Est-ce que ce nouveau site va également permettre de mettre sur pied un nouveau modèle économique ? Si oui en quoi consiste-t-il ?

Justement, c’est une partie de mon travail. Notamment car ce site est pensé comme un écosystème complet (à terme d’ailleurs, une exposition des données, une API, etc… seront mis en place pour que l’écosystème soit encore plus large). Le modèle a été pensé dès le début et sur un principe de base simple : le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou appartient à tous les français, son accès sera donc entièrement gratuit. Aucune raison de faire payer les internautes pour ses contenus ! Tout ce qui sera présent dans le centre de ressource sera accessible de manière gratuite et non éditoriale, mais rendu lisible par la structuration sémantique. C’est le reste de l’écosystème qui portera l’échange commercial : achat de billets en ligne, boutique en ligne, livres numériques… Une économie du service en rapport direct avec nos ressources numériques, une économie du lien aussi avec nos partenaires. Le but est de rendre l’expérience utilisateur la plus complète possible et d’articuler cela avec la culture inaliénable du gratuit sur le web.

Avez-vous des premières images à nous fournir pour nos lecteurs ?

Malheureusement pour le moment, nous ne dévoilons pas de premières images… désolé ! Nous savons qu’un ou deux écrans circulent sur le web, mais ils ne sont pas ceux qui ont été retenus finalement. La raison est simple : nous organisons encore des beta-test qui sont susceptibles de faire évoluer l’ergonomie du site ; une avant-première pourrait induire les futurs internautes en erreur – ce serait dommage.

Mais on peut déjà dire que le design devrait surprendre. Comme je le disais, il est en constante évolution, comme le reste du projet, pour être en accord avec les impératifs du site, des contenus, des visiteurs… mais son esprit reste intact : c’est cet esprit radical qui nous a plu lors de la consultation, cet esprit radical que vous devriez découvrir lors de la mise en ligne du site !

Entretien réalisé par Aude Mathey (Culture et Communication).

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Pour mémoire, l’entretien d’Alain Seban invité du Buzz Média Orange – Le Figaro en mai dernier.

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Wikipedia fait partie du patrimoine mondial

A l’occasion du dixième anniversaire de Wikipedia, les fondateurs de l’encyclopédie en ligne ont lancé une campagne pour que celle-ci soit portée sur la liste du patrimoine culturel mondial de l’Unesco. Le quotidien de centre-gauche Tages-Anzeiger estime que Wikipédia mérite une telle distinction : « L’une des raisons à cela, c’est que le projet participatif Wikipédia est en crise : de moins en moins de volontaires écrivent. Parce que les articles les plus faciles à rédiger le sont déjà et que quelques centaines de vétérans dominent toutes les discussions – et ont écrit un ensemble de règles dissuasif de 30 pages pour garantir la qualité. Ces barrières sont un problème. Car les principaux contributeurs de l’encyclopédie n’étaient pas des professeurs mais des étudiants, comme le montre une étude. Tandis que les professeurs avaient un public contraint, leurs étudiants écrivaient pour une raison : se faire un nom. C’est pourquoi il n’est pas idiot d’honorer autant que possible le projet Wikipédia. En le portant sur la liste de l’Unesco. »

Source : BpB

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iphone art exhibition

Flaneur art and culture journal has opened a contemporary art gallery viewable on iphones and seeks artworks for its first exhibition. This is a great way for painters and all other artists to experience their work in the new realm of mobile technology. With over 34 million iphones sold, and the wepapp viewable on the ipod Touch as well the potential for people to engage with your work is huge!
As this is the first call for work for our iphone exhibition Flanneur art and culture journal is looking for work of all kinds. It is only through experimentation that we will all see what works best in this new domain. Traditional artists who do not normally engage with new-tech are welcomed, as well as geekists who are only happy with an iphone in their hand.
Work should be a maximum size of 480 x 320 pixels, although it can be smaller. Any larger and it will be resized.
Image file size needs to be small enough to load quickly. Please use JPEGS and keep the size down. It may need to be reduced the size further to aid loading. Images will also be considered for publication in The Flaneur art journal.

  • The exhibition will open in early June 2010
  • Deadline for applications: End of May 2010
  • Entry fee 5£ (or your local currency equivalent)

This is an exhibition by selection. If your work is selected we will contact you. Flanneur art and culture journal will try and contact everyone who enters, but this may be impracticable. This exhibition will be viewable on iphones around the world at http://www.flaneur.me.uk/iphonegallery It will also be submitted to the Apple app store. Please visit http://flaneur.me.uk/iphone-exhibitions for more details and to enter.
If you need help with converting files, please contact help@flaneur.me.uk

Source : Rhizome

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The onedotzero_Adventures in Motion Festival

From Friday, April 30 through Sunday, May 2, 2010, the Curtis R. Priem Experimental Media and Performing Arts Center (EMPAC) at Rensselaer Polytechnic Institute will host the second Troy appearance of the London-based onedotzero_Adventures in Motion festival. Comprising feature-length films and shorts as well as installations and live performances, the event is a weekend-long celebration of the moving image that’s guaranteed to inspire, provoke, and delight.

