Cultural Engineering Group

Services & Ressources en ingénierie culturelle

Access to culture

La Plateforme sur l’Accès à la Culture est en ligne depuis le 9 juin 2010. Sur www.access-to-culture.eu vous pourrez suivre le calendrier des activités et les actualités, télécharger des documents et recherches et trouver des informations utiles sur le cadre dans lequel les plateformes ont été créées. Le site contient aussi des liens vers les pages de tous les réseaux participants pour des informations détaillées sur chacun d’eux. Un aperçu précieux sur la diversité et l’expertise représentées dans la Plateforme sur l’Accès à la Culture.
Vous aussi pouvez avoir une voix : vous avez un exemple de bonnes pratiques que vous voudriez partager ? Vous organisez une conférence/ réunion et voudriez des informations sur le travail de la Plateforme ? Trouvez les formulaires sur www.access-to-culture.eu et engagez-vous.

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Pour une politique culturelle plus forte en Europe

Le 9 juillet 2010, s’est tenu à Avignon le rassemblement « Quelles politiques culturelles pour les régions européennes d’aujourd’hui ? » auquel ont participé, entre autres, Jacques Delors ancien président de la Commission européenne, Mercedes Bresso, présidente du Comité des Régions ainsi que des élus régionaux et locaux.

Les participants ont signé la déclaration d’Avignon appelant l’Union européenne à mener une politique forte en matière culturelle.

Cette déclaration demande que soient réaffirmées dans le cadre de la prochaine stratégie de l’Union européenne pour 2020 :

  • une vision de l’Europe conciliant développement économique, développement social et développement humain, soulignant ainsi notre responsabilité universelle ;
  • une politique communautaire considérant les territoires comme des acteurs essentiels du projet européen, où se mettent en œuvre tous les aspects politiques (démocratiques, économiques et sociaux) et se conçoivent des gouvernances permettant d’associer tous les acteurs du changement ;
  • une vision de la culture, certes constitutive d’identités, mais principalement destinée à l’élaboration d’un « vivre ensemble » ouvert au monde et à ses transformations ;
  • la place de la création artistique dans une politique culturelle européenne, comme moyen privilégié de réconcilier goût du futur, attachement au patrimoine et ouverture aux autres.

Source : MEPLF

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La dimension culturelle de l’Union Européenne

Le projet Europmedinculture 2010 Citizenship, soutenu par la Commission Européenne, vise à promouvoir l’implication active des citoyens dans le débat sur la dimension culturelle de l’Union.

A cet effet, un questionnaire a été conçu pour recueillir les points de vue sur plusieurs sujets particulièrement stratégiques pour l’avenir de l’Europe :

  • la relation entre éducation et culture,
  • la mobilité des artistes et des professionnels de la culture,
  • les impacts économiques et sociaux de l’action culturelle,
  • les relations culturelles de l’Europe avec le reste du monde.

Même si ce questionnaire s’adresse d’abord aux professionnels de la culture et aux services publics de la culture, il est ouvert à tous. C’est donc l’occasion rêvée de se faire entendre. Il faut bien reconnaître que le sujet demeure très sensible, problématique, sous-traité dans les médias et pour lequel tout reste à faire, ou presque.

Pour y accéder en plusieurs langues, cliquez ici (rubrique dans la colonne de droite).

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Consultation publique sur la stratégie de l’UE 2020 : premiers résultats

Il y a quelques semaines, la Commission européenne lançait une vaste consultation sur la stratégie de l’UE à l’horizon 2020, laquelle doit prendre la suite de la Stratégie de Lisbonne définie en 2000. De nombreux acteurs issus notamment du monde des collectivités se sont exprimés à cette occasion. Ainsi, la Commission a récemment publié deux documents dans le contexte de la préparation de la stratégie de l’UE 2020.

La Commission a lancé une consultation publique sur la stratégie de l’UE 2020 en novembre 2009, qui s’est clôturée le 15 janvier 2010. Quelque 1500 contributions ont été envoyées par une grande variété de parties intéressées. Une analyse plus détaillée des contributions devrait être publiée vers la mi-février. En attendant, les premiers résultats sont disponibles et révèlent une très large participation à cette réflexion.

Source : territorial.fr

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Istanbul fait partie de l’Europe

Istanbul est avec Essen et Pécs Capitale européenne de la culture 2010. Nedim Gürsel, écrivain turc habitant à Paris, saisit l’occasion pour rendre hommage à sa ville de naissance: « Istanbul est la capitale culturelle de l’Europe en 2010, ce qui pourrait paraître paradoxal pour la capitale des sultans ottomans, mais aussi pour la ville de Pierre Loti, le chantre d’Istanbul … qu’il voulait orientale. Istanbul a fait tant rêver les Européens à la fin du XIXe siècle en tant que porte de l’Orient ou la Sublime Porte, comme on l’appelait à l’époque, qu’il nous est difficile aujourd’hui de la concevoir en dehors de son mythe. Pourtant, à cheval entre les deux continents et reliant les deux rives du Bosphore, cette mégalopole de près de quinze millions d’habitants, qui ne cesse de s’étendre et de se développer, revendique sa place parmi les villes européennes. … Pour avoir visité presque toutes les capitales européennes je ne peux m’empêcher de penser à l’avenir d’une Europe qui laisserait Istanbul hors de ses frontières. »

Source : BpB.

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La présidence espagnole de l’Union : nouvelle étape pour la culture ?

