Le quotidien Dnevnik évoque la nouvelle loi sur le patrimoine culturel qui a été adoptée en Bulgarie malgré une opposition féroce: « Ce n’est un secret pour personne qu’il en va ici principalement des intérêts des chercheurs de trésor et des réseaux de trafiquants et de contrebandiers qui fournissent souvent des artefacts archéologiques aux collectionneurs bulgares mais également étrangers. Il s’agit dans beaucoup de cas d’objets d’une valeur inestimable, non seulement pour la préhistoire des Balkans et la culture de la Thrace antique et moyenâgeuse en Bulgarie, mais également pour le patrimoine culturel mondial. … Le pays est contraint de protéger [le patrimoine culturel bulgare], de l’explorer et de le rendre accessible au public international. Les opposants au texte de loi et leurs lobbyistes interprètent la liberté et l’inviolabilité de la propriété privée dans un pays démocratique comme la liberté totale de tout s’approprier pour son intérêt personnel. Cette liberté n’existe ni en Grèce, ni en Italie – des pays au riche patrimoine culturel. »
Source : BpB
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