Special guests include the projected-light visual label AntiVJ, in residence at EMPAC in April, who will premiere a mesmerizing audiovisual performance on opening night with minimal techno artist Sleeparchive. Also featured will be a late-night performance by DJ superstar Diplo, who will be joined by a cadre of the area’s finest VJs to get your ears, eyes, and feet vibrating.

The onedotzero_Adventures in Motion Festival will take place throughout the EMPAC space. A full schedule of events will be announced on the EMPAC website in early April.

The Screenings:

  • Wow + Flutter – A compilation of fresh and original short-form moving images. This year’s standouts are Xavier Chassaing’s ‘Scintillation,’ created from over 35,000 photographs, and Johnny Hardstaff’s ‘Cherry Girl.’
  • Wavelength – The most exciting and offbeat music videos from around the world, with works composed for Royksopp, N.A.S.A, and Fleet Foxes.
  • Citystates – A digital exploration of the human impulse toward urbanism, with a prophetic eye on the next generation of supercities.
  • Extended Play – Short narratives from an eclectic range of international auteurs that pursue entirely new visual approaches to storytelling.
  • Terrain – Arresting moving image vistas from directors from different disciplines who share a common fascination with the diverse environments we inhabit, both real and virtual.
  • New British Talent –BBC Film Network, in collaboration with onedotzero, presents moving image work by the rising stars of the UK’s filmmaking scene.
  • J-star –The latest and most inspiring music videos, shorts, and motion graphics from Japan.
  • Sprites – A special new children’s program, including a Studio AKA animation workshop, a mini-festival of shorts for young people, and opportunities for interactive play.
  • Cascade – Leading up to the onedotzero Festival, EMPAC has organized a series of educational artist exchanges with the students and faculty of Rensselaer including workshops with visiting artists, critiques and lunches. The student presentations and critique will be open to the public and held on the Sunday of the onedotzero festival at 2:30pm.
  • A new video by Brian Alfred whose work is inspired by his interest in globalization, civil unrest, political and social opposition, and influential figures and locations. The animation will feature multiple soundtracks by musicians Flying Lotus, Ghislain Poirier, Roberto Carlos Lange, and many others.

All installations, lounge, cafe and Studio 2 performances are free and open to the public.
Additional event information can be found on the EMPAC website, http://www.empac.rpi.edu.

Onedotzero is a contemporary digital arts organization dedicated to promoting innovation across all forms of moving image and motion arts. Activities encompass public events, artist + content development, publishing projects, education, production, creative direction, and related consultancy services. onedotzero_adventures in motion is a global network of film festivals, showcasing the best of new digital film and animation.

AntiVJ is an international visual label that creates monumental projections in public spaces, combining powerful video projectors with digital mapping techniques and holographic illusions.

Links

http://www.onedotzero.com/
http://antivj.com/

Vitals

FESTIVAL
onedotzero__adventures in motion
Friday, April 30 – Sunday, May 2, 2010
Multiple venues
Curated by Kathleen Forde

About EMPAC

The Curtis R. Priem Experimental Media and Performing Arts Center (EMPAC) opened its doors in 2008 and was hailed by the New York Times as a “technological pleasure dome for the mind and senses… dedicated to the marriage of art and science as it has never been done before.”

Founded by Rensselaer Polytechnic Institute, EMPAC offers artists, scholars, researchers, engineers, designers, and audiences opportunities for creative exploration that are available nowhere else under a single roof. EMPAC operates nationally and internationally, attracting creative individuals from around the world and sending new artworks and innovative ideas onto the global stage.

EMPAC’s building is a showcase work of architecture and a unique technological facility that boasts unrivaled presentation and production capabilities for art and science spanning the physical and virtual worlds and the spaces in between. See our previous post about EMPAC.

About Rensselaer Polytechnic University

Rensselaer Polytechnic Institute, founded in 1824, is the nation’s oldest technological university. The school offers degrees in engineering, the sciences, information technology, architecture, management, and the social sciences and humanities. For over thirty years, the Institute has been a leader in interdisciplinary creative research, especially in the electronic arts. In addition to its MFA and Ph.D. programs in Electronic Arts, Rensselaer offers Bachelor degrees in Electronic Arts, and in Electronic Media, Arts, and Communication – one of the first undergraduate programs of its kind in the United States. The Center for Biotechnology and Interdisciplinary Studies and EMPAC are two major research platforms that Rensselaer has established at the beginning of the 21st century.

Source : Rhizome / Jason Murphy

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Ne pas céder le patrimoine culturel à Google

La numérisation du patrimoine culturel est considérée comme l’un des défis les plus importants de la politique culturelle de ces prochaines années. Cette mission ne doit pas être cédée uniquement au groupe Internet Google, demande Pekka Heikkinen, juriste auprès de la Bibliothèque nationale finlandaise, dans une tribune au quotidien Helsingin Sanomat : « Le fait que l’offre de numérisation de Google ait contraint les employés du secteur du livre à repenser leur comportement et leur collaboration, revêt une importance cruciale. Il convient désormais de développer des modèles pour le futur, pour lesquels Google a déjà une vision, en garantissant en même temps que le patrimoine culturel reste en mains propres. Le financement de la numérisation du patrimoine culturel nécessite la collaboration des secteurs public et privé. Pour empêcher l’enlisement juridique, il faut une disposition au compromis des détenteurs des droits et de leurs opinions, dans les possibilités économiques que la collaboration avec Google apportera au fil du temps ».