La ministre espagnole de la culture, Angeles Gonzales-Sinde, a récemment présenté un vaste programme pour les 6 mois de la Présidence espagnole de l’Union européenne qui vient de débuter. L’objectif n’est pas simplement de donner à voir la grande valeur ainsi que la diversité du patrimoine culturel espagnol, ni de démontrer son lien traditionnellement fort avec la modernité et l’innovation. Non, car cela confèrerait une nouvelle fois à l’Europe une image d’instrument de communication politique nationale. Au contraire, la démarche politique de la ministre et de son gouvernement est en réalité beaucoup plus volontariste, à l’image d’une Espagne qui doit retrouver la dynamique européenne dans laquelle elle se trouvait au début des années 2000.

Il est tout d’abord important de rappeler que la Présidence espagnole s’inscrit dans un nouveau cycle : un trio de présidences mené en coordination avec la Belgique et la Hongrie. Ses grandes priorités se distinguent nettement du trio précédent et tourneront autour de la lutte pour la reprise économique, la citoyenneté européenne du XXIe siècle, l’égalité entre les hommes et les femmes, l’impulsion de l’Europe en tant qu’acteur mondial et la mise en place du Traité de Lisbonne après sa récente entrée en vigueur.

Lors du semestre à venir, ce sont donc deux très importantes réunions des ministres de la Culture de Etats membres qui se dérouleront le 31 mars à Barcelone (autour de la question du développement des industries culturelles à un niveau européen) et le 11 mai à Bruxelles (pour discuter des enjeux de la contribution du secteur au développement régional, de la culture comme moteur du changement économique local et du développement des modèles de contenus numériques). La ministre coordonnera également personnellement plusieurs rencontres autour de la protection du patrimoine culturel européen, de la numérisation du cinéma et de la mobilité des artistes, et souhaite que la Présidence espagnole de l’Union laisse une contribution de long terme pour l’avenir du patrimoine culturel européen.

Elle a ainsi dévoilé les trois priorités de son programme :

  • renforcer l’identité de la culture européenne et promouvoir le tourisme culturel ;
  • promouvoir les cultures numériques et encourager les offres légales des contenus numériques ;
  • faire avancer la culture dans son rôle de moteur du développement économique et social.

Au-delà des priorités ou des axes programmatiques qui sont le lot quotidien de ces grands rendez-vous institutionnels européens et qui pour une bonne partie ne sont que l’application de principes du Traité de Lisbonne, cette Présidence pourrait bien marquer un tournant dans la politique européenne culturelle, notamment au regard des différentes phases de sa préparation et de l’état d’esprit dans lequel cette préparation a eu lieu.

Comme nous l’évoquions en décembre dernier, la préparation de cette Présidence fut tout sauf une mise en commun des moyens de communication gouvernementale à des fins politiciennes mais un travail en profondeur sur les stratégies et les contenus avec les experts de plusieurs pays de l’Union. Nous avions notamment évoqué les différentes rencontres avec les experts britanniques où les questions de l’innovation et de l’action culturelle comme leviers économiques ont été abordées comme aussi importantes pour les industries que pour les territoires.

En tout état de cause, la Présidence espagnole pourrait bien se distinguer fortement des trois Présidences précédentes (française, suédoise et tchèque), Présidences qui en matière de culture n’ont pas permis au secteur culturel de trouver le bon cap, malgré un agenda culturel pourtant ambitieux et structurant mais qui peine à « descendre » au niveau du terrain. Il faut notamment considérer les difficultés entre les échelons local, régional, national et européen qui ont même eu tendance à plonger plus encore les acteurs culturels dans la confusion. Le cas des critères « développement durable » récemment apparus dans les dossiers FEDER en témoigne : aujourd’hui, pour obtenir un financement culturel européen via le FEDER, il faut remplir plus de critères de développement durable que de critères proprement culturels.

Le risque pour tout projet culturel est « dévier » de ses objectifs initiaux en tentant d’intégrer le mieux possible ces critères pour espérer être dans les meilleures conditions d’éligibilité aux financements européens. Ce n’est pas cela le changement de société attendu, y compris par les tenants du développement durable eux-mêmes, et les acteurs culturels en sont pour le moins désorientés.

Le deuxième risque, plus idéologique, est que les acteurs culturels, tout comme le citoyen-consommateur lambda, se voient contraints par la « préoccupation » du développement durable de réorienter leurs projets au détriment de leur mission vocative. On constate déjà que la reconversation verte de nos économies à marche forcée dictée par une nouvelle soif de profit financier est parvenue, à partir d’une extrême sensibilisation des consciences, à pénétrer et bouleverser des secteurs entiers de nos industries et de nos services, déclenchant au-delà de l’effet de mode une frénésie qui n’a rien de spontanné.

Les acteurs de la culture ont fort à faire pour résister à ce phénomène mais le volet environnemental de la « révolution verte » s’étant déjà imposé comme la nouvelle religion capitaliste (galvaudant ainsi sa philosophie initiale), il leur faudra plus que de l’esprit de résistance (qui ne serait en définitive que l’énergie d’un autre désespoir). Lorsqu’on sait l’importance des financements européens dans les financements croisés des projets des acteurs de la culture (jusqu’à 40% du budget total des projets), il y a de quoi s’inquiéter. Il faut d’autant plus s’inquiéter de la prédominance des ces critères ou indicateurs de performance qui appartiennent à la sphère du développement durable, parce que le développement durable dans son acception française n’a pas grand chose à voir avec la réalité des enjeux de soutenabilité de la culture et de l’action des professionnels de la culture.

Si la mise en place de démarches tranversales issues de l’agenda européen de la culture qui intègrent des préoccupations de « développement durable » n’est pas le résultat d’un effort de définition, de co-élaboration et de pédagogie provenant de la réalité de l’action culturelle confrontée aux problématiques de leur durabilité et de leur soutenabilité, les critères seront forcément inadéquats et prêteront à interprétations.