Source BpB

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La Lettonie a besoin de sa bibliothèque Internet

Les autorités lettones ont fermé la bibliothèque Internet du pays après que plusieurs maisons d’édition ont porté plainte à cause de violation des droits d’auteur. Linda Curika critique cela dans son blog pour le journal Politika : « Il ne s’agit pas du tout là des droits d’auteur. Les personnes qui ne sont pas retraités, écoliers ou étudiants ne se rendent pratiquement pas dans une bibliothèque classique que ce soit par paresse, par manque de temps, à cause des heures d’ouverture peu pratiques ou par manque de place de parking. Ils préfèrent acheter des livres plutôt que de se rendre à la bibliothèque. Mais cela coûte de l’argent et maintenant, en période de crise, on préfère lire les livres sur Internet, ce que les maisons d’édition considèrent comme une menace. Mais cela signifie-t-il pour autant que les droits d’auteur sont en danger ? La bibliothèque Internet est en outre, à plusieurs égards, plus efficace qu’une bibliothèque normale. En outre, les auteurs sont honorés pour toute consultation de leur œuvre, ce qui ne peut être que juste. Mais surtout, cette bibliothèque est également facile d’accès pour les handicapés, pour les personnes avec des intérêts spécifiques, les Lettons à l’étranger ou les mamans avec leurs bébés. »

Source : BpB

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The Participatory Museum

In our last post about Nina Simon, we mentionned The Participatory Museum, a practical guide to working with community members and visitors to make cultural institutions more dynamic, relevant, essential places. It is now published. Our member Evelyne Lehalle (owner of NTC, author of THE touchstone of the blogs about cultural tourism and one of the best museum experts in France) informed the group about this publication.

In order to give you a glimpse of this amazing and rather essential book, here is what Elaine Heumann Gurian, leading international museum consultant and author of Civilizing the Museum has said about The Participatory Museum : « Nina Simon’s new book is essential for museum directors interested in experimenting with audience participation on the one hand and cautious about upending the tradition museum model on the other. The book is well written, interesting, well researched, and useful.  It will encourage and support those who wish to begin.  Simon dissects the process of participatory change, showing how to make choices that will augment, without overturning, the museum’s current programs or mission.  In concentrating on the practical, this book makes implementation possible in most museums.  More importantly, in describing the philosophy and rationale behind participatory activity, it makes clear that action does not always require new technology or machinery.  Museums need to change, are changing, and will change further in the future.  This book is a helpful and thoughtful road map for speeding such transformation ».

For more reviews of The Participatory Museum, clic here.

Nina Simon is an exhibit designer, museum consultant, and the author of the Museum 2.0 blog. Her book is available for purchase, perusal, and discussion.

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The Artvertiser

One of our members from Rhizome sent us some information about one of the most exciting improved reality project of public art I have ever seen : The Artvertiser, a urban, hand-held Improved Reality project exploring on-site substitution of advertising content for the purposes of exhibiting art. Some of you might have seen it during Berlin Transmediale 2010 last week but I can’t resist the temptation to share this great project with our audience.

The project was initiated by Julian Oliver in February 2008 and is being developed in collaboration with Clara Boj, Diego Diaz and Damian Stewart.

The Artvertiser considers Puerta del Sol Madrid, Times Square New York, Shibuya Tokyo and other sites dense with advertisements as potential exhibition space. An instrument of conversion and reclamation, The Artvertiser takes imagery seen by millions and re-purposes it as a surface for the presentation of art.

The best description of their work is an excerpt from their website : « the Artvertiser software is trained to recognise individual advertisements, each of which become a virtual ‘canvas’ on which an artist can exhibit images or video when viewed through the hand-held device.

After training, where ever the advertisement appears, the chosen art will appear instead when viewed live through the hand-held device. It doesn’t matter whether the advertisement is on a building, in a magazine or on the side of a vehicle.

If an internet connection is present at the site, the substitution can be immediately documented and published in on line galleries such as Flickr and YouTube.

While offering itself as a new platform for public art, The Artvertiser seeks to highlight the contradiction of Public Space in the context of what can and cannot be written on the surface of our cities. Neither graffiti or Fine Art, The Artvertiser exploits the inevitable redistribution of these surfaces in media such as digital film and photography, providing an alternative memory of the city.

By leveraging the internet as a redistribution mechanism, The Artvertiser supposes that an urban site dense with proprietary imagery can be re-purposed as an exhibition space for art and archived as such in turn. Similarly, on-site exhibitions can be held whereby pedestrians are invited to use the looking device to view an exhibition on the buildings around them. Finally, non-live video can also be used. This enables artists to substitute advertisements in film and video with alternative content and redistribute those movies with friends or using their favourite peer to peer network.

The Artvertiser has received development funding from Intermediae and is being developed in Madrid and Valencia, Spain.

Progress

The software is stable and working well though is not yet ready for distribution. Currently it runs only on The Artvertiser’s own digital binoculars and netbooks/laptops with webcams. We’re still working on a port for Android.

The Artvertiser targets three classes of device:

Billboard Intercept Prototype:
A set of urban and weather-proof digital binoculars have been built. This device guarantees high-quality immersive advertisement substitution and is be more performant for AR applications than any hand-held device currently available; equipped with a high-quality wide-angle lens, fast CPU and GPU, powerful wireless adaptor, long battery life and plenty of solid state storage space.

Smartphones:
We are currently porting the software to Google’s Android OS, now used on many smartphones worldwide. Following this we will target the Nokia N900 (Maemo 5) and (perhaps) the iPhone. These devices will have support for video and photo substitution modes at low resolutions. We hope to have an Android port available soon.

Standard Camera phones:
The great bulk of the world’s camera phones run the Symbian OS. We are currently authoring a version of The Artvertiser to provide ‘single shot’ photo substitution. 

The Artvertiser is a free software project and will be released under the copyright terms of the General Public License v3.0 when completed. It is developed on the Linux platform.

Team

Project Lead: Julian Oliver

Computer Programming: Julian Oliver and Damian Stewart

Binoculars: Julian Oliver, Clara Boj and Diego Diaz

Julian Oliver, Damian Stewart, Clara Boj and Diego Diaz are experienced artists working in the vein of Augmented Reality, computer vision and computer graphics. Between them they share 30 years of practice across these areas, having worked with the technology in both research and fine-arts settings.

Their work has been exhibited in major museums and electronic art-festivals in Europe, Asia and North America and has received many awards and commissions ».

Source : Rhizome and The Artvertiser.

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MW 2010 Best of the Web needs your nominations

Rohn Jay Miller, (AlphaBeta LLC, USA) recently informed our group that MW 2010 Best of the Web nomminations are now open and will be accepted untill February 21st. All sites nominated will be reviewed by a the Best of the Web panel and awards offered in a number of categories. In addition, users of this site will choose one site as the People’s Choice in April.

Please review the Nomination Process. For further background, see the contest details.

Recognizing achievement in heritage Web site design, a committee of museum professionals selects the Best of the Web each year.

Categories : museum web sites from around the world can be nominated, provided they have been launched or significantly updated in 2009. For more details, see Eligibility,

Nominations are now open on the conference community site.

Sites will be reviewed by an independent panel of judges. The Process and Categories for 2010 are now under review:

The Best of the Web panel will consider Web sites nominated in the following categories:

Awards will be given in each of the categories above, and in the following general areas:

Be sure to review the category definitions carefully before suggesting a site. Sites do much better when they are considered in the right context.

Nomination

Sites are put forward for the Best of the Web in an open nomination process. Anyone registered at http://conference.archimuse.com can nominate one site.

Nominations will be made through the conference community site, and will be publicly available for review and comment. Nominations of sites other than your own are encouraged.

Sites from anywhere in the world are eligible, provided they have been launched or significantly updated in 2009.

Sources : Rohn Jay Miller, (AlphaBeta LLC, USA) / Archimuse.

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On Museum 2.0 : five evaluation reports on participatory projects

Museum 2.0 is a great blog by Nina Simon but it’s also a design consultancy focused on creating participatory, dynamic, audience-centered museum spaces with institutions like the Smithsonian, the Chicago History Museum, The International Spy Museum in Washington D.C., the new Mint museum in San Francisco as well as local favorites like the Monterey Bay Aquarium and the Tech Museum in San Jose.

She recently shared a few evaluation and research studies that have greatly informed her work (and specifically, the development of The Participatory Museum, which is going to the printer this weekend). These are all downloads, which means when you click on the link it will ask you if you want to save a document.

  1. The Catalyst for Change social impact study from the Glasgow Open Museum. This report, published in 2002, chronicles the history and impact of an extraordinary institution founded in 1990 to make museum collections available for use by community members for their own purposes. As founder Julian Spaulding said, « The intention was to deliver what people wanted rather than what the museum thought they wanted or what the museum thought they ought to want. »
  2. The evaluation of the first Turkish Living Library, held in 2007 at the Rock for Peace festival in Istanbul. The folks who ran this event required every single participant to fill out an evaluation form, and this report demonstrates their overwhelming enthusiasm for the program as well as the tremendous social learning outcomes. The comically positive graph at the top of this post comes from this report.
  3. Dialogue in the Dark visitor and guide impact studies. This amazing « all dark » exhibition, which visitors experience in groups led by blind guides, has reached millions of people around the world. These impact studies demonstrate its incredible power both as a memorable visitor experience and as a positive impact on blind guides’ social and professional lives.
  4. Nina Simons also wants to honor the Exploratorium, which publishes all of their research studies for public download here. One of Nina’s favourite that she has frequently returned to is Sue Allen and Josh Gutwill’s 2004 paper, « Designing for Interactivity: Five Common Pitfalls. » The content is relevant to all kinds of museums, not just science centers.
  5. A paper on « Evaluating participatory, deliberative, and co-operative ways of working, » put out by the InterAct group in England. This useful and easy-to-understand paper spells out several considerations of planning evaluation for participatory projects. Most of the examples are from British civic projects, but there’s lots of useful information and frameworks for projects in any field.

Sources : NTC, la blogosphère muséale and Museum 2.0.