La Présidence espagnole de l’Union européenne est consciente du problème puisqu’elle l’avait clairement posé pendant la préparation de sa Présidence. Il faut désormais intégrer plus fortement l’expersite des acteurs culturels eux-mêmes en leur demandant de participer à la réflexion sur la défintion des critères qui au regard des caractéristiques de l’action culturelle, créent des conditions de « développement durable » dont certains (pas n’importe lesquels, comme nous le verrons dans un prochain post) contribuent à une partie de la soutenabilité de l’action culturelle en Europe.

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La place de la culture dans l’Europe de demain

Le 17 décembre 2009, l’ADCEI et ses partenaires du réseau Euromedinculture(s) ont remis à la Commission européenne les recommandations finales sur la place de la culture en Europe. Celles-ci sont issues de la consultation citoyenne qui a eu lieu en 2009 au cours de neuf forum régionaux. Ce projet, avec le soutien de la Commission européenne dans le cadre du programme L’Europe pour les citoyens, a rassemblé citoyens, professionnels de la culture et décideurs de différents payas, venus s’exprimer sur les défis majeurs de l’Agenda européen pour la Culture. Parallèlement, une questionnaire a été diffusé en grand nombre, puis analysé par des experts dans chaque pays participant. Cette démarche européenne s’est ouverte à la Méditerranée grâce au partenaire tunisien d’Euromedinculture(s) qui a traduit et diffusé le questionnaire en arabe et organiser un forum local. Un grand forum européen a permis, deux jours durant, à 1200 personnes réunies à Montpellier, de discuter sur la base des conclusions préliminaires proposées par les partenaires du projet. Plusieurs autres membres européens et méditerranéens du réseau ont également pu prendre part à ce grand débat public, grâce au soutien du Conseil régional Languedoc-Roussillon.

La place de la culture dans l’Europe de demain. Document de synthèse est le résultat de l’ensemble de ce processus. Il bénéficie d’une très large diffusion dans le but d’être utile aux institutions européennes, en donnant de la matière à leurs délibérations.

Source : ministère de la Culture et de la CommunicationEuromedinculture(s)

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Les britanniques et les espagnols planchent sur l’innovation et la culture

La réunion inaugurale du XIIIème forum entre la Grande-Bretagne et l’Espagne qui s’est tenu récemment à Madrid fut présidée par les ministres de la culture espagnol et britannique et avait pour thème l’innovation et la créativité dans le monde culturel. Ce forum a servi à la prochaine présidence espagnole de l’Union Européenne de préparer une part importante de l’agenda européen, où le rôle joué par la culture dans l’économie, l’emploi, l’innovation, la compétitivité et la création est considérable.

Les experts britanniques et espagnols qui ont planché sur ces questions dans les quartiers de l’ambassade britannique à Madrid ont mis en œuvre un programme de travail des plus chargés, où l’innovation et l’action culturelle constituent même en temps de crise des leviers importants autant pour les industries dites « créatives » (télécommunications, mode, jeux, design, etc.), l’attractivité et le rayonnement des territoires, que pour le modèle de société à construire. Par ailleurs le poids stratégique de la langue anglaise et de la langue espagnole dans le monde étant considéré comme un atout majeur et une forte expérience accumulée, le vecteur économique et culturel que constituent les langues n’a pas non plus été occulté dans la travaux.

Le panel d’experts invités était impressionnant, mélangeant intellectuels, scientifiques, et entrepreneurs mais ce qui a surtout frappé les esprits c’est la détermination des deux pays à proposer des alternatives à la sempiternelle opposition entre les modèles idéologiques dominants qui se sont succédés les uns après les autres à la conduite de l’Europe. Le souci du citoyen européen et de la construction d’une société européenne hélas toujours hésitante ont prévalu et il faut s’en réjouir car cela augure peut-être d’une nouvelle étape importante pour la cohésion et la solidarité de l’Union, à l’heure où les questions d’identité et de nation prennent une part inquiétante dans les débats publics.

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Bibliographie européenne des arts de la rue et des arts du cirque

Bibliographie Hors les mursHorsLesMurs et Circostrada Network viennent de publier une bibliographie européenne des arts de la rue, répertoriant les ouvrages les plus pertinents du secteur. La chercheuse Anne Gonon et la documentaliste Sophie Perrin proposent une sélection de publications classées selon qu‘elles délivrent des informations générales sur les arts de la rue, qu’elles présentent plus particulièrement des démarches d’artistes, qu’elles retracent l’engagement des festivals et lieux de diffusion. Cette bibliographie n’est bien sûr pas exhaustive et a pour objectif d’aider étudiants, chercheurs, journalistes et plus généralement le grand public à découvrir l es arts de la rue au travers d’ouvrages accessibles et de qualité.

Elle est téléchargeable gratuitement en anglais et en français depuis www.circostrada.org Télécharger la version française (pdf) Télécharger la version anglaise (pdf)

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Politique de l’innovation en Europe : réussites et les difficultés

EUCes dernières années, l’UE et les États membres ont réalisé de grands progrès en matière d’innovation. Toutefois, davantage d’action est nécessaire d’urgence si l’UE souhaite devenir la première économie fondée sur la connaissance au monde. C’est le message principal émis dans une récente communication de la Commission, qui passe en revue les progrès effectués par l’UE en terme d’innovation et évoque les difficultés à venir. 

Au cours des dernières années, dans le cadre du partenariat de Lisbonne pour la croissance et l’emploi, l’UE a lancé de nombreuses politiques et initiatives visant à stimuler l’innovation en Europe. 

Comme on peut lire dans la communication, «l’innovation est la condition préalable à la création d’une économie de la connaissance et d’une économie qui génère peu d’émissions de carbone. Il est essentiel de réussir cette mutation pour rester compétitif dans un univers mondialisé et pour atteindre durablement des objectifs sociétaux plus vastes sous la pression des changements démographiques, des enjeux climatiques, de la raréfaction des ressources et des nouvelles menaces en matière de sécurité.» 

D’après la Commission, de grands progrès ont été effectués dans de nombreux domaines. La plupart des États membres ont amélioré leur performance en matière d’innovation et l’écart d’innovation entre l’UE et ses principaux concurrents, les États-Unis et le Japon, s’est resserré. 

Si l’on analyse ce que ces pays innovants ont en commun, on constate certaines caractéristiques marquantes. «Leurs dépenses en matière d’éducation, de formation et d’apprentissage tout au long de la vie sont habituellement supérieures à la moyenne, ils affichent le plus haut niveau de dépenses dans la R&D [recherche et développement] en proportion du PIB [produit intérieur brut] et disposent d’instruments leur permettant de soutenir l’introduction de nouvelles technologies et de nouveaux produits dans les secteurs public et privé», peut-on lire dans le rapport. «L’expérience montre également que ces pays sont mieux préparés pour tirer profit de l’échange des bonnes pratiques et apprendre d’autrui.» 

Au niveau communautaire, l’accès au marché unique a été facilité. Des législations telles que le «Small Business Act» et la directive «Services» devraient faciliter la vie des entreprises, notamment des petites et moyennes entreprises (PME). Par ailleurs, la modernisation des règles communautaires en matière d’aides publiques a permis aux États membres d’accorder différents types d’aides publiques aux activités d’innovation et de recherche. De nombreux pays ont également mis en place des régimes d’incitations fiscales, ce qui a eu des répercussions positives sur les investissements en R&D. 

Des financements européens pour la recherche sont désormais disponibles au titre d’une large gamme de ressources, dont le septième programme-cadre (7e PC), qui dispose d’un budget de 54 milliards d’euros, le programme-cadre pour la compétitivité et l’innovation (PCI), la politique de cohésion (qui consacre environ un quart de son budget à des activités d’innovation) et les fonds de développement rural de l’UE, dont quelque 337 millions d’euros sont consacrés au développement de nouveaux produits, processus et technologies dans les secteurs agricole, alimentaire et sylvicole. 

Par ailleurs, des initiatives telles que l’Espace européen de la recherche (EER), les initiatives technologiques conjointes (ITC) et l’Institut européen d’innovation et de technologie (EIT) aident à renforcer les liens entre les chercheurs des mondes de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’entreprise. 

Toutefois, beaucoup d’efforts restent encore à faire. Dans de nombreux pays, c’est un changement de l’état d’esprit qui est nécessaire. «L’innovation et l’esprit d’entreprise ne sont pas suffisamment reconnus comme valeurs partout en Europe, alors que l’échec qui en découle parfois continue d’être stigmatisé», fait remarquer le rapport. 

Du fait de l’échec de la mise en place d’un brevet communautaire, la protection de la propriété intellectuelle est plus coûteuse en Europe qu’aux États-Unis ou au Japon. «Il est grand temps de faire évoluer cette situation», peut-on lire dans la communication. Les autorités publiques doivent également jouer un rôle plus important pour renforcer l’innovation par le biais de marchés publics, par exemple. 

La Communication appelle également à une meilleure coordination des politiques visant à stimuler l’innovation aux niveaux régional, national et européen. Par ailleurs, malgré l’importance des fonds de l’UE attribués au soutien des activités de recherche et d’innovation, beaucoup de parties prenantes ne déposent pas de demande en raison de la bureaucratie impliquée. Les compagnies interrogées dans un récent sondage ont clairement émis leur désir de voir des procédures plus simples et plus rapides. 

«L’analyse des progrès effectués ces dernières années montre que l’UE a identifié, à juste titre, l’innovation comme un facteur essentiel pour un avenir prospère», conclut la Communication. «Toutefois, faire de l’UE un espace dynamique en matière d’innovation nécessite une attention continue et réclame une meilleure exploitation du potentiel qui réside dans le partenariat entre l’Union et ses États membres par l’adoption d’actions plus ciblées et mieux coordonnées à tous les niveaux.» 

La Commission envisage de proposer aux États membres et aux autres parties prenantes, avant le printemps 2010, un nouveau texte de loi européen sur l’innovation.

Pour davantage d’informations et pour télécharger la Communication, cliquer ici

Source : Cordis.

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Nouvel appel Culture 2007/2013

EULe 3 juillet dernier, la Commission européenne a lancé un nouvel appel à propositions dans le cadre du programme Culture 2007/2013. Ce programme de coopération européenne vise les projets pluriannuels de coopération, les actions de coopération, les actions spéciales (à destination des pays tiers) et le soutien aux organismes actifs au niveau européen dans le domaine culturel. Plus précisément, ce programme a été créé pour mettre en valeur l’espace culturel partagé par les Européens et fondé sur un patrimoine culturel commun, grâce à la mise en place d’activités de coopération culturelle entre les opérateurs culturels des pays éligibles, en vue de favoriser l’émergence d’une citoyenneté européenne.