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Formations AGECIF aux arts numériques

Face au manque criant de formation dans le domaine des arts et spectacles numériques, hors les pratiques artistiques et techniques, l’AGECIF lance trois formations spécialisées notamment en partenariat avec le Zinc à Marseille : Médiation des Arts Numériques, Production des Arts Numériques et Communication des Arts numériques. L’AGECIF se place au service du secteur culturel, des entreprises, institutions et organisations qui le structurent et des personnes qui le font vivre. La formation professionnelle continue pour renforcer les compétences, et faciliter l’engagement d’artistes ou de techniciens. Elle intervient sur l’ensemble du territoire et en particulier à Lyon, Marseille, Bordeaux, Montpellier, Clermont-Ferrand, Tours, Orléans, mais aussi en Normandie, ainsi qu’à La Réunion, en Guadeloupe et en Martinique. Elle s’inscrit dans une pensée européenne. Elle est membre fondateur du réseau européen des organismes de formation sur les questions de gestion culturelle, l’ENCATC. Enfin, pour compléter son offre, l’AGECIF vient de créer une filiale, une société d’expertise comptable inscrite à l’Ordre des experts-comptables, spécialisée dans le secteur culturel et artistique : AGECIF Conseil.

Médiation des Arts Numériques / Communication des Arts Numériques / Production des Arts Numériques.

Informations : formation@agecif.com

Source : Digital Performances and Cultures

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La drôle d’ère d’Internet

Au début de l’année, Bono, le chanteur du groupe irlandais U2, s’est exprimé dans une tribune au New York Times contre le piratage de la musique et a déclaré que les contenus sur Internet pourraient très bien être contrôlés. Costi Rogazanu se penche sur ces déclarations dans le blog Voxpublica : « Je n’ai entendu nulle part que des taxes élevées aient été demandées aux producteurs de clés USB ou aux exploitants de réseaux pour renforcer les droits d’auteur. … Les seuls criminels sont les consommateurs. Que se passerait-il si j’étais quelqu’un de correct, qui ne télécharge pas de musique illégalement et qui respecte toutes les licences et toutes les règles ? Je m’auto-exclurais pratiquement de l’ensemble de la société, de ma propre génération. Je n’aurais pas de sujet de conversation avec mes amis. … Le monde d’Internet et de la technique a changé le monde réel. Celui-ci s’obstine toutefois à fonctionner selon d’anciennes règles. Qui en souffre ? Le consommateur moyen en Occident, les dissidents en Orient. Nous nous dirigeons vers une drôle d’époque. »

Source : BpB / Vox Republica

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Tutoriel Twitter pour les bibliothèques

twitterUn tutoriel Twitter avec une présentation spécifique de l’utilisation de cet outil de microblogging pour le monde des bibliothèques vient d’être mis en ligne. Ce tutoriel Twitter est signé Sophie Cornière, bibliothécaire à la Médiathèque de Rouen et a été initialement publié dans Bibliothèques, revue papier de l’ABF (Association des Bibliothécaires de France) dans son édition de juillet 2009 (n°45). Ce dossier consacré à l’outil de microblogging le plus utilisé dans le monde a la qualité d’être l’œuvre d’une praticienne au quotidien de Twitter (@sophiebib <http://twitter.com/sophiebib>) et auteur du blog Desperate Librarian Housewife.

Il est certainement de bonne augure que des professionnels du monde de la culture « classique » s’emparent des nouveaux outils numériques, particulièrement sur la toile, pour en extraire la meilleure part qui risquerait, sans eux, de ne pas naître.

À signaler également : la parution d’un Mini Guide pro pour Twitter, par la société ConseilsMarketing, téléchargeable gratuitement, ainsi qu’une étude sur l’utilisation de Twitter par les membres du gouvernement.

Source : ministère de la Culture et de la Communication

Contact : Sophie Cornière (http://twitter.com/sophiebibhttp://sophiebib.blogspot.com/ )

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Lancement de la BMN

L’UNESCO et 32 institutions partenaires vont lancer au Siège de l’UNESCO, le 21 avril, la Bibliothèque numérique mondiale, un site internet qui propose un éventail unique de matériels culturels provenant de bibliothèques et d’archives d’un peu partout dans le monde. Le site offrira des manuscrits, des cartes, des livres rares, des films, des enregistrements sonores, des illustrations et photographies. L’accès à ces matériels sera libre et gratuit. Le lancement se déroulera lors d’une réception co-organisée par Koïchiro Matsuura, Directeur général de l’UNESCO, et James H. Billington, Directeur de la Bibliothèque du Congrès.

Les directeurs d’autres institutions partenaires participeront également à la présentation du projet aux ambassadeurs, ministres, délégués et invités, dans le cadre de la réunion semestrielle du Conseil exécutif de l’Organisation. 



Les médias sont invités à une conférence de presse pré-lancement qui se tiendra au Siège de l’UNESCO, à Paris, le 21 avril à 11h. 

James H. Billington a proposé la création de cette Bibliothèque numérique mondiale (BNM) à l’UNESCO en 2005, en soulignant qu’un tel projet pourrait avoir « un effet salutaire en réunissant des gens et en célébrant le caractère unique des différentes cultures à travers un projet global ».