En pratique, le programme européen Culture soutient des projets, des organismes, des activités de promotion et de recherche dans tous les registres culturels (à l’exception de l’audiovisuel qui est couvert par un programme distinct appelé MEDIA). Tous les opérateurs culturels, y compris les entreprises culturelles, peuvent participer au programme Culture, dès lors qu’ils agissent dans le cadre d’une action à but non lucratif. Le présent appel à propositions, qui concerne les projets au titre de l’année 2010, couvre 5 volets du programme pour un montant global de 48 millions d’euros au niveau européen. Les dates de soumission des projets s’échelonnent, en fonction du volet concerné, du 1er octobre 2009 au 1er mai 2010. Ce programme est géré au niveau européen par l’Agence exécutive  » Éducation, audiovisuel et culture « .

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Sommet des collectivités locales

cop15Du 2 au 4 juin 2009 s’est tenu à Copenhague le sommet des collectivités locales sur le changement climatique qui a rassemblé environ 700 maires et représentants de collectivités territoriales du monde entier.

Ce sommet a  constitué un lieu  d’échange de bonnes pratiques énergétiques et climatiques entre les collectivités locales mais également un lieu de débat sur des sujets aussi variés que les énergies renouvelables, l’adaptation aux effets du changement climatique, la gestion des déchets ou encore les marchés publics verts.

Six élus français sont intervenus à cette occasion: Bertrand Delanoë, maire de Paris,  qui a prononcé le discours d’ouverture du sommet. Michel Delebarre, maire de Dunkerque et Vice-président du Comité des Régions s’est exprimé sur le « dialogue national-local » ; Pierre Schapira, adjoint au maire de Paris sur les « Gouvernements locaux et régionaux abordant ensemble le changement climatique » ; Denis Baupin, adjoint au maire de Paris, sur le « Défi de Paris sur les énergies renouvelables » ; Andrée Buchmann, vice-présidente de la communauté urbaine de Strasbourg, sur les «Besoins pour l’expansion des réseaux de transport dans les grandes villes en relation avec un objectif de réduction des émissions » et Ronan Dantec, vice-président de la communauté urbaine Nantes Métropole sur les « Défis et opportunités pour les autorités locales dans la réduction des gaz à effet de serre».

De nombreux élus de villes et intercommunalités ont également participé à ce Sommet marquant une forte implication des collectivités locales françaises notamment : Damien Carême, maire de la ville de Grande Synthe, Bruno Charles, vice-président de la communauté urbaine du Grand Lyon, Catherine Cullen, conseillère déléguée de Lille Métropole, Laure Curvale, vice-présidente de la communauté urbaine Bordeaux Métropole, Vincent Feltesse, maire de Blanquefort et président de la communauté urbaine Bordeaux Métropole, Hubert Julien Laferièrre, vice-président de la communauté urbaine du Grand Lyon, Louis Le Pensec, maire de Mellac et président de l’AFCCRE, Jacques Rocca-Serra, adjoint au maire de Marseille, Philippe Tostain, adjoint au maire de Lille.

Ce Sommet a ainsi été l’occasion pour les collectivités territoriales de réaffirmer le rôle fondamental qu’elles jouent dans la lutte contre le changement climatique et leur volonté d’engager un dialogue avec les gouvernements nationaux. Elles souhaitent être impliquées dans le processus de négociations afin d’avoir une place réelle dans le futur accord mondial sur le climat  post-Kyoto. Elles ont ainsi lancé un appel aux parties prenantes qui seront présentes à la  15ème Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, organisée en décembre prochain à Copenhague (COP15), dans lequel elles appellent à la reconnaissance de leur rôle face au défi du changement climatique.

Le sommet a ainsi marqué une étape importante de la feuille de route « de Bali à Copenhague » sur le climat pour les villes et gouvernements locaux. Les associations membres de la Maison européenne des pouvoirs locaux français encouragent la consultation et l’association des collectivités locales à ces négociations internationales. En effet, les collectivités locales sont des acteurs clés dans le domaine de la réduction des gaz à effet de serre et de la lutte contre le changement climatique par les politiques publiques qu’elles mettent en œuvre sur leur territoire.

Source : Carrefour local du Sénat

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L’Europe de la Culture

RECLe Relais Culture Europe (RCE) et ses partenaires organisent une conférence de presse le 12 juillet à Avignon (Vaucluse) sur le thème : Pour une Europe de la Culture.
Elle s’inscrit dans le cadre des débats sur la redéfinition des bases du projet européen, auxquels le secteur artistique et culturel entend participer. 
Si les enjeux culturels semblent plus présents aujourd’hui dans les débats européens, la place de la culture doit être renforcée et, plus largement, profondément repensée au regard de la définition d’un nouveau modèle économique, industriel et social européen. 
Et, au-delà, de la place constitutive de la culture dans la définition et la construction d’une Europe politique et citoyenne.
Le Relais Culture Europe et ses partenaires (six réseaux contributeurs) proposent, à partir d’un travail collectif engagé depuis avril, de mettre en débat ces enjeux auprès d’artistes, de professionnels, d’intellectuels et de politiques, nationaux comme européens, pour ouvrir un espace de réflexion et d’échange sur la place constitutive de la culture dans ce projet.
Animée par le journaliste Arnaud Laporte, elle réunira Catherine Lalumière, présidente de RCE, les réseaux partenaires, deux représentants du Parlement européen et Odile Quintin, directrice générale de la Direction générale éducation et culture de la Commission européenne.

Ouverte au public, sur inscription, dans la limite des places disponibles, elle se tiendra de 15h à 17h au Cloître Saint-Louis, 20, rue du Portail Boquier. Le bulletin d’inscription, téléchargeable, est à renvoyer avant le 3 juillet par courriel ou par fax.
Contacts : Laurence Barone, Agathe Fadier, Relais Culture Europe, 132, rue du faubourg Saint-Denis, 75010 Paris (01 53 40 95 10 – culture@relais-culture-europe.org – fax : 01 53 40 95 19 – www.relais-culture-europe.org )

Source : Ministère de la Culture et de la Communication.