Outre la promotion de la compréhension internationale, le projet vise à augmenter la quantité et la diversité des contenus culturels sur internet, à fournir des matériels aux éducateurs, aux élèves et au grand public, mais aussi à réduire la fracture numérique au sein et entre les pays, en renforçant les capacités dans les pays partenaires. 


La BNM offrira des fonctions de recherche et de navigation en sept langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, français, portugais et russe) et proposera des contenus dans de nombreuses langues. Navigation et recherche de données encourageront une exploration du site qui traverse époques et cultures. Les descriptions de chaque élément, ainsi que les vidéos de conservateurs, fourniront le contexte aux utilisateurs, éveilleront la curiosité et encourageront les étudiants mais aussi le grand public à en apprendre plus sur le patrimoine culturel de tous les pays. 



La BNM a été développée par une équipe de la Bibliothèque du Congrès. Une aide technique a été fournie par la Bibliotheca Alexandrina (Egypte).

Parmi les institutions ayant contribué, tant en contenus qu’en expertises, à la BNM, on compte des bibliothèques nationales et des institutions culturelles ou éducatives d’Afrique du sud, d’Arabie saoudite, du Brésil, de Chine, d’Egypte, des Etats-Unis, de France, d’Iraq, d’Israël, du Japon, du Mali, du Mexique, du Maroc, d’Ouganda, des Pays-Bas, du Qatar, du Royaume-Uni, de la Fédération de Russie, de Serbie, de Slovaquie et de Suède. 



Parmi les trésors qui vont être accessibles sur la BNM, on trouve : des os d’oracle (support de la plus vieille écriture chinoise) et des stèles proposées par la Bibliothèque nationale de Chine ; des manuscrits scientifiques arabes provenant de la Bibliothèque nationale et des Archives d’Egypte ; d’anciennes photographies d’Amérique latine fournies par la Bibliothèque nationale brésilienne ; le Hyakumanto darani, un parchemin datant de l’an 764 détenu par la Bibliothèque du Parlement japonais ; la fameuse Bible du diable, du XIIIème S. qui se trouve à la Bibliothèque royale de Stockholm ; des calligraphies arabes, persanes et turcs provenant de la Bibliothèque du Congrès. 




Un des principaux mandats de l’UNESCO porte sur la promotion de la libre circulation de toutes les formes de savoir en éducation, science, culture et communication. L’Organisation soutient donc des initiatives en vue d’améliorer et de développer les contenus sur internet. A cette fin, elle collabore avec un grand nombre de partenaires.

Source : UNESCO.

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Dans la nuit, des images

« Dans la nuit, des images », c’est 14 nuits pleines d’images au Grand Palais du 18 au 31 décembre 2008.
Pour clôturer la Saison culturelle européenne et la Présidence française de l’Union, les arts visuels seront à l’honneur sous toutes leurs formes pendant 14 nuits successives : photographies, films, vidéos, installations interactives, projections d’artistes venus de toute l’Europe… Cette rétrospective inédite de la création audiovisuelle et multimédia mettra l’accent sur les innovations technologiques de ces 10 dernières années. Les NTIC – nouvelles technologies de l’information et de la communication – ont considérablement évolué. Nous sommes passés de la téléphonie mobile à la technologie 3 G, du bas débit à la fibre optique, de l’analogique à l’ère du tout numérique et de nombreux formats de création et de diffusion ont émergé : MP3, Divx… autant de nouveaux modes de communication et d’expression pour nos sociétés.
Comme à chaque grande révolution technique ou technologique, les artistes se sont emparés de ces nouveaux supports pour en faire de nouveaux relais d’expression de leur vision du monde. À l’affût des technologies les plus à la pointe, les artistes ont intégré ces mediums comme éléments fondateurs de l’acte créatif.
Plus de 140 œuvres seront ainsi présentées : des œuvres existantes (dont certaines jouissent déjà d’une certaine célébrité) ainsi que quelques commandes effectuées à des artistes de renom. Toutes occuperont l’espace de façon spectaculaire. Projetées au sol, sur les murs, les alcôves, la verrière, et même sur la façade extérieure, toutes les images qui ont marqué l’univers artistique ces dix dernières années investiront la nef du Grand Palais, transformée en immense volière à images. Point de repère lumineux incontournable en plein cœur de la capitale, l’événement sera accessible au grand public et identifié comme une grande fête populaire d’envergure internationale en cette période de fin d’année.
Parallèlement, un colloque sur le thème « Vitesses Limites » sera proposé les 18 et 19 décembre.
Ouvert en 1997 à Tourcoing et dirigé par Alain Fleischer, Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains est un lieu dédié à la création audiovisuelle et multimédia. Il réunit un pôle de formation international, un pôle de production offrant aux artistes reconnus comme aux jeunes créateurs des conditions de travail professionnelles, ainsi qu’un pôle de diffusion régionale, nationale et internationale.

plus d’information
www.danslanuitdesimages.net

Source : communiqué de Cultures France

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Havana-Cultura

Havana-Cultura est un nouveau portail sur l’art cubain, une fenêtre ouverte sur une culture à l’état pur. Nous en avions brièvement parlé au début de l’éte mais voici un peu plus d’information parmi les parutions sur le net, histoire de réchauffer l’ambiance de cet automne glacial.

Lancé au printemps 2007, Havan Cultura est le portail délivrant le contenu mécénat du groupe Havana Club International SA (joint-venture franco-cubaine créée en 1993 entre la société cubaine Cuba Ron SA et le groupe français Pernod Ricard), visant à valoriser la culture contemporaine cubaine.

Dès la première visite, on note que la singularité de ce site ne va pas seulement tenir à la qualité et à l’originalité de son contenu. L’interface qui a été conçue propose et intègre les modes actuels des différents sites de médias sur Internet. La conception du site en full flash est d’ailleurs un atout remarquable pour mettre en valeur le contenu. L’impression d’être « à l’intérieur » du média affranchi l’Internaute du média en tant que tel. Cette belle réalisation a reçu le Cyber Grand Prix au festival de la publicité de Méribel.

En coulisses, c’est une équipe de production TV, des photographes, des journalistes et des experts en communication qui voyagent à Cuba à la recherche de sujets intéressants. Sur ce site, vous y découvrirez de jeunes musiciens, des sculpteurs, stylistes, écrivains et danseurs qui vivent à la Havane.

Dans une ambiance festive, le site Havana-cultura regorge d’informations sur l’art cubain. Ce site ovni a débarqué dans un Cuba où la culture si riche et intense est dans une situation chaotique et manque d’initiatives soutenues et encouragées par du partenariat. Loin des clichés habituels, ce portail régulièrement mis à jour valorise le Cuba qu’on a envie de découvrir, loin des sentiers battus, où la culture et la création y retrouvent leur place historique et fondatrice.

 

Le site est une initiative de la marque de distillerie Havana Club. Pour autant, la marque se fait très discrète et tout l’accent est mis sur la découverte de l’art cubain. Un parti pris intéressant quand on sait que la marque a mis un point d’honneur à proposer aux internautes une vision originale sur Cuba et plus particulièrement la Havane.

« Nous ne vendons rien directement sur ce site. Ils ont pour unique but de donner aux gens l’envie de découvrir la marque et Cuba », signale François Renié, directeur de la communication de Havana Club International.

 

Havana-cultura.com a été construit en flash, technologie généralisée aujourd’hui mais qui n’optimise pas le référencement d’un site web. « Il a fallu mettre en place un procédé technique spécifique afin d’indexer les pages sur les moteurs via un système de calques », indique Bertrand Hamelin, executive SEO (Search Engine Optimisation : référencement naturel) chez LSF Interactive. Un système composé de calques flash, accessibles par l’internaute, et de calques html pour que les moteurs en comprennent le contenu.

Aucune action promotionnelle n’a été élaborée pour le lancement du site Havana-cultura. En faisant appel dans un premier temps à la communauté cubaine anglophone, Havana Club a choisi le bouche-à-oreille. En collaboration avec BuzzParadise, Havana Club communique en ce moment avec les blogueurs d’Europe (France, Espagne, Italie, Allemagne) pour diffuser l’information à un plus large public. Aussi, leur ingénieuse stratégie de référencement leur permet d’attirer la moitié du trafic.

La démarche est suffisamment singulière pour qu’elle soit notée et remarquée. Maintenant, il s’agit de nous en dire plus sur le rôle et l’engagement du média Havana-cultura.com sur le terrain et dans la durée. Peut-on se saisir d’un tel outil pour contribuer à la vie culturelle d’un territoire a fortiori Cuba où l’expression culturelle est encore fortement « cadrée » ? Quelles sont l’audience et les profils d’utilisateurs ? Quels sont les premiers impacts depuis le lancement ? Comment le site peut-il aller plus loin dans le soutien et la valorisation de la création et de la culture cubaine contemporaine ? Cet outil préfigure-t-il de nouveaux types partenariats ? La marque Havana Club entend-elle développer son implication ? On aimerait en savoir plus… Du coup, nous allons poser nos questions. A suivre donc.

Source:  www.journaldunet.com 

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Transdigital

Transdigital entend stimuler des collaborations innovantes dans une optique de long terme entre les régions de la Flandre Orientale et la Flandre Occidentale, la Wallonie et la Région Nord en France. L’objectif de cette plateforme est aussi de renforcer la visibilité et l’échange des connaissances et de construire un réseau structurel entre les artistes, les chercheurs et le secteur technologique.

Les buts de Transdigital:

  • Stimulation de l’innovation : dynamisation de la recherche, de l’innovation et de la création artistique dans l’espace interreg, autour de Lille-Tourcoing /Gand / Mons-Maubeuge, de centres de recherche, d’entreprises technologiques et de projets artistiques et culturels
  •   Améliorer la visibilité : améliorer la visibilité et l’image internationale de la zone dans le domaine des nouvelles technologies, dans le cadre de centres recherches, d’entreprises innovantes ou encore de projets artistiques singuliers.
  • Créer des resaux : créer une structure de rencontre pour des partenaires actifs dans le domaine de la recherche, des nouvelles technologies et de la créativité artistique dans les trois régions.

Initiative de tout premier plan dans le domaine de la coopération transfrontalière, Transdigital est un projet qui répond à des attentes fortes, exprimées depuis longtemps de part et d’autre. Il y a un moment déjà en effet que des tentatives avaient été initiées et la dernière en date avait été amorcée par la Ville de Lille dans le cadre d’un atelier des rencontres NET organisées par Digiport (acteur incontournable sur le territoire),  présentée sous le nom de « Digitations ».