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Plus d’Europe pour la culture

EUAvec les deux dernières décennies qui viennent de s’écouler, de la chute du mur de Berlin aux enjeux actuels de la mondialisation, la culture joue un rôle de plus en plus important et diffus dans la vie des citoyens européens.

Preuve de cette plus grande prégnance de la culture, l’adoption en 2007 par l’Union Européenne de l’ « agenda pour la culture à l’ère de la mondialisation ». Il s’agit pour l’Union de la première véritable démarche stratégique en direction de la culture, ce qui est loin d’être anodin.

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas dans le détail l’histoire ou le fonctionnement des institutions européennes, l’adoption de cet agenda est une véritable innovation, au sens propre du terme. Ceci acte désormais en effet que la culture figure à part entière dans la catégorie des politiques prioritaires de la Communauté européenne, ce qui n’avait jamais été le cas à ce niveau.

Auparavant, la mécanique se résumait à des programmes thématiques, des appels à projets, à la prise en compte de la culture comme un critère, à une logique relativement classique de financements croisés. Pour résumer : de la technique de dossier mais pas d’ambition de politique culturelle. Peut-être est-ce à force de faire du bottom-up sans pleinement le réaliser via une logique de guichet, ou encore de voir les industries créatives et culturelles monter en puissance grâce à l’accélération des nouvelles technologies et entrainer des pans entiers de secteurs culturels, toujours est-il qu’un cadre beaucoup plus favorable et global a ainsi surgit en 2007.

Ce qui est d’autant plus inédit, c’est la manière dont cette stratégie se met en œuvre, notamment à travers la méthode dite « de coordination ouverte » (MOC). Nous aurons l’occasion d’y revenir prochainement dans le cadre d’un déplacement à la Commission, déplacement que nous retranscrirons sur CEG bien sûr.

Ce cadre, issu notamment de la stratégie de Lisbonne pour ce qui relève des aspects relatifs à la croissance, à l’emploi et à la société de la connaissance, s’accompagne de plusieurs actions communautaires pour la promotion de la culture comme l’actuel programme Culture (2007-2013), le programme « L’Europe pour les citoyens » (2007-2013) et le programme MEDIA.

Avec une volonté forte de mise en œuvre des mesures proposées fondée sur une coopération plus étroite entre les Etats membres et l’UE, un dialogue structuré est en marche avec le secteur culturel. Il n’est toutefois pas encore évident que cela ait pour autant simplifié la relation des opérateurs de la culture (publics comme privés) à l’Europe. L’effet de dynamique a été considérablement freiné par l’arrivée de la crise.

Le caractère très ambitieux des objectifs fixés pour 2010 par la stratégie de Lisbonne se révèlent en effet aujourd’hui en partie décalés des priorités et des réalités des territoires.

S’il est vrai que la stratégie de Lisbonne doit être repensée et redéfinie à la lumière de la crise financière, économique et sociale actuelle ainsi que des changements démographiques qui se profilent à moyen terme, un nouveau cadre européen d’action pour l’après 2010 qui prend plus encore en compte l’agenda est le seul moyen d’amplifier la construction d’une politique culturelle qui a tant fait défaut à l’Europe. L‘article 151, paragraphe 4, du traité de l’UE, disposant que l’Union européenne doit prendre en compte la culture dans toutes les actions qu’elle mène en est la meilleure preuve.

Rappeler cela à quelques jours du scrutin des élections européennes nous paraît important dans la mesure où règne toujours un rapport complexe et ambigu entre les citoyens et l’Europe.

Ceci est principalement dû au manque de lisibilité des liens entre institutions de représentation nationale, institutions de gouvernement national et processus d’action de ces mêmes institutions à l’échelle européenne, à savoir le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne.

La Commission européenne étant le moteur de l’Union et son organe exécutif, il s’agit de faire en sorte qu’un schéma de gouvernance européenne se dessine pour que celle-ci puisse mettre en œuvre avec plus de pertinence et de lisibilité les actions et les mesures qui relèvent d’une politique culturelle.

Un ouvrage exceptionnellement clair sur ces questions est récemment paru, à recommander à tous les acteurs de la culture du secteur public et du secteur privé, qui espérons-le s’apprêtent tous à se rendre aux urnes.

Il s’agit de l’ouvrage du sociologue norvégien Hans Erik Naess intitulé « A New Agenda ? – The European Union in the Age of Culture », publié chez Alliance Publishing Trust.

L’ouvrage décortique le contenu de la stratégie culturelle européenne, ce qui y est nouveau, ce qui concerne les enjeux nationaux et supranationaux. Un outil idéal pour agrémenter sa réflexion professionnelle et citoyenne.

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Données culturelles

La nouvelle version en ligne du système d’information et de monitoring dédié aux politiques, aux secteurs et aux marchés de la culture en Europe vient de paraître. Le Compendium (son nom générique) est sans aucun doute l’instrument le plus détaillé que l’on puisse trouver lorsqu’on s’intéresse à ces sujets, dont la dimension européenne devient prépondérante pour les Etats membres.

Cette nouvelle version propose :

  • chaque mois un édito introduisant le débat sur un enjeu de politique culturelle. Le premier édito est signé Carla Bodo (vice-présidente de l’association italienne pour l’Economie de la culture et l’ancienne directrice de l’Observatoire pour les Arts Scéniques du Ministère de la Culture italien) plaide pour une nouvelle donne permettant d’inverser la tendance au déclin de l’emploi culturel en plein crise financière ;
  • un sondage a été lancé en ligne afin de permettre aux Internautes de participer et générer un retour éditorial. Ce mois-ci, la question est posée sur la nécessité de mettre en place un package incitative pour relancer l’emploi culturel. A ce jour, 61% des usagers approuvent, 27% pensent que l’intervention publique n’est pas la solution et 12% n’en sont pas certains ;
  • désignez l’acteur du mois dans le champ des politiques culturelles : le Compendium souhaite donner un coup de projecteur sur les acteurs qui amènent de nouvelles idées et conduisent d’importantes démarches de changement dans leur pays ou à un niveau européen ;
  • un synthèse des données majeures est proposée en introduction de chaque pays, permettant ainsi que connaître en un clin d’œil la situation et les spécificités du pays recherché ;
  • les statistiques constituent toujours le cœur du Compendium et plus que jamais : de nouvelles rubriques permettent de compiler des tableaux et graphes comparatifs sur la population, les marchés, la consommation, les fréquentations, les financements publics, etc. L’indice culturel des biens et des services a même été enrichi des données de la base des PPP de l’OCDE ;
  • en plus des outils de comparaison et de croisements statistiques, une nouvelle rubrique compile les articles sur les méthodes comparées et relient recherche et politique développement ;
  • monitoring : le Compendium est engagé dans plusieurs démarches de suivi de l’implémentation des instruments dits « standards » dans le secteur culturel et continue d’explorer les perspectives de nouveaux développement pour les appareils législatif et politique nationaux ;
  • un nouvel espace de recherche transversale permettant à partir de sujets prioritaires et majeurs de politique culturelle de croiser les disciplines, les thèmes, les méthodes, les auteurs et les chercheurs spécialisés dans la diversité culturelle, le dialogue interculturel, le statut des artistes, la coopération culturelle internationale et la mobilité. Un nouvel espace transversal vient d’être développé pour relier éthique, droits de l’Homme et politique culturelle.

A suivre chaque mois de près, vous l’aurez compris, en cliquant ici.

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Sostenuto

Relais-Culture-Europe organise, le 19 mai, à Bruxelles, une conférence de presse pour le lancement du projet Sostenuto (penser la culture comme facteur d’innovation économique et sociale).


Comment renforcer les capacités d’innovation du secteur culturel dans l’espace méditerranéen ? Comment accompagner sa mutation vers de nouveaux modèles économiques et sociaux ? Comment encourager la prise en compte de ses capacités d’innovation par les décideurs, aménageurs et financeurs ?


Le projet Sostenuto propose d’expérimenter des pratiques innovantes dans le secteur culturel.
Quatre laboratoires appliqueront, dans le secteur culturel, quatre modes innovants d’organisation et de gestion : une couveuse d’activités et d’entreprises culturelles (Marseille, France) proposera à des entrepreneurs culturels de développer leurs projets en partageant des services et en bénéficiant d’un accompagnement à la structuration et la pérennisation de leurs structures ; un cluster regroupant des entreprises dans le domaine des métiers d’art (Chiusi, Italie) stimulera le développement de leurs compétences et de leurs activités économiques ; un système d’échange local non monétaire (Ljubljana, Slovénie) permettra l’échange de savoir-faire, services et compétences entre habitants, associations et institutions d’un quartier ; la mise en place de nouveaux modes de gouvernance (Kotor, Monténégro et Ligurie, Italie) soutiendra une meilleure prise en compte par les pouvoirs publics du secteur culturel dans leurs stratégies de développement.
Sur la base de ces expérimentations seront élaborés des scénarios sur les conditions d’émergence de nouvelles formes d’organisations économiques et sociales dans le secteur culturel. Les résultats en seront diffusés au travers notamment d’un site internet, de trois conférences transnationales et d’un Livre vert.
Les partenaires engagés sur ce projet sont : AMI, centre de développement pour les musiques actuelles (France), Bunker, production/formation dans le domaine des arts du spectacle (Slovénie), Citema, cité européenne des métiers d’art (Italie), Expeditio, centre pour le développement territorial durable (Monténégro), Relais Culture Europe, centre de ressources sur l’Europe et la culture (France), Université de Valence (Espagne) et Zunino e Partner, bureau d’études et cabinet d’architecture (Italie).


Contacts : Fabienne Trotte, Sylvine Bois-Choussy, Relais Culture Europe (01 53 40 95 79 – sostenuto@relais-culture-europe.org )

Source : Relais Culture Europe.

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EUROMEDINCULTURE

Partant de l’Agenda européen pour la Culture à l’ère de la mondialisation, le projet EUROMEDINCULTURE Citoyenneté propose aux citoyens européens du Nord, du Sud et de l’Est, de s’exprimer sur un sujet commun : la place de la Culture dans l’Europe de demain.

Ouvrant à des contributions, à des rencontres interrégionales et à un grand forum européen, le projet, grâce à la mobilisation de compétences scientifiques, permettra ainsi la parole d’européens et leur expression structurée auprès des institutions européennes mais aussi nationales et régionales.

Plus concrètement, chaque partenaire, sur la base d’une démarche commune élaborée en comité de pilotage, ouvre largement aux citoyens un appel à contribution relative aux trois axes de l’agenda européen et plaçant la Culture comme facteur de construction de l’Union européenne. Par la suite, trois larges débats seront organisés, au niveau interrégional, selon une logique géographique. Enfin, un grand forum européen sera proposé pour organiser un débat ouvert et constructif.