Co-financée dans le cadre d’Interreg IV, l’initiative semble avoir atteint le niveau nécessaire de maturité et de convergence entre les partenaires. Pour en prendre la mesure, le premier Transdigital meeting se tiendra le mardi 4 novembre 2008 à partir de 15h00 au Centre d’art du Vooruit à Gand (BE). Au programme :

*15:00 – 15:30: présentation officielle de Transdigital

*15:30 – 19:30 : rencontre avec les partenaires (TechnocITé & Le Manège – Mons / Maubeuge, Le Fresnoy. Studio national des arts contemporains – Tourcoing, Latitudes Contemporaines – Lille en Kc Vooruit – Gent i.s.m. IBBT – Flandre, Kc Buda – Kortrijk, Numediart – Wallonie en Digiport – Nord-Pas-de-Calais);

Une restauration et des rafraichissements seront proposés +

Démos des projets en continu : Numediart (Wallonie) / Digiport (Nord-Pas-de-Calais) / ART&D (IBBT, Flandre).

*20:00 : présentation de la performance O_Rex 1.3 par Crew / Eric Joris

Vous trouverez plus d’informations à partir du 27 octobre sur Transdigitalweb et Transdigitalweb.blogspot.com.

Pour s’inscrire : contactez avant le 30 octobre Caroline Van Peteghem, caroline@vooruit.be ou tél +32 9 267 28 88 et confirmez votre présence à 15:00. Vous pouvez également réserver 1 / 2 places pour la présentation de Crew à 20:00. Le programme détaillé vous sera envoyé après l’inscription.

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Empyre : nouveaux défis et nouveaux modèles

Initiée en 2002 en Australie par Melinda Rackham, Empyre est une plate-forme de discussion, de réflexion, de promotion qui a pour vocation de contribuer à la mise en évidence de perspectives critiques dans les domaines pluridisciplinaires associés à la creation artistique et aux nouveaux medias.

Entité non hiérarchisée et autonome, Empyre a choisi de traiter librement un sujet par mois pour faire de cette dynamique éditoriale une source de renouvellement et d’indépendance, permettant ainsi  à de nombreux intervenants de participer aux débats. Empyre a constitué par ce biais un vaste réseau d’artistes, de commissaires, de théoriciens, de producteurs.

Peu connues en Europe, les activités d’Empyre ont largement contribué ces dernières années à poser le débat sur la création numérique en dehors des sentiers battus, des phénomènes de tendance, des réponses établies et toutes faites, détectant comme peu en sont capables aujourd’hui ce qui met à l’épreuve les modèles existants.

Ce mois-ci, Empyre propose comme à son habitude un nouveau débat : récemment, plusieurs institutions semblent s’être concentrées sur les liens entre art et culture à partir d’outils et de dispositifs techniques portables et interconnectés.

Si ce n’est pas un phénomène nouveau, différentes approches semblent apparaître dans ces présentations, modifiant et bousculant les modèles traditionnels de MediaLAB (au sens anglosaxon du terme) tels que nous avons pu les connaître jusqu’à aujourd’hui.

Il est vrai que la convergence entre arts, sciences et technologies est aujourd’hui si diversifiée et disséminée dans nos sociétés à travers des expérimentations de toutes sortes et de toutes parts qu’elle semble moins dominer le champ d’investigation. Que dire de cette dilution, quel devenir pour les modèles que nous connaissons jusqu’à présent et surtout quelles perspectives sont en train de s’esquisser ?

Dans ce contexte, Il existe une combinaison de plusieurs scenarii possibles, scenarii dans lesquels les cultures digitales ont atteint ces cinq dernières années de nouveaux territories géographiques comme la Chine, l’Inde ou l’Asie du Sud-Est.

Parallèlement, les communautés « opensource » se développent également dans des approches alternatives, recyclant les outils, les solutions et les objets. Un certain nombre d’organisations ont tout particulièrement le vent en poupe et consolident leur activité malgré leur positionnement à la marge des agendas des grandes enterprises.

Pour évoquer les modèles et les perspectives possibles pour les media centers, les organisations de net art et des centres d’arts numériques, les représentants d’institutions et des représentants d’initiatives indépendantes du Brésil, des Etats-Unis et d’Angleterre vont se réunir et partager ainsi leurs expériences, pour débattre des différences et des similarités, des nouveaux challenges et des particularités locales .

Comme nous réagissons à une époque où « il est un besoin urgent pour les nouvelles formes institutionnelles qui reflètent les processus relationnels de mettre à l’épreuve les systèmes existants de gouvernance et les structures représentatives surannées » (Ned Rossiter), les invites d’Empyre seront ce mois-ci :

Anne Nigten (V2, Rotterdam / Netherlands), Gabriel Menotti (Cinefalcatrua, Vitoria / Brazil), Gisela Domschke (MediaLAB MIS, Sao Paulo / Brazil), Marc Garrett (Furtherfield, London / UK), Sarah Cook et Amanda McDonald Crowley (Eyebeam, New York / US).

Vous pouvez suivre les débats en vous inscrivant à partir du lien suivant :

empyre-request@lists.cofa.unsw.edu.au

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