La finalité de la démarche est d’aboutir à un document synthétique représentant la parole des citoyens sur le sujet de la Culture. Ce document sera remis aux institutions communautaires mais également aux décideurs et à tous les relais d’opinion?

Durée : de janvier à octobre 2009


Pays partenaires : France, Allemagne, Belgique, Espagne, Grèce, Malte, Portugal, Royaume-Uni


Pays associé : Tunisie

Pour consulter « L’Agenda européen de la Culture à l’ère de la mondialisation » dans les langues du partenariat, cliquer ici

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La priorité culturelle

Selon les responsables politiques, les représentants de l’UE et les experts culturels réunis à Prague pour le Forum pour une Europe créative les 26 et 27 mars 2009, les arts et la culture peuvent jouer un rôle clé dans la relance de l’économie européenne. La conférence était l’un des évènements clé de l’Année européenne de la créativité et de l’innovation, lancée en vue de promouvoir la pensée créative en Europe et d’aider l’UE à rattraper son retard par rapport aux Etats-Unis, considérés comme leader en matière d’innovation.

En 2006, la Commission européenne a publié une étude sur le potentiel économique de la culture pour atteindre les objectifs de la stratégie de Lisbonne pour la croissance et l’emploi. Cette dernière a montré que les industries créatives sont à l’origine de 2,5 % des créations d’emplois et croient plus rapidement que les secteurs industriels traditionnels. Les conclusions ont été intégrées dans l’Agenda européen de la culture à l’ère de la mondialisation, soulignant l’importance de la créativité pour les innovations technologiques et sociales, la croissance et la création d’emplois.

Lors du Forum de Prague acteurs politiques et experts ont insisté sur le fait que le potentiel économique des arts et de la culture devait être exploité en temps de crise actuelle. Les industries culturelles stimulent le marketing, la communication, les ressources humaines et le développement de nouveaux produits, a expliqué le ministre tchèque de la Culture Václav Jehlička. Pour Odile Quintin, directrice générale à l’éducation et la culture à la Commission européenne, innovation et créativité peuvent représenter un nouveau modèle de croissance dans un monde globalisé. L’économiste canadien Richard Florida pense lui aussi que l’économie future dépendra de la pensée créative et de l’innovation. 

En effet, la Finlande, qui dans les années 1990 a drastiquement augmenté ses dépenses en recherche, développement et innovation, est aujourd’hui une des économies les plus compétitives du monde. Parmi les pays leaders de la capitalisation du potentiel économique et social de la culture en Europe figurent le Royaume-Uni, les pays scandinaves et les Pays-Bas ; les états d’Europe centrale et orientale affichent quelque retard, la culture ne représentant toujours pas une priorité politique.

La Suède, reprenant la présidence européenne en juillet, a choisi de mettre l’accent sur l’encouragement des compétences créatives des enfants et des jeunes. Quant à la Commission européenne elle prévoit de publier en automne 2009 des recommandations politiques sur la base des études en cours sur le potentiel économique des industries créatives.

Source : EurActiv

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Europe et patrimoine culturel

La Commission européenne et le Conseil de l’UE définissent, avec le consentement du Parlement européen, des consignes obligatoires pour un bon nombre de décrets et directives entrant dans la législation nationale des 27 pays membres de l’Union. Ces consignes exigent notamment des conditions de concurrence harmonieuses dans le domaine économique.

Souvent les conséquences sont considérables pour le patrimoine culturel, les monuments archéologiques et les paysages culturels. Malheureusement elles ne sont généralement reconnues que lors de la mise en pratique.

La Deutsche Gesellschaft für Ur- und Frühgeschichte (DGUF) [Société allemande de la pré- et protohistoire] et la Stiftung Preußischer Kulturbesitz [Fondation du patrimoine culturel Prusse] invitent des représentants du Parlement européen à débattre autour du sujet «L’Union européenne et ses conséquences pour le patrimoine culturel de l’Europe » le 20 avril 2009 au Musée Pergamon à Berlin. Les participants discuteront des conséquences ainsi que des objectifs et des possibilités d’une prise en compte à temps du patrimoine culturel dans la législation.

Plus d’informations sont disponibles [ ici ]

Source : OCPE

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L’Europe a voté

Le Parlement européen a voté la semaine dernière en faveur d’une proposition de directive sur la prolongation du délai de protection des droits des artistes et des enregistrements sonores et pour la mise en place de mesures complémentaires pour les artistes dans le secteur musical.

La proposition étend la durée de protection des performances et enregistrements musicaux de 50 à 70 ans afin d’éviter que les artistes perdent leurs droits alors qu’ils sont toujours en vie et dépendent financièrement des recettes de leurs droits de propriété intellectuelle. De plus la proposition met en place un certain nombre de mesures pour renforcer la position des artistes dans les négociations avec les producteurs musicaux et pour favoriser une valorisation du travail des artistes et de leur contribution créative sur le marché de la musique.

L’Association of European Performers’ Organisations AEPO-ARTIS, qui représente 28 sociétés européennes de gestion des droits d’auteur et compte 350.000 membres (musiciens, chanteurs, danseurs, acteurs, etc.), salue le vote comme un signal fort et positif. Néanmoins l’AEPO-ARTIS estime que la proposition ne répond pas à tous les besoins des artistes européens. Elle demande de plus amples études et des propositions concrètes au niveau européen en particulier en ce qui concerne les droits des artistes du secteur audiovisuel et la reconnaissance du travail créatif des artistes dans l’environnement numérique.


Source: AEPO-ARTIS, Communiqué de presse, 23.04.2009 / OCPE

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